Le village de Tambaga est le chef lieu de la commune rurale de Tambaga ( au sud de la province de la Tapoa) qui est composée de 32 autres villages.
Tambaga se situe à 34 km de Diapaga, chef lieu de la Tapoa, à 240 km de Fada N'Gourma et à 450 km de Ouagadougou. Depuis novembre 2014, les communes ne sont plus administrées par les maires mais par les préfets.
Il n'y a pas d'électricité, excepté dans les lieux où ont été installés des panneaux solaires. L'eau provient d'une source venant de la falaise noire de Gobnangou. La savane arbustive représente l'essentiel de la végétation.
La population dont la croissance annuelle est de 3,6% compte plus de 5000 habitants dans le village (plus de 50 000 dans les 32 villages qui constituent la commune). Il est difficile de donner un chiffre précis car de nombreux hommes refusent que leur femme accouche en dehors de la concession, et ce malgré les campagnes de sensibilisation en faveur de l'accouchement à la maternité où exerce une accoucheuse diplômée d'état. Les agents de l'état sont alors obligés de tourner dans les villages pour recenser les naissances. L'ethnie gourmantché est la plus importante.
La population est pauvre, le commerce difficile en raison de l'éloignement du village. Il y a quand même quelques échoppes et un marché une fois par semaine.
L'agriculture est la principale activité. on cultive le mil, le maïs, le niébé, l'arachide, le sésame, le soja, le coton et des produits maraîchers. On pratique aussi le petit élevage et un peu de commerce.
On y trouve deux écoles primaires, l'une publique, l'autre privée.
un collège public devenu lycée en 2009, un collège privé et deux lycées privés
Il y a aussi un dispensaire géré par 2 infirmiers, une "pharmacie" avec quelques médicaments.
Scolarisation des filles : depuis 2003, c'est la priorité de notre association. (Se reporter aux pages Objectifs et Scolarisation). Pour l'année scolaire 2016-2017, ce sont 66 filles qui sont scolarisées : 13 en primaire, 49 dans le secondaire, 3 à l'université, 1 en apprentissage. Des cours de soutien sont également donnés aux filleules du lycée en français, maths et physique.
Aide aux femmes : Formation en couture et tissage au centre de formation du village (local qui appartient à la Mission catholique). L'association finance les formatrices, le coût des grosses réparations. Les femmes vendent leurs produits et font une caisse commune pour les petites réparations ou les aides éventuelles à apporter à l'une d'entre elles. Une formation en teinture a également été financée par Yennega. Plus d'une dizaine de femmes ont pu s'acheter ou louer un métier à tisser et travaillent ainsi à domicile. Les femmes ont suivi une formation en extraction d'huile : elles travaillent essentiellement à partir d'arachides, le sésame étant trop cher.
Le maraîchage, débuté en 2013, permet à 40 femmes de vendre leurs produits sur les marchés et de faire des bénéfices.
En dehors de ces actions en direction des filles et des femmes, l'association YENNEGA verse une subvention annuelle (depuis 2007) à la cantine du lycée permettant à un grand nombre d'élèves d'avoir au moins un repas par jour.
L'association a également financé les travaux de carrelage de la salle d'accouchement de la maternité.