Découvrez le séjour que nous avons effectué en janvier 2017.

Lundi 2

En ce début janvier, nous partons de Roissy en direction de Ouagadougou avec plus de 3 h de retard.

Mardi 3

Jour férié (soulèvement national populaire de 1966); visite de Christophe et Christian Yonli.
Achats à Ouaga dont les annales pour les filleules et le téléphone pour l'assoc.
Livraison du photocopieur

Mercredi 4

Ouaga-Tambaga: 11h de route en très mauvais état à partir de Koupéla (chauffeur Moussa), rencontre des milices citoyennes du coté de Namounou.
Visite de Soumana Sanou: l'installation fonctionne bien mais il manque des tables; souhaiterait qu'on installe internet et que le local serve à tous ceux qui voudraient l'utiliser.

Jeudi 5

9h : tam tam pour appeler les parents à la réunion;arrivée au compte-gouttes mais pas mal de présents dont le 1er adjoint qui représente le maire.
Thérèse prononce un discours de bienvenue, voeux et remerciements "lorsque la chèvre mange le karité, elle doit remercier le vent qui a fait tomber le fruit "
Anne-Marie remercie à son tour les parents participants et réexplique la charte de parrainage.

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Pendant la pause du déjeuner: confection des petits cadeaux pour les filleules qui n'en ont pas avec ce que nous avons apporté.
15h: installation du photocopieur au local et 1ère photocopie!!
Visite rapide de courtoisie à Théophane qui ignorait les demandes des femmes "il est difficile de réveiller quelqu'un qui ne dort pas mais qui fait semblant"
Passage au centre de formation: fermé
Passage chez Honorine (absente) et retour au local.
Visites de filleules, de Robert Tankoano, de Samou , rencontre avec Bahouaba Tankoano, référent de l'association "un enfant, un cartable" : échange sur l'actuel doublon parrainage, situation délicate qu'il faudra résoudre.

Vendredi 6

Ecole  d'Honorine : distribution des cadeaux offerts par Mme Wanschoor et sa classe de Cp; affichage des dessins avec les enfants.

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Visite de courtoisie aux soeurs ( très accueillantes) nouvellement installées et visite de la propriété ; partantes pour aider les femmes. Elles évoquent leurs difficultés pour communiquer avec les gens du village car elles ne parlent pas le gourmantché.
fabriquent des tissus teints : 25 000 CFA le kg de teinture; il faut aussi soude caustique, ammoniaque. 3 cuillers (1000CFA chacune) nécessaires pour un pagne.

Nouveau passage au centre : aucune activité ! Anne-Marie débusque une jeune femme cachée derrière les métiers à tisser ; elle est en train de téléphoner, ne comprend pas ou feint de ne pas comprendre le français. Les femmes arrivent : discussion difficile, décevante. pas mal de conversations croisées auxquelles on ne comprend rien, nos questions restent sans réponses.
Visite de M. Tankoano avec Potaga Yonli qui double sa 4ème. Ses résultats doivent nous être donnés en fin d'année scolaire et elle doit aussi se soumettre aux deux courriers par an.
Les fonds de l'APE servent à payer les vacataires (40%), les heures supplémentaires, à financer les examens blancs, le transport des élèves à Diapaga pour le bac, à entretenir les latrines.
Cette année, construction d'une salle pour les professeurs. Celle construite l'année dernière a servi de salle de classe.
difficile de récupérer 10 000 CFA par élève.
lycée Banfandi a fermé car il ne pouvait plus payer ses profs. 1 seul lycée à Tambaga pour environ 1000 élèves.
pb des batteries qui sont "paumées" : il n'y a pas d'argent pour les remplacer, pas de fonds de roulement. Il faut attendre la fin de journée pour avoir davantage d'énergie. L'électricité finira par arriver (poteaux posés) mais quand ?
Il nous présente Boundi Lompo , née en 1997, en 4ème au lycée. son père a 4 femmes et sa mère 9 enfants.
Pendant ce temps, les hommes vont au jardin des femmes où ils constatent que les clôtures ne sont pas encore toutes posées.

samedi 7 :

Visite sur la falaise, village peul.

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Après repas, visite de remerciements des deux frères peuls ( on leur donne collyre, vêtements et chaussures).
16 heures 30 : visite au local pendant le cours d'informatique. présence de nombreuses filles intéressées en dehors de celles qui sont sur les 5 ordis en marche. Thérèse assure le cours.
les 3 ordinateurs sont dans l'armoire car il n'y a plus de place pour les installer.
Le ventilateur n'est pas ne marche :" c'est pour quand il fait chaud..."

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Retour au local et tri des vêtements apportés

dimanche 8 :

Marché de Namounou ( achat de semences d'oignons).

16 heures : après distribution des cadeaux et prises de photos individuelles, réunion avec les filleules, à la maison des hôtes ; début de la réunion sans Thérèse, retenue par des obligations familiales ( décès de son beau-père).

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Anne- Marie pose des questions aux filles sur le début de l'année : RAS.
Elle parle du soutien et demande les raisons de l'absentéisme en maths "elles n'aiment pas !" et annonce l'achat des annales (français, maths, physique chimie) pour les 11 filles de 3ème. En revanche, elles aiment l'initiation à l'informatique !
Réexplique la notion de dernière chance, l'obligation d'apporter les résultats scolaires en fin d'année surtout pour celles qui sont à l'extérieur, la nécessité de 2 courriers par an avec le nom et le prénom du parrain sur l'enveloppe, ne pas oublier de remercier en cas de colis ou mandat. Les plus grandes peuvent aider les plus petites . En espérant que les parrains qui n'écrivent pas seront stimulés par la régularité des courriers.
Ne pas oublier de prévenir Thérèse en cas de changement d'orientation.
Pas assez de lampes solaires pour répondre aux demandes. 2 sont en panne et 1 a brûlé.
Thérèse et Anne-Marie s'entretiennent avec la filleule concernée par le doublon; celle-ci reconnaît la situation et opte pour rester avec Yennega.

Visite de Mme Tankoanao (décorée pour sa lutte contre l'excision et le mariage forcé). Elle nous parle de deux petites- filles .
Elle donnera les renseignements à Thérèse qui verra pour la liste d'attente

lundi 8 :

9 heures 30 : rendez-vous au lycée pour préparation du repas de la cantine

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2 cantinières payées par le comité de gestion du lycée (30 000 CFA pour l'année); elles doivent aller chercher l'eau dans des bidons qu'elles transportent sur la tête. elles auraient besoin d'une charrette
2 foyers et deux marmites seulement : la distribution des repas peut durer jusqu'à 15 h
fagot payé 1000 CFA à des volontaires qui vont chercher le bois sur la falaise.
inscription des élèves au jour le jour, ils apportent leurs 50 CFA et leur gamelle. (ex : ce jour 443 inscrits)
beaucoup d'élèves ne peuvent pas donner les 50 CFA mais davantage mangent depuis notre subvention.
le 1er plat est subventionné, s'il sen veulent un 2ème c'est à taux plein.
réserve à côté de la maison du gardien pour éviter les cambriolages
dotation ministérielle en octobre, éventuellement une 2ème si ça va bien.
produits frais achetés au marché de Tambaga ou à Namounou
pas de motivation pour le jardinage (alors qu'il y a un terrain et un puits) : découragement suite au grillage régulièrement "gâté" par l'irruption des animaux.
menu : lundi : spaghetti / mardi : riz au haricot / mercredi : riz gras / jeudi : spaghetti / vendredi : riz au haricot
rations : riz 275 g / spaghetti : 250 g / huile : 40 g / sardines: 1 boîte pour 5 élèves / tomate : 13 g /
180 g de riz et 95 g de haricot
c'est l'intendant qui gère les abonnements à la journée, pèse les aliments et fait l'appel des cantiniers. S'il est absent, pas de cantine !
Discussion avec le proviseur : sur 1400 élèves, 900 sont à jour de leurs frais de scolarité
L'établissement fonctionne avec l'argent de ceux qui ont payé mais cela ne va pas pouvoir durer et des élèves vont être exclus.
En ce moment, constitution des dossiers (payants!) pour les examens d'où mise sous pression pour inciter les parents au paiement.
30 profs plus 7 vacataires et un grand nombre d'heures supplémentaires à payer.
70 élèves par classe.
Rencontre rapide avec M. Lompo (prof de soutien de maths) dans la cour du lycée : Anne-Marie l'informe que le soutien peut commencer pour les 4èmes-3èmes et qu'on est d'accord avec son devis.
Des filleules, trop éloignées, ne viennent pas aux cours. il trouve que le local est trop loin du lycée; aimerait que l'on en construise un plus proche et que ce serait bien aussi pour mieux profiter du photocopieur
12 heures 30 : on assiste à la distribution des repas de cantine. Chaque élève attend dans le calme pour aller récupérer sa gamelle.
vers 14 heures : Gérald rencontre un serpent dans les sanitaires !!! serpent qu'Emmanuel se hâte de tuer et brûler. Pendant quelques heures, nous allons réprimer notre envie de nous soulager.
15 heures : rencontre avec l'association de femmes et l'abbé Théophane Tindano.

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Présentes : Aïcha (couture et maraîchage), Souguidou ( couture et tissage), Bernadette (huile), Marceline (dolo), Céline (huile), Louise (huile et maraîchage), Geneviève (dolo), Germaine (couture, tissage, maraîchage), Zenabo (couture , maraîchage)
début de réunion un peu tendu suite à nos remarques concernant la désertification du centre, le retard d'activité au jardin, les bilans et état des comptes demandés et jamais envoyés alors qu'elles ont su communiquer leurs besoins juste avant notre arrivée.
discussion pas toujours facile en raison du barrage de la langue.
remarque acidulée de Marceline évoquant notre aide aux femmes de Méguet et réponse qu'elles au moins se ne nous demandent rien après avoir été aidées au début.
dolo : 3 femmes étaient concernées
le mur de la maison où elles entreposent le mil est bien fissuré, il n'y a plus de porte ; le curé l'a fait réparer une première fois, puis elle a été reconstruite avec les bénéfices. N'ont fait aucun versement sur leur compte depuis 2 ans .Maintenant elles n'ont plus rien et le foyer est aussi à refaire.. besoins : refaire la maison et le foyer
petite restauration : le matériel est stocké et cela devrait repartir . Où est stocké le matériel ? qui va reprendre l'activité ? pas plus de précisions
huile : ça a bien commencé mais en 2016 l'arachide a coûté très cher ; le stock des produits (pâte d'arachide vendue en sachets) n'a pu être écoulé.
3 femmes vont recommencer cette année avec 10 sacs qu'elles ont en stock. (14 000 CFA le sac)
à la fin de l'année, elles prennent une part pour elles et reconstituent leur stock.
auraient besoin de plats ou seaux pour mettre la pâte et que l'on fasse réparer le pousse-pousse ( en panne depuis 4 ans !)
Où en est notre proposition faite il y a deux ans de revendre le matériel inutilisé ?
couture : "relativement bien mais moins que souhaité" Ce n'est pas l'impression que l'on a eue en allant au centre.
5 apprenantes qui viennent tous les jours, elles ont démarré en novembre. inscription : 7500 CFA. deviennent performantes à la fin de la formation mais pas de débouchés.
dernière révision des machines en 2010 ; réparations nécessaires car matériel vétuste utilisé par filles inexpérimentées. 4 machines en arrêt et 8 fonctionnent . est-il nécessaire de tout réparer ? réparer 2 machines semble suffisant.
argent versé à l'abbé et elles viennent en chercher en fonction de leurs besoins.
abbé nous dit que des filles d'autres villages viennent suivre la formation, qu'elles sont assidues.
besoins : réparations des 14 machines à coudre et accessoires, tissus pour l'apprentissage.
remarques : l'abbé a lâché (pendant la visite de courtoisie) que la formatrice est très "mobile". Il est à noter qu'il est aussi très souvent absent

A Fada, on rencontrera une jeune femme qui nous apprendra ( sans qu'on ait rien demandé) que le centre de formation au village ne fonctionne pas car la formatrice est très souvent absente, que les filles vont maintenant s'inscrire à Diapaga où les cours sont plus sérieux.
Pour rappel, nous finançons le salaire des formatrices.
tissage : 6 apprenantes l'année passée, 4 cette année. 7500 CFA l'inscription
pas de pb particulier ; besoins : teintures et fils à tisser
beaucoup de femmes se sont déjà installées
Pourtant, lors de notre passage à l'improviste, un seul métier à tisser en place... et pas de formatrice !
maraîchage: 40 femmes au lancement de l'activité, 15 cette année !!
TB la première année mais le travail fini impossible de collecter ce que chacune avait produit comme bénéfices.
2ème année : toutes sont revenues, mais suivi plus relax de Théophane par manque de temps. mécontent aussi qu'elles n'aient pas prévu pour les semences qu'il a dû payer. Et pas de bilan à la fin de la saison.
attaque d'une maladie sur l'oignon, rendement pas aussi bon et pas de marché pour l'écoulement.
n'ont pas mis d'argent de côté.
en sont, cette année, au stade du démarrage: elles ne peuvent être libres avant.
ont clôturé l'espace nécessaire à 15 et Théophane va les aider à la répartition des parcelles.
auraient besoin d'un travail communautaire, certaines veulent bien exploiter mais pas préparer le terrain
"Quand on te lave le dos, tu peux te laver le ventre toi-même" (Abbé)
besoins : motopompe (75 000 CFA)
D'après Théophane, si elles avaient été réglo, cela aurait pu être une demande raisonnable. reconnaît ne pas les avoir assez encadrées
"Si le margouillat a cousu son pantalon, il doit prévoir un espace pour sa queue"

17 heures : réunion avec les responsables de l'association des parrainages (Thérèse Oboulbiga, Thérèse Yonli, Honorine Oboulbiga et Marceline Lompo) ; seule véritable intervenante , Thérèse Oboulbiga
rajout du critère, dans la charte, lié au changement d'orientation
se rapprocher des instituteurs pour établir la liste d'attente et nécessité de répartir les tâches
pour la liste d'attente, consulter les 2 autres associations ( Un enfant, un cartable et St Memmie) afin d'éviter les doublons
ce serait bien d'avoir la liste des filles et leur affectation en octobre
cours de soutien mis en place mi-janvier pour public et privé. pb des filles qui n'aiment pas les maths ou habitent trop loin. pourquoi toutes les filleules du privé ne sont-elles pas inscrites ?
Sanou fait bénévolement l'initiation à l'informatique
lampes solaires : 2 en panne, 1 a brûlé. caution : 1000 CFA et une lampe par concession. il en manquerait une quinzaine.
Pb des bulletins manquants et des difficultés pour les filleules à faire les courriers.
colis : mettre le nom de la filleule sur le côté.( 2 semaines de délai, 1 pour un mandat)
local : murs se fendillent, terrasse à refaire
moto : des pièces sont à changer. 1 fois par semaine trajet pour Namounou

mardi 10 :

passage à l'intendance du lycée
visite au jardin des femmes : personne ! terrain clôturé mais reste du grillage roulé devant entrée

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maternité et dispensaire : dépôt de couvertures, cotons, gants, médicaments... le carrelage n'a pas été modifié mais c'est propre.
visite de courtoisie au préfet arrivé depuis début de l'été
passage au centre : toujours aussi désert ! transport d'un bureau inutilisé qui servira au local des filleules. après expertise de Moussa, réparation au marché de la charrette.. qui attendait depuis 4 ans.
dépôt des vêtements apportés chez les religieuses (3 grands sacs)
18 heures : rendez-vous chez René pour répondre à l' invitation du proviseur, du censeur, de l'intendant et de la secrétaire du collège. poulets grillés délicieux et soirée de franche rigolade.

mercredi 11 : Tambaga / Fada N'Gourma

départ à 8 h15 après être passés à l'intendance du lycée : à chaque voyage, un don fraternel et amical nous est fait , à utiliser comme bon nous semble. D'un commun accord, nous avons décidé de l'attribuer aux cantinières qui pourront ainsi acheter la carriole pour transporter l'eau, un troisième foyer et une marmite.
arrivée à Fada dans l'après-midi.
rencontre d'une ancienne filleule qui a créé une association de jeunes femmes à Tambaga, association qui souhaiterait reprendre les activités (couture, tissage) laissées à l'abandon et commencer l'alphabétisation.

jeudi 12 : Fada / Méguet

départ de Fada à 7 h30 pour arriver à Méguet à 10h30
11 heures : réunion avec les parents ( 17 filleules représentées dont 4 par les deux parents)

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présentation et explication de la charte.
c'est aux parents à suivre leurs enfants, à apporter les documents nécessaires ( pb d'un parent qui veut bien l'argent mais pas s'occuper des papiers)
reçu de l'université seulement pour 17 000 CFA : la filleule fera elle-même la décharge pour le complément.
discussion informelle avant le repas
pb de disponibilité d'Amado Soudré qui est en même temps conseiller municipal. en principe, ils sont 7 dans l'association...
choix des filleules : responsables de quartier, élus, enseignants.
les filleules font les courriers en groupe , raison pour laquelle ils sont impersonnels. A pris bonne note de la remarque
pas d'endroit sécurisé pour installer ordinateur ( déjà en sa possession) et photocopieur; coût d'une photocopie : 50 à 75 CFA
12 ordinateurs au lycée (il y a l'électricité à Méguet) mais ils ne sont pas entretenus
1 lycée protestant à Méguet, 1 école maternelle catholique
22 villages sur la commune
Gérald et Amado Soudré règlent les problèmes de trésorerie : en ce qui concerne le solde de banque, il manque une colonne pour la somme de fonds de réserve qui est chez le trésorier pour éviter d'aller à Ouaga. reste en fonds de réserve 62 200 CFA
nécessité d'ouvrir une boîte postale à Zorgho
le colis envoyé en express a coûté 74 € !!
visite de courtoisie au chef du village et discussion très intéressante sur sa fonction. "Il faut laisser pousser le baobab"
visite à la mairie et rencontre du maire Pierre Kaboré et du secrétaire général de la mairie
jardin des femmes : magnifique ! des choux, tomates, oignons, aubergines. une douzaine de femmes sont là à travailler, arroser en tirant l'eau avec des seaux. 40 femmes sur 2 ha
ont une caisse commune et font de 100 000 à 150 000 CFA de bénéfice ; coût des semences : 50 000 CFA
le grillage a été défoncé à un endroit par l'irruption d'une vingtaine d'ânes ( négociation auprès du chef du village)
besoins : pompe à eau, moulin à mil et charrette

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vendredi 13 :

8 heures 30 : réunion chez Amado Soudré avec les "mamans éducatrices" ( 16 présentes sur 18) , énergiques et motivées

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scolarisent leurs enfants grâce aux revenus engendrés par leurs activités ( notamment fabrication de savons)
veulent sensibiliser les autres mères
depuis 2 ans, s'assurent du suivi des élèves à l'école, surveillent les absences, les cantines, la quantité donnée aux enfants, l'hygiène..
2 objectifs : assurer le bien-être des enfants à l'école et exercer des activités pour pouvoir les scolariser.
l'Unicef a financé leur formation pour la fabrication de savons et le matériel. La fabrication se fait dans la maison de Amado Soudré.
versent une cotisation dans un coffre tenu par la trésorière. 3 clés gardées par 3 personnes différentes qui changent tous les 3 mois.
besoins : produits comme huile de coco, potasse.. vendent le savon 250 CFA
un formateur pour cours de français, une plaque solaire pour cours de 1 ou 2 h dans la soirée
une charrue, ou un âne, ou un boeuf.. pour travailler ensemble dans un champ collectif qu'eeles pourraient obtenir sans problème.
cantine (subventionnée par nos soins 400 €)
1 cantinière payée 1500 CFA par mois sur la cotisation payée par les parents ( 1500 CFA par enfant)
chaque enfant apporte une assiettée de haricots ou de mil à laquelle s'ajoute une quantité supplémentaire grâce à notre subvention, celle de l'état n'arrivant jamais à temps. les vivres arrivent surtout vers la fin de l'année
la somme donnée sert à boucher les trous et tous les enfants mangent : 220 pour 5 jours par semaine ; plat essentiel : riz, haricot
séance de découpage de savons
visite de courtoisie au chef musulman et à la "tombe" du fondateur de Méguet
photos des filleules

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Le maire vient nous saluer avant notre départ. A noter que la mairie de Méguet a pris en charge nos trois repas.

samedi 14 : Ouagadougou

matin : rendez-vous avec J.B. Campaorey pour l'achat d'artisanat . (plus de 2 heures)
après-midi : aux Lauriers, réception de filleules, visite de Raoul, courses..
18 heures : rendez-vous au stade pour repas offert par membres de l'association de Tambaga et qui vivent à Ouaga

dimanche 15 :

rendez-vous avec filleules de Tambaga qui sont sur Ouaga
après-midi : achats au village artisanal ( voyages épiques en taxi)
soirée très chaleureuse chez Christophe et Jacqueline, leurs enfants et petits-enfants

lundi 16 :

dépôt des lunettes au dispensaire d'optique
visite du Cami, (futur ?) centre d'hébergement
après-midi presque libre avec dernières courses avant départ