L'agriculture emploie 86 % de la population active (2016) et contribue pour 38 % au PIB total (2014), connaît de grandes difficultés sur le plateau mossi en raison de la pauvreté du sol et de l'aridité du climat.Les terres arables représentent 21.60 %;
Les plans de développement portent sur l'éradication de l'onchocercose (la cécité des rivières, voir Filaire) dans les vallées des Volta, jusque-là délaissées pour des raisons sanitaires, afin d'y installer des paysans. Depuis la réforme menée par Thomas Sankara, au pouvoir de 1983 à 1987, les terres sont la propriété de l'État.
La zone agricole, autre que celle réservée au sorgho et au mil, se trouve dans le Sud-Ouest, plus humide, où sont cultivés le riz et la canne à sucre. Au début des années 1990, les principales cultures vivrières (sorgho et mil) occupaient plus des deux tiers de la superficie des terres cultivées. L'arachide, le coton et la canne à sucre sont les grandes cultures d'exportation. Le riz, céréale plus onéreuse, consommée surtout en ville, est exportée en partie. Les femmes participent autant, sinon plus, que les hommes aux travaux agricoles.
Une des richesses agricoles du Burkina Faso est l'élevage, mais les sécheresses qui affectent le Sahel empêchent les éleveurs de gérer convenablement leurs troupeaux d'une année sur l'autre (4millions de bovins en 1993). Le bétail est dirigé sur pied vers les pâturages plus riches du Sud avant d'être expédié vers les zones de consommation de la côte.
Le maintien de l'équilibre alimentaire et le souci de pallier les aléas climatiques constituent un des grands problèmes du pays.
La pêche traditionnelle en rivière et dans les mares est pratiquée partout où cela est possible (7000 tonnes environ en 1993).