EDUCATION
Le niveau d'alphabétisation demeure insuffisant!; moins d'un habitant sur trois sait lire et écrire soit 34% des adultes.
Le taux d'alphabétisation des jeunes filles 15/24 ans 33.10 % en 2012 pour les jeunes garçons 46.70%, la situation s'est cependant améliorée car en 2022 le taux d'alphabétisation est passé à 58.29 % , parité fille/garcon atteinte
L'école est obligatoire pour les enfants de 7 à 16 ans mais n'est pas entièrement gratuite (frais d'inscription,cotisation parents d'élèves, abonnement bibliothèque, location des livres et cout de l'uniforme) en raison du manque d'enseignants et du caractère rural du pays, un tiers seulement des enfants peut en bénéficier réellement.
Des efforts importants de la part des pouvoirs publics, 19% des garçons de 12 à 17ans étaient scolarisés dans l'enseignement secondaire et 15.5% des filles en 2012, en 2022 ces pourcentages sont de 23.4% pour les garçons et 21.2% pour les filles
Moins de 1% des jeunes Burkinabés suivent un cursus dans l'enseignement supérieur, à l'université de Ouagadougou et dans les établissements d'enseignement professionnel. Des bourses permettent à certains étudiants de compléter leur formation dans des universités européennes et africaines plus importantes (au Sénégal, en Côte-d'Ivoire et en France notamment).
LA SCOLARISATION DES FILLES
Au Burkina Faso comme dans toute l’Afrique ,il existe de nombreux freins à la scolarisation des filles, les plus difficiles à surmonter étant les freins socioculturels .
L’inégalité d’accès à l’éducation pour les filles est une réalité. Au Burkina , certaines populations pensent qu’éduquer une fille ne sert à rien car elle quittera sa famille et sera rentable ailleurs .Donc elle ne bénéficiera pas de l’encouragement de sa famille , ce sera plutôt des pressions inverses .
Les filles sont souvent considérées dans leurs famille comme bonne à tout faire , elles font le ménage et sont responsables de l’approvisionnement nécessaire à la survie de la famille ; Elles assument la garde des jeunes enfants. Elles cultivent les champs du père avec leur mère et représentent donc de la main d’œuvre à bon marché .
Quand elles ont la chance d’aller à l’école , elles assument en priorité les diverses tâches de la vie de l’école : aller chercher du bois , de l’eau , nettoyer les classes etc. Les garçons sont exemptés de ces tâches .