Bulletin 26 décembre 2016 (editer en PDF)

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Bulletin 25 décembre 2015

 

  • Le 29 novembre 2015, les habitants du Burkina Faso ont participé à la première élection présidentielle libre depuis longtemps. Monsieur Roch Christian KABORE a donc été démocratiquement élu après un peu plus d'une année de transition.
    Après le "coup de balai" de novembre 2014, qui a chassé Blaise Campaoré, au pouvoir depuis 1987, après le coup d'état manqué de septembre 2015, le pays est entré paisiblement dans la voie démocratique.
    L'association Yennega ne peut que se réjouir d'une telle évolution qui va permettre de poursuivre dans de bonnes conditions les objectifs fixés dans les deux villages de Méguet et Tambaga
    .
  • 106 filles sont parrainées pour l'année scolaire 2015-2016, les femmes acquièrent leur autonomie grâce à leurs activités (maraîchage, petit commerce, fabrication de savons, tissage, couture..).
    Comme le nombre d'adhérents reste stable, pour continuer notre action, il nous faut de l'argent que nous récupérons grâce aux manifestations auxquelles nous participons.

  • Ainsi, la randonnée du mois d'avril (471 marcheurs !), nos ventes d'artisanat aux Escales africaines d' Epernay et notre présence à la brocante de Bétheny nous ont permis de récolter plus de 3200 €.

  • D'autres manifestations sont déjà prévues et nous espérons que vous y participerez nombreux.
    17 janvier 2016 : concert organisé à la salle Thierry Meng de Bétheny ( 17h) avec la participation d'un groupe de musiciens amateurs et bénévoles "Les Goths"
    3 avril 2016 : randonnée au départ de Fontaine-sur-Ay
  • Puis en septembre, festival Africafismes, en octobre, brocante de Bétheny..
  • Informations pratiques en direction des parrains
    Pour faciliter les échanges avec les filleules, les responsables des parrainages, Anne-Marie Chapput et Dominique Valade, vont procéder à deux envois collectifs de courriers par an. Elles communiqueront les dates et le délai en temps voulu.
    Pour ceux qui veulent faire un envoi individuel, voici les adresses. Attention, celle de Méguet a changé.
    Votre filleule est de Méguet : Association Song -Taaba s/c M. Amado Soudré
    BP 06
    10056 Ouagadougou
    Burkina Faso
  • Elle est de Tambaga : AASPFCT s/c Mme Thérèse Oboulbiga
    BP 05 Namounou
    Burkina Faso

  • Par ailleurs, nous bénéficions d'un tarif préférentiel pour expédier des colis au Burkina Faso. Pour cela, il faut s'adresser à Claudine Demarle (03 26 82 51 86)

ASSOCIATION YENNEGA
1, rue de Courcy
51450 Bétheny
téléphone : 03 26 02 04 56
dr51@wanadoo.fr
mallaisy.michele.@wanadoo.fr

Bulletin 24 fevrier 2015

 

  • Assemblée générale du 18 FeVRIER 2015
  • En novembre 2014, nous nous sommes rendus au Burkina Faso, dans les deux villages de Méguet et Tambaga.
    Nous avons trouvé le pays calme, malgré les événements qui s'étaient déroulés auparavant. Un gouvernement de transition a été installé en attente des prochaines élections présidentielles qui devraient avoir lieu à la fin de l'année 2015.
    Pendant deux semaines, nous avons rencontré nos interlocuteurs, une grande partie des filleules parrainées, les responsables des associations de femmes. Nous avons pu constater les résultats de nos actions , les satisfactions comme les problèmes encore à régler.

    Au rang des satisfactions , nous pouvons compter les parrainages : ce sont 37 filles qui sont scolarisées à Méguet et 70 à Tambaga. Dans chaque village, filleules et parents ont été rassemblés, elles ont été informées de leurs obligations ( nécessité de sérieux et de travail, 2 courriers par an, communication des résultats en fin d'année...). A Tambaga, elles bénéficient en outre de cours de soutien. Ce dispositif devrait également être mis en place à Méguet où la nouvelle équipe, avec Monsieur Amado Soudré, prend ses marques et renoue la communication.

  • M. Amado Soudré et le chef de Méguet Des membres de Tambaga avec M. Christophe Yonli
    Nous pouvons aussi être satisfaits au niveau des cantines : notre subvention annuelle de 800 € permet de servir environ 22 500 plats au lycée de Tambaga et à partir de cette année, d'apporter un plus dans 2 écoles primaires à Méguet
    Quant aux associations de femmes : grand succès en ce qui concerne la fabrication du savon, la couture et le tissage, et surtout le maraîchage commencé en octobre 2013 à Tambaga sur un terrain de 1 ha. Nous avons financé le creusage de 2 puits, l' achat de matériel , de grillage. 40 femmes, travaillant 2 par 2, sur 1 ha divisé en parcelles de 15 m/20m ont ainsi cultivé oignons, choux qu'elles ont vendus sur les marchés . Elles ont fait des bénéfices et elles vont reverser 5000 CFA par parcelle afin d'alimenter un fonds commun.


  • Pépinières pour les prochaines cultures
  • Mais déception pour la petite restauration qui n'existe plus faute de combattantes: les femmes qui s'en occupaient sont malades ou fatiguées et n'ont pas, pour l'instant, trouvé de relève. Déception aussi pour l'extraction d'huile. 4 femmes sur une vingtaine au départ ne font plus que des sachets d'arachides qu'elles vendent. Elles ont abandonné l'extraction qui était un travail difficile avec du matériel pas forcément bien adapté. Nous avons proposé de tenter de revendre le matériel inutilisé.
    Autre déception . Nous avons fait carreler la salle d'accouchement de la maternité mais nous avons constaté que les travaux de carrelage effectués ne sont pas entièrement conformes à notre demande. Nous agissons donc en ce moment pour que notre devis soit respecté et que les travaux soient repris
    En fait, pour assurer un meilleur suivi, il serait bien que d'autres membres de l'association se rendent dans ces deux villages afin que nous ayons un contact au moins une fois par an .
    Un séjour au Burkina est toujours riche en rencontres chaleureuses, intéressantes. Nous sommes toujours accueillis généreusement par les gens de ces deux villages, qui nous remercient de "faire la traversée" pour aller les voir. Ils nous en sont reconnaissants et c'est un sentiment stimulant car parfois nous pouvons être un peu découragés devant l'ampleur de ce qu'il faudrait encore faire. Nous avons tous besoin de ces échanges.
    Anne-Marie Chapput, Gérald Chapput, Aline Demarle, Claudine Demarle, Michel Demarle

    Deux rappels importants
    1) Vous voulez écrire à votre filleule ; vous adressez le courrier à son nom

    elle est de Méguet :
    Association Song -Taaba
    s/c M. Amado Soudré
    BP 55 Zorgho Burkina Faso

    elle est de Tambaga :
    AASPFCT
    s/c Mme Thérèse Oboulbiga
    BP 05 Namounou Burkina Faso

    Il n'est pas nécessaire de donner votre adresse puisque les envois à partir du Burkina sont groupés
    2) Vous voulez lui envoyer un colis à tarif préférentiel, vous contactez Claudine Demarle : 03 26 82 51 86 ou claudine_demarle@yahoo.fr

    l'association YENNEGA organise sa 8ème randonnée le dimanche 12 avril au départ de Fontaine-sur-Ay

  • Assemblée générale du 18 février 2015

    Mireille Marre, vice-présidente, rappelle que le changement de date de l'assemblée générale est dû au fait que nous fonctionnons désormais en année civile pour un meilleur suivi de trésorerie et qu'il est aussi plus facile de donner les résultats de l'année scolaire écoulée et des informations sur celle en cours.

    Elle souligne également que nous devons trouver d'autres parrains car la demande est toujours importante et que nous avons aussi besoin de sang neuf au conseil d'administration...


    Rapport d'activité

    Parrainages

    Anne-Marie Chapput, responsable des parrainages à Tambaga :
    Au niveau des résultats scolaires, 5 filleules ont eu le CEP, 3 le BEPC (sur 7) . 1 a échoué au bac et 1 passe en 3ème année de sociologie. 2 filleules sont allées au bout de leur cursus : l'une est institutrice, la deuxième, qui connaît des ennuis de santé, est retardée pour entrer dans la vie active. Il y a eu 3 radiations et 16 redoublements.
    Pour cette année en cours, nous scolarisons 70 filles dont 3 nouvelles : 13 en primaire, 49 dans le secondaire, 5 en études supérieures, 3 en apprentissage. 3 filleules, en dernière chance, se doivent de réussir. Yennega assure 4 parrainages pour des filleules sans parrain et trop âgées.
    Les cours de soutien sont reconduits cette année de la 6ème à la 3ème (30 filleules concernées) dans 4 disciplines et pour 5 mois.

    Avant de préciser qu'il y a encore des villages sans école et que 30% des enfants sont dans la nature, la responsable évoque le fonctionnement de la scolarité à Tambaga (suite aux échanges avec le proviseur et des filleules) : pas plus de 70 élèves par classe, 1 seul redoublement accepté par cycle, en cas d'exclusion pour 2ème redoublement élève obligatoirement dans le privé où le coût de la scolarité est beaucoup plus élevé que dans le public et où l'enseignement est différent alors qu'il s'agit souvent des mêmes enseignants !
    Pour raison de santé, l'élève peut bénéficier d'une "année blanche" à condition de fournir un dossier médical.
    Le coût de la scolarité augmente notamment en 6ème et en 2nde .
    ex : entrée en 6ème avec CEP et concours : 16 500 CFA (24 €)
    entrée en 6ème avec CEP uniquement : 24 000 CFA (36 €) s'il y a de la place.
    entrée en 2nde avec BEPC et moyenne suffisante : 24 000 CFA
    entrée en 2nde avec tests : 39 000 CFA (59€)
    Le coût de la scolarité comprend l'inscription, la cotisation à l'Association de Parents d'Elèves, l'abonnement à la bibliothèque et au prêt des livres. A cela s'ajoute également le coût de l'uniforme.

    Dominique Valade, responsable des parrainages à Méguet

    Après quelques années où il a été difficile d'avoir de vrais contacts avec Méguet et d'obtenir des informations régulières et fiables sur la scolarité des filleules, la situation s'est nettement améliorée avec le nouveau président, M. Amado Soudré. Depuis qu'il a pris ses fonctions, il y a eu 2 réceptions de courriers et chaque parrain a reçu la photo de sa filleule. D'autre part, il a fait preuve d'une rigueur certaine en n'hésitant pas à radier des filles qui étaient trop âgées, qui ne travaillaient pas ou ne respectaient pas la charte. Ainsi, il ne reste plus que 37 filleules (sur 48 que nous parrainions l'année dernière) : 6 en primaire, 30 dans le secondaire et 1 à l'université. 7 risquent la radiation en cas d'échec.

    En ce qui concerne les résultats de l'année écoulée, 1 réussite au bac (sur 3), 3 au BEPC et 2 au CEP. 1 a été reçue au concours de la fonction publique.
    Il y a eu 4 abandons dont 1 pour grave problème de santé.

    En raison de la difficulté d'une relation suivie, les filleules parrainées jusqu'à maintenant par les étudiants de l'IUT ont été réattribuées à des parrains. Les étudiants, outre le fait qu'ils continuent à organiser des actions pour récupérer des fonds, envisagent de communiquer par internet avec des filleules à l'université. Yennega assure la scolarité de 7 filleules sans parrain
    Les deux responsables insistent de nouveau sur la nécessité d'échanges de courriers.

    Associations de femmes. Cantines. Maternité
    Voir le compte-rendu du séjour au Burkina en début de bulletin

    Rapport financier

    présenté par le trésorier Henry Servagnat .
    (Voir document joint en annexe)

    Raymond Beaulieu, vérificateur des comptes, présente son rapport certifiant " que les comptes annuels [lui] ont apparu réguliers et sincères en donnant une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé, ainsi que de la situation financière"

    Le rapport d'activité et le rapport financier sont approuvés à l'unanimité des membres présents.

    Montant de la cotisation et du parrainage

    A l'unanimité des membres présents, le coût de la cotisation reste à 5 € et celui du parrainage est fixé à 47 €

    Renouvellement du conseil d'administration

    Anne-Marie Chapput, Claudine Demarle, Michèle Mallaisy, membres sortants, sont réélues au conseil d'administration.
    Henry Servagnat, membre sortant, ne souhaite pas renouveler son mandat.
    La vice-présidente, au nom de l'association, le remercie d'avoir assumé pendant 3 ans la charge de trésorier.

ASSOCIATION YENNEGA
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Bulletin 23 Juin 2014

 

  • Assemblée générale du 20 Juin 2014
  • La Vice-Présidente, Mireille Marre, remercie les adhérents présents et tout particulièrement les étudiants de l'IUT pour leur dynamisme, leur efficacité et leur générosité envers notre association. Ils remettent officiellement un chèque de 1064 €, fruit des actions et manifestations qu'ils ont organisées. Elle remercie également les parrains et donateurs qui continuent à nous accompagner dans nos projets malgré les difficultés que nous rencontrons tous. Mais cela ne suffit pas et nous faisons appel à de nouvelles personnes pour nous aider dans ce merveilleux partenariat qu'est l'accompagnement à la scolarité.
  • Notre action en France
    2 bulletins aux adhérents (notamment un spécial en décembre sur situation de la femme au Burkina ; liens étroits avec Savoirs au Burkina qui, par 2 fois cette année, nous a rapporté de l'artisanat ; rencontre à St Memmie avec les autres associations qui sont sur Tambaga ; fabrication d'une affiche et de 3 panneaux pour rappeler nos objectifs, nos réussites, appeler à l'adhésion et parrainage ; participation aux Escales africaines à Epernay avec vente d'artisanat, brocante de Bétheny, brocante à Epernay par un adhérent et organisation de notre 7ème randonnée.
  • Notre action au Burkina
    Dominique Valade, responsable des parrainages sur Méguet
    Comme chaque année, il est toujours très difficile d’avoir des nouvelles nettes et précises de Méguet. Cependant l'intervention du Professeur Soudré devrait nous faciliter les choses.
    En septembre 2013 sont arrivés des bulletins et courriers. Et si pratiquement tous les parrains ont reçu un courrier, (sauf 3), il manquait 17 bulletins : difficile dans ces conditions de savoir dans quelle classe se trouvent les filleules et surtout si elles sont toujours scolarisées. Au bout de plusieurs mois, nous sommes quand même parvenus à obtenir un listing plus précis : nous avons maintenant 48 filleules au lieu de 56 l’an passé ( 4 abandons : 2 filleules enceintes, 1 abandon volontaire et 1 pour problème de santé important).
    Et aussi 4 dont on n'a pas de nouvelles : 3 qui auraient dû être en 6ème et une en enseignement technique.
    Nous sommes donc dans la situation suivante quant à leur répartition : 13 en primaire, 24 au collège, 7 au lycée et 3 dans le supérieur ( 1 en école d’agriculture, 1 en 2ème année de fac de droit, et 1 qui a eu le concours de la fonction publique).
    6 filleules seront radiées en fin d’année si elles ne passent pas en classe supérieure, compte-tenu de leur âge et du fait qu’elles triplent leur classe. 2 sont en sursis car elles doublent la 3ème, et sont nées en 92/93.
    Nous avons donc des filleules en moins mais des parrains nous ont abandonnés en cours de route.
    Ce qui fait qu’actuellement 5 filleules qui n'ont plus de parrain sont prises en charge par Yennega.

    Anne-Marie Chapput, responsable des parrainages sur Tambaga

    En juin 2013, 9 réussites au CEP, 2 échecs au brevet et 1 réussite sur 2 au bac (l'échec étant dû à des problèmes de santé). 3 filleules ont eu les félicitations, 1 le tableau d'honneur et 6 les encouragements.
    Pour 72 filleules, on a compté 17 redoublements. 2 filleules en sursis ont sauvé leur année.
    A la rentrée 2013-2014, sur 72 filles scolarisées, 14 sont en primaire, 49 dans le secondaire, 5 en enseignement spécialisé, 3 à l'université, 1 en apprentissage couture au village. 4 Parrains n'ayant pas renouvelé , Yennega prend en charge 4 filleules.
    Les étudiantes à l'université rencontrent de nombreuses difficulté au quotidien : elles doivent arriver très tôt afin d'avoir une place correcte en cours qui d'ailleurs sont assurés irrégulièrement et il y a beaucoup de retard pour les corrections (parfois plusieurs mois). La conséquence en est qu'elles peuvent rapidement perdre 6 mois sur une année.
    Elles se présentent aussi à divers concours afin de se sortir de ce circuit. Le Conseil d'Administration a décidé de fixer une limite surtout en cas d'échec répété, : Yennega financera la scolarité jusqu'à 28 ans (sachant qu'elles ont le bac à un âge déjà avancé) et n'acceptera qu'un redoublement par niveau. En cas de réussite à l'âge limite, la situation de l'étudiante sera étudiée au cas par cas. Ce critère a été ajouté à la charte .
    Pour la 3ème année, des cours de soutien ont été donnés, sur les mêmes bases que les années précédentes, à 27 filleules de la 6ème à la 3ème. Cependant, lors de la réception du bilan, il a été constaté un nombre conséquent d'absences à ces cours , notamment en 4ème et cela a été signalé à nos correspondants au village. En effet, nous faisons au mieux pour aider les filles, elles sont dans l'obligation d'être assidues et cela représente un coût important pour l'association . (Pour info, nous avons attribué 1200 €).



    Remarques : ces cours de soutien ne sont pas donnés à Méguet : nous les avons proposés il y a deux ans mais en raison d'une incompréhension de nos objectifs et en l'absence de réponse à une nouvelle demande de notre part, nous n'avons pu donner suite.
    Sur les 2 villages, YENNEGA prend en charge la scolarité de 9 filleules et c'est pourquoi nous sommes à la recherche de nouveaux parrains

    Outre les parrainages qui constituent le principal de nos objectifs nous avons poursuivi l'aide aux cantines du lycée de Tambaga et de l'école primaire de Méguet.
    Le maraîchage à Tambaga a commencé en septembre : le terrain est clôturé, les puits sont creusés et les semis faits.
    Le centre de formation couture et tissage de Tambaga fonctionne de façon autonome : nous ne versons que la subvention pour les formatrices
    Les associations de femmes poursuivent leurs activités dans les deux villages : fabrication de savons, petit commerce, extraction d'huile.....

    Rapport Financier
    présenté par le trésorier, Henry Servagnat : les comptes arrêtés au 31 mars 2014 un montant de recettes de 7413 €, un montant de dépenses de 11527,89 € soit un solde négatif de 4114,89 €.
    Ce solde négatif s'explique par le fait que, en raison de difficultés de transfert, des sommes qui auraient dû être versées sur l'exercice précédent, l'ont été sur celui de cette année, qu'un versement resté bloqué dans une banque au Burkina est revenu mais après la clôture des comptes. La subvention accordée par la ville de Bétheny avait aussi été versée sur l'exercice précédent.
    5000 € ont été déposés après ouverture d'un Livret (décision prise à l'ag de l'année dernière)
    Le vérificateur aux comptes, Raymond Beaulieu, certifie la régularité et sincérité des comptes.

    Le rapport d'activité et le rapport financier sont adoptés à l'unanimité des membres présents et représentés.
    Les montants de l'adhésion et du parrainage ne sont pas modifiés

    Après discussion , il est décidé de changer la date de l'assemblée générale qui pourrait avoir lieu en octobre-novembre. En effet, à ce moment de l'année, les responsables des parrainages auront les résultats scolaires de l'année précédente et le nouvel état des scolarisations ce qui leur permettra de donner aux adhérents un état plus précis.

    Quelques infos pratiques à destination des parrains pour envoi de courrier, colis, mandat:
    où écrire ?: pour Meguet : s/c M. Alain Kaboré/ nom et prénom de la filleule/ BP 55 Zorgho/ Burkina Faso
    pour Tambaga: attention changement d'adresse depuis quelques mois:
    AASPFCT /nom et prénom filleule/BP 05 Namounou /Province de la Tapoa/Burkina Faso.

    Correspondants parrainages à contacter après chaque transfert (colis ou mandat)afin d'en assurer le suivi.
    Pour Meguet: Dominique Valade 03 51 42 18 74 /domi.valade@orange.fr
    Pour Tambaga: Anne-Marie Chapput 03 26 54 56 71/ geraldannemarie@free.fr

    Des colis de moins de 3 kg peuvent être envoyés avec tarif préférentiel mais ils doivent impérativement partir d'un bureau de poste situé à Reims .
    Contacter Mme Demarle (03 26 82 51 86)


    Des membres de l'association partiront au Burkina le 16 novembre 2014.
    Vous pouvez contacter Mme Chapput ou Mme Demarle pour transfert de courriers ou petits cadeaux

ASSOCIATION YENNEGA
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Bulletin 22 JANVIER 2014

 

  • S'il nous fallait encore justifier les objectifs de Yennega en direction des femmes, voici un extrait de la conférence de MMe Haridiata Dakouré (sources Wildaf /Burkina, 2013)
    La situation de la Femme au Burkina Faso
    Droits politiques
    Les femmes sont à la périphérie du pouvoir de décision malgré leur poids démographique et électoral important ainsi que leur forte présence dans la vie quotidienne. En effet, leur contribution au développement ne s’est pas traduite par une amélioration de leur accès aux ressources et au pouvoir de décision. Cet état de fait installe les hommes dans une position confortable où ils définissent les règles du jeu et par conséquent imposent facilement leurs décisions. Les femmes sont sous représentées dans les instances de direction des partis politiques, des syndicats, au niveau du pouvoir législatif, exécutif, du commandement territorial et local.

Droits économiques

  • Les femmes éprouvent énormément de difficultés pour accéder à l’emploi, à la terre (la bonne terre), au crédit , au matériel de production et à la technologie. Dans le secteur agricole, elles sont maintenues dans les aspects non monétaires de la production vivrière dont elles constituent les actrices principales. Dans le secteur industriel dans l’ensemble, le manque de qualification professionnelle et technique ainsi que l’analphabétisme font des femmes des ouvrières journalières, employées aux tâches les plus pénibles et les plus rebutantes, en somme une main d’œuvre à bon marché, dans un environnement où elles ne cessent d’essuyer chantage et harcèlement surtout sexuel.
    Par la force des choses (crise économique, mari immigré, famille monoparentale ou autre), beaucoup de femmes sont devenues chefs de famille sans pour autant jouir des avantages ou de la reconnaissance que confère ce statut.
    La discrimination faite aux femmes au plan économique amène aujourd’hui à parler de féminisation de la pauvreté. En fait en terme de rapport budget / temps, la richesse qui revient aux femmes est inversement proportionnelle à leur niveau de production. Les femmes travailleuses ne peuvent ni percevoir des allocations familiales, ni prendre en charge leurs enfants ou mari (imputation budgétaire) ni bénéficier d’une baisse de leur fiscalité.
    En milieu rural outre l’insuffisance des infrastructures sanitaires, voire le manque dans certaines localités, il convient d’ajouter l’éloignement des centres de soins lorsqu’il en existe, la rareté des moyens de transport et le coût des médicaments hors portée des populations dont le niveau de revenus restent encore bas.
    La mortalité maternelle reste toujours très élevée. En 2008, elle était encore de 307 décès pour 10 000 naissances (source Amnesty International)
    Droits sociaux et culturels
    Les conditions socioéconomiques, sociologiques et socioculturelles déterminent souvent la faible participation des femmes à la vie économique et publique.
    Au niveau de l’accès à l’éducation, la population scolarisable des filles est de loin supérieure à la population scolarisée, et au fur et à mesure qu’on avance dans le circuit éducatif, les déperditions scolaires sont plus importantes chez les filles que chez les garçons. L’âge précoce au mariage, très précoce même chez certaines ethnies ne milite pas en faveur d’un maintien des filles à l’école. L’analyse de la situation des femmes au Burkina Faso montre que les discriminations à l’égard des femmes sont récurrentes. Les rapports homme / femme sont entachés de la relation dominant / dominé.


    Au niveau de la santé, on assiste à une précarité des conditions de santé de la mère et de l’enfant liées aux charges de travail, aux grossesses multiples et rapprochées, aux maladies telles le paludisme, les infections respiratoires aiguës, les diarrhées, le VIH/SIDA etc. La situation sanitaire des femmes se caractérise par une mortalité et une morbidité encore plus élevées. Les causes directes telles que les hémorragies et les infections sont responsables d’environ 72% des cas de décès maternels. Par ailleurs, il est établi que 55% des femmes enceintes sont anémiées. Sur l’ensemble du pays, seulement 38,4% des femmes enceintes subissent une consultation prénatale. A cause des accouchements dans les conditions d’hygiène défectueuses, le taux de mortalité prénatale était de 26 pour 1000 en 1995. Les facteurs explicatifs de la situation sanitaire des femmes relèvent, en plus de l’ignorance et de la pauvreté, du fardeau des activités domestiques ainsi que de pratiques traditionnelles néfastes, de l’insuffisance des mesures d’assainissement et de fourniture d’eau potable.
  • Quelques infos pratiques à destination des parrains pour envoi de courrier, colis, mandat:
    où écrire ?: pour Meguet : s/c M. Alain Kaboré/ nom et prénom de la filleule/ BP 55 Zorgho/ Burkina Faso
    pour Tambaga: attention changement d'adresse depuis quelques mois:
    AASPFCT /nom et prénom filleule/BP 05 Namounou /Province de la Tapoa/Burkina Faso.

    Correspondants parrainages à contacter après chaque transfert (colis ou mandat)afin d'en assurer le suivi.
    Pour Meguet: Dominique Valade 09 69 80 19 61 /domi.valade@orange.fr
    Pour Tambaga: Anne-Marie Chapput 03 26 54 56 71/ geraldannemarie@free.fr
  • Quelques conseils:
    Mandat: il ne doit pas excéder 30 € afin de ne pas perturber l'équilibre au sein de la famille et" des villageois."
    Colis : il peut contenir tee-shirt, pantalon , sweat, accessoires de coiffure, produits de toilette, lampe de poche,
    trousse, sac à dos souple.
    Courrier : Sachez que Yennega exige 2 courriers/an de la part de la filleule ( même si cela est parfois difficile ) et la réciproque est souhaitable. A ce jour, certaines attendent un échange.
    Cela n'est pas simple à établir mais s'avère pourtant nécessaire, chaque filleule a besoin d’être encouragée.
    Vous pouvez décrire le quotidien, la famille ( agrémenter de photos),la région, situation climatique ...
    Attention ! Si dans un courrier, la filleule réclame un gros achat ( vélo) ou de l'argent ( inscription pour école privée), ne rien faire sans contacter Yennega !
  • YENNEGA organisera sa septième randonnée le 6 avril 2014 au départ de Fontaine-sur-Ay

ASSOCIATION YENNEGA
1, rue de Courcy
51450 Bétheny
téléphone : 03 26 02 04 56
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Le Conseil d'Administration de l'association YENNEGA vous présente ses meilleurs voeux pour l'année 2014

Bulletin 21 JUILLET 2013

  • Assemblée générale du 31 mai 2013
    10 ans que YENNEGA a été créée ! La Présidente , Michèle Mallaisy, le rappelle en soulignant le bilan positif si l'on se réfère au nombre toujours croissant de filles parrainées, aux aides apportées aux femmes et aux actions menées dans nos deux villages. Et même si nous ne pouvons lutter contre les mauvaises récoltes, la déscolarisation des enfants, la misère parfois criante, la crainte de difficultés politiques, notre association, si petite soit-elle, permet à des filles et femmes du Burkina Faso de vivre mieux et d'envisager un avenir meilleur.
    RAPPORT D'ACTIVITE

Notre action en France

  • 5 conseils d'administration, 2 bulletins aux adhérents, page du village Tambaga réactualisée sur le site ; participation à une réunion de Reims-Métropole sur un partenariat au niveau de l'eau (le village de Méguet est concerné), à Africafismes, à la brocante de Bétheny, à la journée des associations ; rencontres avec d'autres association et les étudiantes de l'IUT ; organisation de notre 6ème randonnée
  • Notre action au Burkina
    Parrainages

    Dominique Valade, responsable des parrainages sur Méguet :
    "Nous connaissons depuis plusieurs mois de gros soucis dans l’acheminement du courrier et des colis. A ce jour nous avons 56 filleules parrainées à Méguet contre 60 l'an passé . L'explication : ou elles étaient en sursis l'an passé et n'ont pas assuré leur passage dans la classe supérieure ou elles ont quitté l'école de leur plein gré.
    Ces 56 filleules sont réparties comme suit : 22 en primaire, 22 au collège, 8 au lycée et 4 à l'université
    Au niveau des résultats nous avons eu 1 succès au bac pour une qui se présentait, 3 succès au BEPC (sur 4) et 2 Primaires ont obtenu le CEP
    Les parrains qui ont des filleules en CM 2 ont pu remarquer qu'elles redoublaient même quand les résultats étaient corrects. Il semblerait qu'il y ait des problèmes de place en 6ème et qu'on les maintienne un peu plus longtemps en primaire.

    Voilà pour les résultats scolaires ; un bon nombre d'entre vous ont reçu les bulletins et un courrier au mois de Septembre, toutes les filleules ayant écrit une lettre. Hélas, rien depuis, malgré l'obligation de 2 courriers par an. Le responsable sur place trouve très difficile de joindre toutes les filleules qui sont assez dispersées pour pouvoir faire un envoi groupé
    2 parrains, dont un parrainait 4 filleules, nous ont fait faux bond et l'association a dû prendre en charge la scolarité de ces filles Un autre point un peu décevant : nous avons voulu instaurer des cours de soutien pour nos filleules comme cela se fait à Tambaga. Mais face aux exigences des enseignants, à une mauvaise "interprétation" de nos consignes, nous n'avons pu mener à bien cette expérience. Peut-être l'année prochaine...
    Et je vais finir en remerciant l'équipe de l'IUT qui s'investit beaucoup pour Yennega (apport de 900 € cette année grâce à des manifestations), et qui parraine également 7 filleules."
    Anne-Marie Chapput, responsable des parrainages sur Tambaga
    Bilan scolarité 2012 : 5 admises sur 12 au CEP, 4 sur 9 au BEPC, 2 sur 7 au BAC ; 18 redoublements ; 7 radiations dont 4 suite à un sursis, 1 filleule en concubinage, 1 filleule qui n’a pas donné de nouvelles pendant 1 an, 1 filleule qui a eu 25 ans et dont la scolarité s’est terminée avec le bac en poche
    Rentrée 2012/ 2013
    72 parrainages dont 7 nouvelles filleules, prises en charge par 60 parrains dont 3 nouveaux : 23 filles en primaire, 44 dans le secondaire dont 2 en terminale et 2 en troisième, 1 filleule à l’ENEP « Ecole Nationale Enseignement Primaire »( 2 années de scolarité), 1 filleule à l’Ecole Nationale de l’Administration et de la Magistrature (Pour ces 2 filleules dont le coût de la scolarité est élevé, YENNEGA a décidé d’apporter une aide financière), 3 filleules en FAC ( 1 fin de 1ère année d’Economie et 2 en fin de 2ème année de Sociologie).
    Les cours de soutien ont été renouvelés cette année. Pour éviter que les lacunes ne s’accumulent et sur demande du responsable de l’association de Tambaga et des professeurs, le CA après étude a décidé d’étendre ces cours à d’autres classes, à savoir de la 6ème à la 4ème.
    Pour rappel 3 disciplines sont dispensées : français, maths et sciences physiques ; soit 2 heures par matière et par semaine, 27 filleules en ont bénéficié.
    Création de l’association jumelle à Tambaga en 2004
    Les statuts de cette association n’ont jamais été modifiés depuis cette date malgré le départ du coordinateur principal en 2005.
    L’Etat a donc demandé la dissolution de l’association fin 2012 car celle-ci n’était plus conforme.
    Une nouvelle association vient d’être créée, ses statuts ont été déposés au Journal Officiel, nous attendons le récépissé du dépôt (posté en mars).
    M YONLI Christophe en est le président, fonction qu’il a exercée pendant plusieurs années dans la précédente association. Honorine et Thérèse, nos coordinatrices depuis 2004, sont également présentes dans la nouvelle équipe.




  • Le bureau a été élargi, les taches devraient être mieux réparties, ce qui devrait apporter un plus dans les rapports avec YENNEGA.
    Tableau d’honneur depuis l’origine de l’association
    5 bachelières dont 4 poursuivent en études supérieures, plus une suite à un concours, 2 institutrices, 1 sage-femme, 1 en école de police, 3 couturières, 1 secrétaire !!!


  • Associations de femmes
  • Dans les 2 villages, les femmes sont maintenant autonomes et continuent à pratiquer un peu d'élevage, de commerce, du maraîchage et la fabrication de savons à Méguet ; un peu de commerce et "restauration", extraction et vente d'huile, couture et tissage à Tambaga où va également démarrer du maraîchage au mois de septembre.
  • La salle d'accouchement de la maternité de Tambaga a été carrelée.

Cantines

  • Depuis 2007, une aide aux cantines était attribuée aux lycées de Méguet et Tambaga. Cette année, le Conseil d'Administration a pris la décision de ne rien verser au lycée de Méguet qui ne veut pas respecter nos règles. En revanche, une subvention de 800 € a été envoyée au Comité de gestion de l'école primaire afin d'y instaurer une cantine.
  • Nous avons donc comme projets la poursuite des parrainages, l'aide aux cantines si possible, le maraîchage à Tambaga (devis agréé par dernier CA) et d'autre aides éventuelles aux femmes si des propositions sérieuses nous sont faites.


RAPPORT FINANCIER

  • présenté par le trésorier , Henry Servagnat : les comptes arrêtés au 31 mars 2013 laissent apparaître un montant de recettes de 12 454,05 € , un montant de dépenses de 9658,97 € soit un solde positif de 2795,08 €.
  • Le trésorier tient à remercier la mairie de Bétheny, représentée par Madame Delage, pour la subvention annuelle accordée à notre association.
    Le vérificateur aux comptes, Raymond Beaulieu, certifie que " les comptes annuels lui ont paru réguliers et sincères " et invite l'assemblée générale à donner son quitus au trésorier.
    Sur proposition d'un adhérent, l'assemblée générale décide d'ouvrir un compte épargne, non pas pour faire des bénéfices mais pour profiter des quelques intérêts qui pourraient éventuellement financer un parrainage.


Le rapport d'activité et le rapport financier sont adoptés à l'unanimité des membres présents et représentés.

A l'unanimité des membres présents et représentés, les montants de l'adhésion et du parrainage ne sont pas modifiés.


APPEL A CANDIDATURES ET RENOUVELLEMENT DES MEMBRES SORTANTS

Cinq membres sont sortants et demandent leur renouvellement : Yolène Bayle, Marie-Alice Convard, Mireille
Marre, Annette Martin et Dominique Valade.
Le renouvellement des membres sortants est adopté à l'unanimité

  • ATTENTION Nouvelle adresse pour envoyer du courrier à Tambaga :
    Association d'Aide à la Scolarisation et Promotion de la fille de la Commune de Tambaga
    nom et prénom de la filleule
    BP 05 Namounou
    Burkina Faso


ASSOCIATION YENNEGA
1, rue de Courcy
51450 Bétheny
téléphone : 03 26 02 04 56
andaalma@wanadoo.fr
mallaisy.michele.@wanadoo.fr

 

Bulletin 20 JANVIER 2013

  • Nous avons décidé d'axer ce bulletin sur deux actions de notre association. Si la scolarisation et l'aide aux femmes sont nos priorités, nous avons aussi la volonté d'apporter de meilleures conditions de vie aux femmes et aux enfants de ces deux villages.
  • Accouchement et santé
  • En 2004, Yennega a financé la réfection de la maternité de Méguet qui avait beaucoup souffert de pluies diluviennes. En 2012, Yennega a financé les travaux de carrelage de la salle d'accouchement de la maternité de Tambaga.
    "Depuis plusieurs années, le gouvernement burkinabé consacre des efforts certains à la réduction de la mortalité infantile. En 2006, les autorités décidaient non seulement de subventionner le coût des soins de santé maternelle à hauteur de 80%, mais aussi d'accorder la gratuité des soins aux femmes les plus pauvres. Dans le même temps, le personnel médical qualifié augmentait, des centres de soins primaires s'implantaient sur tout le territoire et une stratégie nationale de planification familiale était mise en place.
    Pourtant, si ces mesures ont contribué à la réduire, la mortalité maternelle reste toujours très élevée. En 2008, elle était encore de 307 décès pour 10 000 naissances. "( Lettre d'Amnesty international, juillet 2010)
  • Quelques chiffres (sources : Unicef et banque mondiale de données)
  • Population de - de 15 ans (2011) 45,8 %
    Population de + de 64 ans 2,5 %
    Espérance de vie 53,70 ans
    Mortalité infantile (2012) 79,84 ‰
    Mortalité des - de 5 ans (2010) 176,6 ‰

  • Nous aurions souhaité vous donner des informations plus précises sur les conditions d'accouchement dans nos villages mais elles tardent à venir. Peut-être les aurons- nous pour notre assemblée générale...
  • Toujours dans le but de venir en aide aux jeunes accouchées, nous avons l'intention d'envoyer brassières, petites couvertures, bonnets, petits chaussons aux deux maternités. Alors, si vous en avez le temps, à vos aiguilles !
  • Cantine et école

    "Ventre affamé n'a pas d'oreilles." Il faut rappeler que beaucoup d'élèves dont le logement est excentré du collège ( le trajet à pied pouvant parfois aller à 4,5 km) ne bénéficient pas d'un repas le midi.
    C'est pourquoi, depuis 2007, l'association a la volonté d'aider le maximum des élèves des collèges de Méguet et Tambaga à avoir au moins un repas par jour. 1 plat est en principe acheté 75 CFA (soit 0,12 €).


  • Cette décision a été prise par le CA suite à une étude menée par nos correspondants burkinabés, les représentants des collèges et le résultat d'un sondage auprès des élèves pouvant apporter une contribution de 50 CFA. Yennega a versé à titre expérimental une subvention de 800 € permettant à un bon nombre d'élèves de bénéficier de ce tarif. Nous avons poursuivi cette aide annuelle grâce à nos diverses manifestations.
    Notre action vient en complément de la dotation de l'Etat qui n'est pas importante.
    Un repas est composé de riz gras ou de pâtes, haricot, sardine, sauce tomate. La viande est quasiment absente sauf en cas de subvention complémentaire. Les plats sont préparés par des cantinières rémunérées en principe par l'établissement et les élèves prennent les repas dans la cour du collège.
    Un tableau détaillé des abonnements à la cantine nous parvient en fin d'année. A Tambaga, c'est en moyenne 19 000 plats servis durant 4 mois (de février à mai) soit 237 repas /jour. Avant notre participation, seule une soixantaine d'élèves mangeaient à la cantine. Pour Méguet, suite à notre visite sur le terrain en mars 2012, nous n'avons pu trouver un accord avec les responsables concernés pour un accueil plus élargi des élèves. Le Ca a donc décidé de reporter les aides vers l'école primaire. Une étude est en cours.
  • 6ème randonnée de Yennega le dimanche 7 avril 2013 dès 8h30 au départ de Fontaine-sur-Ay
  • Le Conseil d'administration remercie chaleureusement des étudiantes de l'IUT qui non seulement financent la scolarité de 7 filleules mais de plus ne ménagent pas leurs efforts pour organiser des manifestations (ventes de boissons et gâteaux, soirée étudiante, emballages cadeaux...) qui leur permettent de récupérer des fonds au profit de Yennega.

  • ASSOCIATION YENNEGA
    1, rue de Courcy
    51450 Bétheny
    téléphone : 03 26 02 04 56
    andaalma@wanadoo.fr
    mallaisy.michele.@wanadoo.fr

  • Le Conseil d'Administration souhaite à tous ses adhérents et donateurs une très bonne année 2013 .

Bulletin n° 19 MAI 2012

  • Assemblée générale du 30 mai 2012
  • La Présidente, Michèle Mallaisy , remercie les membres présents, et présente les excuses de Mr Le Maire de Fontaine-sur-Ay. Mireille Marre, la Vice-Présidente, évoque la situation très instable, dans son ensemble, en Afrique. Pour le moment, le Burkina Faso est relativement calme, mais il faut être très vigilant
    Il y a eu des élections législatives et municipales ce mois-ci. Le pays est pauvre, et malgré la volonté de tous, son essor reste lié à la faiblesse de ses ressources naturelles : son enclavement, la rudesse du climat, le faible accès pour sa population à l’eau potable, aux soins de santé, à l’éducation. A cela il faut ajouter des causes exogènes tels les cours du coton et de l’or pour l’exportation, et le prix du pétrole et des produits alimentaires pour l’importation.
  • L’éducation scolaire est une des priorités pour le gouvernement. Quelques chiffres pour les prochains examens de fin d’année :
    - BEPC le 5 juin : 143.657 candidats
    - Le même jour aura lieu le BEP avec 9.232 candidats, le CAP avec 4.422 candidats
    - BAC le 21 juin : 49.492 candidats.
    Tout cela nous l’avons ressenti et vu lors de notre voyage en mars dernier. L’accueil fut chaleureux tant à Tambaga qu’à Méguet. Nous avons pu rencontrer les autorités civiles, religieuses, tous nos correspondants locaux et récolter les derniers renseignements . C’est aussi en allant sur le terrain qu’on réalise combien nos deux pays sont différents et que beaucoup reste à faire.
  • Notre rôle à nous, c'est d’aider les jeunes filles à s’élever dans la société, à pouvoir vivre tout simplement, tout en respectant leurs coutumes.
    C’est l’objectif de notre association. Parrainer un enfant, certes, c’est un acte financier qui peut nous donner bonne conscience, mais c’est aussi une action d’accompagnement tout au long de la scolarité qui peut aller jusqu’à l’université et au-delà. C’est un parcours qui peut être long mais qu’il faut assumer. Les communications entre parrain-marraine et filleule ne sont pas toujours faciles, nous devons assurer une certaine régularité, cela ne nous demande pas beaucoup d’efforts, et pour elles, c’est loin d’être facile.
  • RAPPORT D'ACTIVITE
  • Notre action en France
    5 conseils d'administration, 2 bulletins aux adhérents, 2 pages réactualisées sur le site (motivations et parrainages) ; celle sur les villages devrait l'être prochainement avec l'aide des élus, participation à la brocante de Bétheny, au forum alternatif mondial de l'eau ; organisation de notre 5ème randonnée qui fut un franc succès
    (417 marcheurs) ; contacts avec les autres associations et échanges d'infos ; collaboration avec Maraina Faso (étudiantes de l' IUT qui parrainent 7 filles à Méguet et récoltent des fonds pour Yennega).
  • Notre action au Burkina
  • Parrainages
    Dominique Valade, responsable des parrainages à Méguet :
    Tous les parrains ont eu le bulletin de fin d'année 2011, un courrier en juillet et un en janvier. Il y a eu 2 succès au bac sur 3, 2 succès sur 3 au BEPC, 1 au CEP, 4 exclusions après échec mais 3 filles ont pu être réintégrées et 1 a abandonné, 10 redoublements dont 3 au lycée, 4 au collège et 3 en primaire.
    Il y a, pour l'année scolaire 2011-2012, 59 filleules (24 en primaire, 26 au collège, 6 au lycée et 3 à l'université). 4 nouvelles filleules ont pu être scolarisées grâce à 4 nouveaux parrains que Dominique souhaite voir longtemps avec nous. Elle remercie aussi les étudiantes de l'IUT pour le soutien qu'elles nous apportent.
  • Anne-Marie Chapput, responsable des parrainages à Tambaga :
    3 filleules sont maintenant des adultes qui, grâce au parrainage, sont indépendantes : sur 2 qui ont suivi une formation couture, l'une exerce à Ouagadougou, l'autre s'est mise à son compte au village. Une autre est secrétaire à Ouagadougou.
    Cela fait quelques années que les résultats aux examens sont médiocres (aucune réussite au BEPC en 2011, 1 succès au bac sur 5, 20 redoublements). C'est pourquoi, sur proposition de Monsieur Yonli et après étude en CA, des cours de soutien ont été dispensés par des enseignants du lycée en français, maths et physique aux élèves de 3ème, plus philo en terminale. Malgré les tâches ménagères qui s'ajoutent à la journée scolaire, les filles ont suivi assidûment les cours de janvier à mai (2h par semaine de chaque discipline) et ont été satisfaites de pouvoir travailler en petit groupe. Des annales, qui seront transmises d'année en année, ont aussi été achetées.
    Il y a pour l'année scolaire 2011-2012, 73 filleules dont 3 nouvelles (23 en primaire, 42 dans le secondaire, 3 à l'université). 7 filleules sont en sursis.
    Il est parfois difficile, pour la coordinatrice, de récolter les courriers des plus petites. Anne-Marie a proposé qu'un tutorat soit instauré : une plus grande aidera une plus petite.
    Dans les deux villages, des filleules nous ont signalé n'avoir que rarement voire jamais des nouvelles de leur correspondant. Les deux responsables des parrainages insistent de nouveau sur ce point : les filleules n'attendent pas seulement que leur année scolaire soit payée ; elles souhaitent vivement un échange qui serve à tisser des liens, qui les encourage dans leurs difficiles conditions de vie et de scolarité.
    Les responsables rappellent aussi que les parrains doivent les prévenir quand ils envoient un colis ou un mandat afin qu'elles puissent effectuer un suivi.
  • Associations des femmes
  • A Méguet, le maraîchage a très bien marché et les femmes vendent leurs produits : oignons, choux, tomates... Le petit commerce fonctionne bien de même que la fabrication de savons . L'association est composée de 120 femmes et elle existe depuis 2002 (avant création de Yennega). Nous n'intervenons qu'en fonction de leurs demandes.
  • A Tambaga, 14 femmes suivent la formation couture (elles écoulent leur production) et 28 la formation tissage (sur 14 métiers). La formation teinture leur a beaucoup servi : elles peuvent maintenant varier les couleurs, travaillent sur commande et fonctionnent avec une caisse commune qui leur permet de subvenir aux réparations pas trop lourdes et à l'aide ponctuelle si l'une d'elles a un problème. Mais l'engouement est tel que depuis 2ans un grand nombre de femmes se sont installées à leur compte et cela a entraîné en contrepartie la baisse du coût du pagne (7500 CFA au lieu de 9000).
    Elles continuent à pratiquer la petite restauration, la vente de dolo une fois par semaine, et l' extraction d'huile

  • Cantines
    Pour rappel, l'association Yennega aide les cantines des collèges des deux villages depuis 2007 et ce, en direction de tous les élèves, pas seulement en direction des filles parrainées. En effet, chaque établissement reçoit de l'état une subvention en vivres mais insuffisante pour toute l'année scolaire.
    A Tambaga, pour l'année 2010- 2011, grâce à notre aide (800 €) 19 761 plats ont été servis sur 78 jours d'octobre à mars. A été mis en place un système de tickets pour que des enfants ne prennent pas plusieurs repas au détriment des autres. Ensuite, il y a eu rupture de vivres (paradoxe lié au succès de l'aide). 2 cantinières sont payées sur frais de fonctionnement du lycée.
    A Méguet, notre subvention de 800 € a servi intégralement à l'achat de vivres pour la fin de l'année (pâtes, riz, maggi, huile, tomates, savon). 6072 plats ont été servis pour 92 rationnaires par jour sur 66 jours. La cantine ne fonctionne donc que pour ces élèves qui ont les moyens de se payer le repas (parfois 2) : cela ne correspond pas à nos objectifs (offrir une aide au maximum d'élèves pour qu'ils aient au moins un repas par jour) et, malgré une discussion pendant notre séjour, nous avons été confrontés à une absence de volonté de changement. Les 2 cantinières sont payées grâce à la participation des élèves.

  • Projets
    C'est évidemment la poursuite des parrainages, l'aide aux cantines avec peut-être une aide en primaire, surtout à Méguet, au détriment du collège puisque nos objectifs n'y sont pas respectés.
    Et c'est enfin le carrelage de la salle d'accouchement de la maternité de Tambaga déjà évoqué lors de l'AG de l'année dernière. Cette fois-ci, après moult démarches, nous avons enfin les devis qui correspondent à nos demandes ; le dernier ca a donné son accord ...
    Le rapport d'activité est adopté à l'unanimité des membres présents et représentés.

  • RAPPORT FINANCIER
    présenté par le trésorier, Marc Flament : les comptes arrêtés au 31 mars 2012 laissent apparaître un montant de recettes de 8681 € (adhésions, parrainages, dons, subventions, recettes ventes et manifestations), un montant de dépenses de 6111 € (scolarité, remboursement de frais au Burkina, achats artisanat, subventions aux associations de femmes, cantines, frais de fonctionnement) soit un résultat positif de 2569,33 €
    Le vérificateur aux comptes, Raymond Beaulieu, déclare qu'il peut "certifier que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière." Il invite l'assemblée générale à donner son quitus au trésorier.

    Le rapport financier est adopté à l'unanimité des membres présents et représentés.

    A l'unanimité des membres présents et représentés, le montant de l'adhésion et du parrainage ne sont pas modifiés.

  • APPEL A CANDIDATURES ET RENOUVELLEMENT DES MEMBRES SORTANTS


    Trois membres demandent à être sortants : Marc Flament, Francine Mathieu et Guillaume Martin. Trois membres sortants, Anne-Marie Chapput, Claudine Demarle et Michèle Mallaisy demandent leur renouvellement.
    Karelle Huby et Henry Servagnat demandent à entrer au Conseil d'administration de l'association.
    Ces deux candidatures et le renouvellement des membres sortants est accepté à l'unanimité.

    L'association YENNEGA tient à remercier les membres sortants pour l'aide qu'ils ont apportée et plus particulièrement Marc Flament qui a exercé la lourde tâche de trésorier pendant 5 ans..

    ASSOCIATION YENNEGA
    Siège Social :
    1, Rue de Courcy
    51450 BETHENY
    Téléphone : 03.26.02.04.56
    Adresse e-mail :
    andaalma@wanadoo.fr
    mallaisy.michele.@wanadoo.fr

Bulletin n° 18 JANVIER 2012

  • Pour débuter l'année 2012, nous avons recueilli le témoignage de l'une des filleules parrainées par l'association : elle nous raconte une de ses journées dans son village. Cette journée se déroule à Méguet mais elle pourrait tout aussi bien se dérouler de la même façon à Tambaga ou dans tout autre village du Burkina.
  • Bonjour, je m’appelle Nadège Andog Naba, je vis au Burkina Faso ; mon père est décédé il y a très longtemps, je suis en cinquième au collège de Méguet.
    Je vis avec ma mère et mes trois grandes sœurs ainsi qu’avec la deuxième coépouse de mon père et ses filles ; la troisième coépouse a préféré repartir à Ouagadougou à la mort de mon père.Ma mère travaille beaucoup.
    Le matin, je me lève à 5 h30, peu avant le lever du soleil, et avec elle je vais chercher l’eau au forage à 3 kilomètres avec une brouette et un bidon de 50 litres, la pompe est manuelle et c’est dur de rentrer à la maison.
    Mes sœurs ont été ramasser du bois pour préparer le petit déjeuner en allumant le feu, quand il y a quelque chose à manger... riz, mil ou insectes.
    Je pars aussitôt au collège car les filles doivent faire le ménage et nettoyer les tableaux sur lesquels le maitre écrit à la craie.J’ai de la chance car le collège n’est pas loin pour moi ; j’ai des copines qui font 5 a 10 kilomètres à pied pour l’atteindre tous les jours .
    Les cours commencent à 8 heures, nous sommes entre 90 et 120 élèves par classe. Les tables sont faites pour 3 élèves, seul celui du milieu a le livre et il faut suivre sur le livre ou le tableau .Le midi on a ou pas à manger en fonction des dons de l’état et de ce que nos parents peuvent payer.Le soir on rentre vers 18 heures, il fait déjà nuit ; les corvées familiales nous attendent et pour faire les devoirs c’est très difficile sans électricité. Heureusement, ma marraine m'offre des cours de rattrapage pendant les vacances.Dès le début de la saison des pluies, nous partons tous filles et garçons avec nos mères cultiver les champs, jusqu’aux récoltes, et ensuite nous reprenons le chemin de l’école.
           

Quelques chiffres et quelques mots pour compléter

  • Pourcentage de population sous-alimentée (2004) 15%
    Indicateur de pauvreté (2006) 58,3
    Taux d'alphabétisation 15 ans et +(2007) 28,7%
    Taux de scolarisation en primaire (2006) 45%
    Population de moins de 15 ans (2011) 45,8%
    Population de plus de 64 ans (2011) 2,5%
    Espérance de vie (2011) 53,70 ans
    Population ayant accès à l'électricité (2009) 14,6%





    Au Burkina, on distingue trois saisons caractéristiques : une saison sèche et "fraîche", de la mi-octobre à la fin février ; une saison sèche et chaude, de mars à juin ; et une saison des pluies, de juin à septembre. Cette saison des pluies pendant laquelle le Burkina devient exceptionnellement vert, est également appelé hivernage.
    Au début de cette saison, les paysans préparent le sol et espèrent les premières pluies. Cette période est aussi appelée l'époque de soudure, durant laquelle les récoltes de l'année précédente s'épuisent tandis que sont attendues les pluies qui feront germer les semis pour la récolte suivante.
    Le sorgho (ou gros mil) se présente sous la forme de hautes tiges (atteignant parfois 5 m)surmontées d'une grappe. Récoltées environ 5 mois après semis, ces grappes sont gardées dans le grenier et égrenées au fur et à mesure des besoins.
    La base de l'alimentation est le tô : pâte blanche préparée avec de la farine de mil ou de sorgho, cuite dans de l'eau et accompagnée d'une sauce épaisse aux ingrédients divers (oseille, feuilles de baobab, de chou, épices diverses). La sauce peut être parfois complétée (mais rarement) d'un morceau de viande de boeuf, plus couramment de mouton ou de chèvre.


  • Tous à vos agendas ! Yennega organise sa 5ème randonnée pédestre le dimanche 1er avril 2012 au départ de Fontaine-sur -Ay. 3 parcours vous seront proposés dès 8h30
  • Séjour au Burkina
    Le 10 mars 2012, une équipe composée de six membres de l'association ( Mireille Marre, vice-présidente, Anne-Marie Chapput, responsable parrainages Tambaga, Claudine Demarle, secrétaire et leurs époux) se rend au Burkina. Si vous voulez faire parvenir un courrier ou un petit cadeau à votre filleule, merci de nous contacter avant le 4 mars (afin que nous puissions évaluer la charge de nos bagages)

ASSOCIATION YENNEGA
Siège Social :
1, Rue de Courcy
51450 BETHENY
Téléphone : 03.26.02.04.56
Adresse e-mail :
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mallaisy.michele.@wanadoo.fr

Bulletin n° 17 JUILLET 2011

Assemblée générale du 13 mai 2011

La Présidente, Michèle Mallaisy, remercie les membres présents avant d'évoquer les événements qui se sont déroulés au Burkina Faso : contestations qui demandent
plus d'égalité et de justice sociales. La situation semble maintenant stabilisée, nous sommes arrivés à garder les contacts mais nous restons vigilants .
Elle présente ensuite le rapport moral en soulignant l'évolution constante du nombre de filles parrainées et le nombre croissant d'aides apportées aux femmes depuis la création de YENNEGA en 2003.
(nous sommes passés de 9 parrains à 103 parrains,
46 donateurs pour l’année 2010).
Sont ensuite rappelées les difficultés auxquelles sont confrontées les filles scolarisées et est abordé le problème
du grand nombre de femmes qui meurent de complications liées à leur grossesse,
plus de 2000 chaque année au Burkina Faso

RAPPORT D'ACTIVITE

Notre action en France

5 conseils d'administration et constitution du bureau selon les nouveaux statuts : M. Mallaisy, M. Marre (présidente et vice-présidente), M. Flament et A. Martin (trésorier et trésorière adjointe), C. Demarle et D. Valade (secrétaire et secrétaire-adjointe); 2 bulletins aux adhérents, rencontre d'autres associations d'une délégation burkinabé à St Memmie, présence aux assemblées générales de Fassol et Savoirs au Burkina ; participation au festival Africa Fismes,
à la brocante et la fête des associations à Bétheny, organisation de notre quatrième randonnée .
Notre site est toujours alimenté avec les infos et bulletins
mis en ligne régulièrement

Notre action au Burkina

Les communications téléphoniques et épistolaires ne sont pas toujours faciles et nous regrettons aussi le peu de séjours de la part de notre assoc au Burkina : ce serait bien s'il y avait des membres chaque année dans les deux villages..

Parrainages

Dominique Valade, responsable parrainages sur Méguet
tient d'abord à s'excuser auprès des parrains qui peuvent regretter de ne pas avoir beaucoup de nouvelles. Mais il
est assez difficile d'avoir des renseignements, les derniers courriers datant du mois d'octobre 2010.
Il y a 58 filleules : 8 en lycée, 25 en collège, 23 en primaire
et 2 qui seraient en études supérieures. Les informations manquent de précision car les bulletins reçus n'étaient pas forcément ceux de fin d'année et certains résultats ne concordaient pas avec les indications de scolarisation. A priori, il y aurait eu 1 succès au bac et 2 au BEPC.
Environ 15 élèves doubleraient en primaire.
1 fille a été radiée car elle s'est mariée, 1 a été radiée car elle n'a pas profité de sa 2ème chance.
La responsable termine sur une note d'espoir :
un nouveau correspondant peut épauler notre intermédiaire au village et une liste de 10 filleules à parrainer vient d'arriver.

Anne-Marie Chapput, responsable des parrainages présente la situation sur Tambaga : 74 filleules dont 52 au village (35 en primaire, 17 dans le secondaire) et 22 à l'extérieur (1 en primaire, 19 dans le secondaire, 2 à l'université).

En juin 2010, 9 filleules ont eu le CEP, 1 le BEPC sur 12 candidates, aucune réussite au BAC sur 6 candidates dont 3 redoublantes, 1 a été admise à l'école de police .
Sur l'ensemble des filleules : 41 passages en classe supérieure ( 1 tableau d'honneur pour 1 fille en 6ème ), 17 redoublements et 1 filleule quitte le parcours scolaire pour raison de santé .
Pour rappel : après consultation des bulletins confirmant un manque de travail malgré plusieurs redoublements pour quelques filleules, nous avons mis en place ce que l'on appelle " la dernière chance " ,12 filles étaient concernées. N 'ayant pas obtenu le passage en classe supérieure ou l'examen , 10 ont été radiées, 1 a réintégré le cycle normal après des cours du soir, et la dernière de la liste a " sauvé" son année . 1 fille à qui nous avons offert 1 machine à coudre suite à l'obtention de son examen couture est de retour au village et exerce son métier .

Cette année, 6 filleules vont passer les épreuves du BEPC et 5 vont passer celles du BAC en juin .
Les 2 étudiantes à l'université redoublent la 1ère année
de sociologie. L'une tout de même obtenu 8 modules / 13
et dit avoir rencontré des difficultés lors des dissertations .
Il va se mettre en place 1 association d'étudiants
afin de venir en aide aux débutants .

En ce qui concerne la cotisation parrainage nous avons jugé bon d'établir 1 barème pour la subvention parrainage :
une somme différente est versée aux parents en fonction du niveau scolaire de la filleule sachant que le coût de l'inscription scolaire et des fournitures est variable d'une classe à l'autre. Nous versons donc :
CP : 15€ ( achat d'1 livre ); CE1 /CM2 : 25€ ( 4 livres );
Collège : 35€ ; Lycée et Fac : 42€
Le taux est basé sur le coût de l'enseignement public .

Pour la correspondance, il y a régulièrement des retardataires dans l'envoi de courrier , voire pas de courrier du tout et devant les demandes constatées des parrains , il a été proposé d'établir 2 dates butoir ( décembre et juin ) dans l'année pour la rédaction du courrier .

Constat à ce jour : une nette amélioration se fait ressentir car tous les parrains ont reçu 1 courrier depuis la rentrée .



" Donc parrains et marraines pour entretenir cette correspondance , nous comptons sur vous "
N.B. Pour les parrains de Tambaga, quand vous adressez un courrier ou un mandat à votre filleule, il faut retirer "Madame" devant Thérèse Oboulbiga et ajouter Oumouni entre Christophe et Yonli
Associations de femmes
A Méguet, les travaux pour le maraîchage sont terminés : 2 puits cimentés , parcelles délimitées. Les femmes vendent maintenant leurs produits : oignons, choux, tomates, poivrons
Les religieuses auraient acheté machine à coudre et fils (270 euros envoyés en janvier 2010) mais à cette date aucun justificatif malgré nos nombreux appels. 5 élèves suivent une formation couture et broderie

A Tambaga, en ce qui concerne l'extraction d'huile, les femmes éprouvent des difficultés pour écouler l'huile de sésame beaucoup trop chère ; elles se débrouillent avec le mortier pour huile arachide qui se vend bien.
Au centre de formation, les machines à coudre ont été réparées, les femmes vendent leurs produits et vont mettre une petite somme de côté chaque année pour subvenir à l'entretien du matériel.

27 femmes suivent la formation tissage et 10 la couture. Des candidates au tissage ont été refusées en raison du nombre des métiers et de la taille de la salle

La formation teinture, d'abord retardée en raison de la toxicité des produits pour les femmes enceintes ou qui allaitaient a eu lieu fin janvier et a concerné une trentaine de femmes.
Les autres activités continuent sans problème dans les deux villages : restauration, petit élevage et vente de savons.

Cantines

Pour rappel, nous aidons la cantine des 2 collèges depuis 2007 (avec parfois une interruption faute de justificatifs). Cette année, nous avons accordé une subvention de 800 euros à chaque collège.
Seulement, depuis 2 ans, nous sommes confrontés à un problème auquel nous n'avions pas pensé . En effet, notre aide a accéléré la rupture des vivres à cause du plus grand nb d'élèves inscrits et aussi par le fait que des élèves prenaient deux repas ; de plus, les établissements ne peuvent s'approvisionner que dans une centrale d'achats liée à l'état.

Projets

Notre plus gros projet serait de faire des travaux de réfection à la maternité de Tambaga (comme cela a été fait en 2004 à Méguet). Ce projet a déjà été évoqué l'année dernière mais il nous est difficile de gérer ce projet seuls et les autres associations avec lesquelles nous aurions pu travailler ont aussi leurs propres projets..

Notre autre projet serait d'aider les cantines en primaire puisque nous y avons de plus en plus de filleules; elles fonctionnaient grâce aux dotations cathwell qui tendent à disparaître et à être remplacées par dotation de l'état pour 4 mois. Notre idée serait d'attribuer une subvention comme aux collèges mais pour l'instant nous n'avons pas d'infos suffisamment fiables ni de réel intervenant pour gérer.

Le rapport d'activité est adopté à l'unanimité des membres présents et représentés

RAPPORT FINANCIER

présenté par le trésorier, Marc Flament : les comptes arrêtés au 31 mars 2011 laissent apparaître un montant de recettes de 6786,34 € (adhésions, parrainages, dons, subventions, recettes ventes et manifestations), un montant de dépenses de 9749,24 € (scolarité, frais de transport, achats artisanat, subventions aux associations de femmes, cantines)soit un solde négatif de 2963 €
Le vérificateur aux comptes ,Raymond Beaulieu, déclare qu'il peut "certifier que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière." Il invite l'assemblée générale à donner son quitus au trésorier.

Le rapport financier est adopté à l'unanimité
des membres présents et représentés.

Pour la brocante de Bétheny qui aura lieu le 2 octobre 2011, pensez dès maintenant à nous réserver bibelots, livres, capsules, objets divers dont vous voudriez vous séparer au profit de l'association.

ASSOCIATION YENNEGA
Siège Social :
1, Rue de Courcy
51450 BETHENY
Téléphone : 03.26.02.04.56
Adresse e-mail :
andaalma@wanadoo.fr
mallaisy.michele.@wanadoo.fr

Bulletin n° 16 DECEMBRE 2010

Des adhérents nous rejoignent chaque année pour financer la scolarité d'une ou plusieurs filles et se posent des questions auxquelles nous allons tenter de répondre dans ce bulletin consacré en priorité aux parrainages.

Pourquoi des filles ?
Selon l'Association Internationale du Développement, en 2006, au Burkina Faso, seulement 55% des filles étaient scolarisées.
La scolarité n'étant pas gratuite, les parents privilégient l'accès à l'école des garçons.
Les filles ne sont scolarisées que si les parents le peuvent et cela est aléatoire d'une année sur l'autre. Elles représentent une charge pour la famille qui peut éprouver le désir de les marier rapidement.
YENNEGA a donc été créée en 2003 pour faciliter
l'accès à la scolarité de certaines d'entre elles
et leur éviter le mariage forcé.
Le parrainage a d'abord concerné 16 filles à Tambaga,
puis 77 en 2004 (avec ajout du village de Méguet).
Pour cette année 2010-2011, nous en sommes à 134.

Pourquoi ont-elles des difficultés dans leur scolarité ?

Souvent, les parents ne parlent pas français. Elles vivent dans des cases, sans électricité et ne peuvent faire leurs devoirs. Elles habitent généralement loin de l'école et parfois n'ont pas de quoi prendre un repas le midi. Le matin, le soir et le dimanche, elles doivent s'acquitter de tâches domestiques ou travailler aux champs.
En raison des difficultés financières, leur scolarité peut être interrompue une ou plusieurs années ce qui explique un parcours parfois chaotique, un âge qui peut nous paraître élevé et des résultats médiocres, voire faibles.
Les classes sont très chargées (jusqu'à 100 élèves) faute de moyens (locaux et professeurs), il n'y a pas assez de manuels. La sélection est rude car dans les classes surchargées, les professeurs ne connaissent pas les élèves : blâme et avertissement sont alors attribués au vu des résultats sans tenir compte du profil de l'élève. L'élève n'ayant la possibilité de redoubler qu'une seule fois (malgré les difficultés rencontrées), les filles doivent alors se chercher un autre établissement loin de chez elles ce qui entraîne une surcharge financière et, pour nous, un suivi plus compliqué.
Cependant, certaines fournissent de grands efforts et nous pouvons compter des réussites : des filles sont devenues couturières, sage-femme, policière, institutrice, d'autres sont à l'université...


Comment les filles sont-elles choisies ?
Pourquoi une charte ?

En 2005, avec l'aide de nos relais nous avons établi une charte pour le choix des filleules et leur maintien dans le système du parrainage : nous avons décidé de "privilégier" les filles orphelines ou en lourdes difficultés financières, scolarisées à l'école primaire du village. Elles ont obligation d'être présentes aux cours, de travailler sérieusement et de correspondre avec le parrain.
Chaque année, nous procédons à l'étude des bulletins et en 2009, suite à des échecs répétés, à de mauvais résultats dus le plus souvent à un manque de travail, nous avons décidé de mettre en place la formule de la "dernière chance" : la filleule doit réussir si elle ne veut pas être radiée.
En 2009, nous avons aussi introduit trois nouvelles clauses : 2 filles par famille afin d'aider le maximum de parents, radiation automatique si mariage, aide limitée à l'âge de 25 ans.

Ce sont les responsables parrainages, en France, qui prononcent ces radiations afin de ne pas provoquer de problèmes pour nos relais.

Comment est utilisée la cotisation ?

Tout d'abord à payer les frais d'inscription, l'emprunt de manuels, l'achat de fournitures scolaires, de pétrole pour éclairage, d'un uniforme. Jusqu'à maintenant, nous envoyions la cotisation à nos relais qui la géraient en fonction des besoins.
Mais face aux questionnements de certains parents qui les soupçonnaient de garder de l'argent, à cause aussi du fait que la scolarité en primaire coûte moins cher qu'au collège ou au lycée (il faut alors plus de manuels), le Conseil d'Administration a trouvé plus équitable d'attribuer une somme en fonction d'un barème. Cette somme est fixée sur le coût de l'enseignement public car nous avons aussi constaté que de plus en plus de parents profitaient de notre aide pour inscrire leur fille dans le privé .
Une aide supplémentaire est aussi accordée aux filles qui sont entrées à l'université.

Rappel : nous avons fixé la date butoir fin juin pour l'appel des cotisations car nous devons être efficaces dès la rentrée scolaire.

Pour la correspondance, à qui s'adresser ?

Pour Méguet:
Dominique Valade 09 75 29 43 05
domi.valade@orange.fr s/c M. Alain Kaboré
B P 55 Zorgho
Burkina Faso

Pour Tambaga
Anne-Marie Chapput 03 26 54 56 71
geraldannemarie@aol.com s/c M. Christophe Yonli
ou Mme Thérèse Oboulbiga
Mission Catholique
B P 15 Diapaga
Burkina Faso

Que ce soit à Méguet ou à Tambaga, il n'y a ni bureau de poste, ni facteur, ni boite aux lettres. Il faut donc écrire à votre filleule par l'intermédiaire de la personne relais (voir ci-dessus) qui se rend dans la ville voisine (parfois plus d'une heure de trajet) pour récupérer le courrier et les colis.

Quand vous envoyez un colis, veuillez prévenir la responsable parrainage afin qu'elle prévienne notre correspondant et assure le suivi de votre envoi.
Si vous voulez envoyer un mandat, prévenez aussi la responsable et joignez un courrier au relais avec la somme envoyée et le nom de la filleule. D'autre part, nous vous conseillons de ne pas envoyer au-delà de 25 à 30 euros dans l'année, ce qui est déjà une somme conséquente.

Depuis la création de l'association, des progrès peuvent être constatés : il y a davantage de courriers entre les filleules et leurs parrains. Deux rendez-vous annuels vont être instaurés afin que les filles écrivent toutes. Il est important que tous les parrains répondent à leur filleule qui a, le plus souvent, besoin d'être encouragée.

ASSOCIATION YENNEGA
Siège Social :
1, Rue de Courcy
51450 BETHENY
Téléphone : 03.26.02.04.56
Adresse e-mail :
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Bulletin n° 15 JUIN 2010

Assemblée générale extraordinaire du 04 Juin 2010
Les nouveaux statuts envoyés à chaque adhérent ou donateur ont été adoptés à l'unanimité des membres présents et représentés.

Assemblée générale ordinaire du 04 Juin 2010
Rapport d'activité
Notre action en France

5 conseils d'administration, 2 bulletins aux adhérents, rencontres avec d'autres associations et plus particulièrement avec Maraina'Faso ( 10 étudiantes de 1ère année IUT qui font des projets pour récolter des fonds et parrainent 7 filleules) ; participation au festival Africa Fismes, à la brocante de Bétheny ,à des ventes d'artisanat ; organisation de notre troisième randonnée.
Notre action au Burkina
Les parrainages concernent 133 filles sur les deux villages : 60 en primaire, 55 au collège, 16 au lycée dont 6 en terminale, et 2 à l'université.
Depuis notre dernière assemblée générale, 2 filleules ont terminé leur formation couture ( et grâce à un don de parrain, nous avons opté pour leur acheter une machine à coudre afin de leur faciliter l'entrée dans la vie active), 18 ont obtenu le Certificat d'Etudes Primaires, 2 le Baccalauréat (3 ont échoué de très peu et il n'y a pas de rattrapage) . Il n'y a eu qu'un seul succès au Brevet des Collèges. Mais il faut dire que les effectifs des classes sont aux alentours de 80 élèves, qu'il n'y a pas vraiment de manuels scolaires, que le contrôle continu n'existe pas et que l'examen est donc un couperet.
Cependant, ces conditions difficiles ne justifient pas tous les échecs et, après consultation des bulletins 2008-2009, nous avions décidé d'accorder une dernière chance à 16 filleules qui, déjà âgées, semblent ne pas fournir tous les efforts demandés. Si à la fin de cette année scolaire, elles n'ont pas accès à la classe supérieure, elles seront radiées. En effet, en ne travaillant pas, elles prennent la place de petites qui sont dans l'attente d'être scolarisées et elles déçoivent leur parrain. D'ailleurs, nous avions déjà prononcé 5 radiations au vu des critères de notre charte.
Certaines filleules, au contraire, font le maximum pour se donner les moyens de réussir : elles passent divers concours d'entrée dans la fonction publique tout en travaillant aux champs pour vendre leur maigre récolte et payer leurs frais de dossier. De plus, si elles sont admises, elles peuvent être affectées loin de chez elles ce qui entraîne une location et des frais supplémentaires ce qui leur demande de nombreux sacrifices ainsi qu'à leurs parents.
Yennega a aussi pris la décision de ne parrainer que deux filles par famille pour aider le maximum de parents.

Les associations de femmes continuent à bien se développer.
A Méguet, l'association, composée de 120 femmes, s'adonne à la fabrication de savons, au petit commerce, à l'élevage.... et va cette année commencer le maraîchage : Yennega a financé le creusage de 2 puits maintenant cimentés, l'achat de grillage. Les parcelles sont délimitées, les cultures débuteront en août.
Les religieuses assurent une formation couture auprès d'une vingtaine de jeunes :
Yennega a financé l'achat d'une machine à coudre, de fils et de tissus.

A Tambaga, l'association composée de 23 femmes fait de la restauration, du petit commerce, de l'extraction d'huile (grâce à une formation et du matériel financés par Yennega)
Le projet de maraîchage est toujours en suspens : difficultés pour elles d'avoir un
terrain et aussi .... manque de motivation. Par ailleurs, 18 femmes suivent une formation tissage (6 ayant suivi une formation antérieure ont pu se mettre à leur compte), 6 suivent une formation couture. Elles vendent ce qu'elles confectionnent et s'entraident en cas de difficultés.
Pour rappel, pour l'année scolaire 2008-2009, Yennega a apporté une aide pour 6 mois à la cantine du collège de chacun des deux villages .
Nous n'avons reçu de Méguet aucun justificatif fiable de dépenses depuis qu'on envoie de l'argent (malgré nos demandes réitérées ). Un courrier a donc été envoyé au maire du village et à l'association de parents d'élèves. Comme nous n'avons reçu aucune réponse, aucun argent n'a été donné cette année !
A Tambaga, la cantine a commencé en février avec le solde de l'argent envoyé l'année dernière et inutilisé pour cause de ruptures de vivres. Une somme complémentaire a été envoyée en raison d'un plus grand nombre d'élèves inscrits. En fait, le système s'est faussé car des élèves prennent 2 repas aux conditions demandées ce qui accélère la rupture de vivres et pénalise les autres.
Ce problème sera discuté lors d'un prochain conseil d'administration.

L'un des projets de Yennega était de procéder, comme cela a été fait à Méguet, à la réfection de la maternité de Tambaga qui est dans un état déplorable. Il y a de tels besoins que nous ne pouvons les gérer seuls et ce projet, qui doit s'inscrire dans une action commune avec deux autres associations, est actuellement en suspens d'autant plus que les deux responsables n'exercent plus (l'une étant mutée, l'autre partie en retraite).

Le rapport d'activité est adopté à l'unanimité des membres présents et représentés.


Rapport financier

Les comptes arrêtés au 31 mars 2010 font apparaître un montant de recettes de 12 783,56 € (provenant des adhésions et parrainages, dons, subvention de la ville de Bétheny, vente d'artisanat et manifestations diverses) et un montant de dépenses de 12 288, 75 € (frais de scolarité, salaires des formatrices, aides aux femmes, achat artisanat) soit un solde positif de 494,81 €.
Actif et passif sont équilibrés et figurent au bilan pour un montant de 11 573,15 €. L'actif est constitué du seul solde disponible au compte de chèques postaux soit 11 573,15 €.
Compte tenu du montant du report à nouveau de 11 078, 34 € figurant


initialement dans les comptes et du résultat de l'exercice, le total des
capitaux propres s'élève désormais à 11 573, 15 €.
Le vérificateur aux comptes déclare qu'il peut "certifier que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière." Il invite l'assemblée générale à donner son quitus au trésorier.

L'assemblée générale décide à l'unanimité le passage de la cotisation pour l'année 2011-2012 à 50 € (5 € pour l'adhésion et 45 pour le parrainage).

Le rapport financier est adopté à l'unanimité des membres présents et représentés.

Elargissement du Conseil d'administration

L'assemblée générale accepte les candidatures de Yolène Bayle et de Francine Matthieu qui sont alors élues à l'unanimité.
Pour la brocante de Bétheny qui aura lieu le 3 octobre 2010, pensez dès maintenant à nous réserver les bibelots, livres, capsules, objets divers dont vous voudriez vous séparer au profit de l'association. Nous pouvons même aller chercher si vous nous contactez.

Un compte-rendu plus détaillé
de toutes les rencontres peut être envoyé à chacun d’entre
vous si vous le souhaitez (claudine_demarle@yahoo.fr )
(03 26 82 51 86)

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Bulletin n° 14 Décembre 2009

Cet été, des membres de l’association se sont rendus au Burkina Faso et vous rendent compte de leur séjour.

Mardi 28 juillet 2009, très tôt le matin, nous sommes sur le pied de guerre, bien décidés à partir rapidement pour rejoindre Tambaga. Notre chauffeur, Saïdou, nous attend dans un véhicule qui ne semble pas de première jeunesse mais « il n’y a pas de problème », nous assure le loueur. Paperasseries, change de notre argent, vérification huile et pneus, embouteillages : c’est déjà le milieu de la matinée quand nous quittons Ouagadougou…
Et à 14 heures, nous sommes dans la cour de la gendarmerie de Fada. En effet, on nous a dit que des coupeurs de route sévissaient entre Fada et Kantchari et qu’il était plus prudent de se faire escorter. Malheureusement pour nous, l’escorte est partie à midi, l’autre repart à 16 h, beaucoup trop tard pour nous. Mais si nous voulons, il suffit de payer 150 000 CFA (230 €) et nous avons notre protection particulière ! Nous expliquons alors que nous sommes membres d’une petite association, que nous voyageons sur nos propres deniers, que c’est une somme importante etc… Et après discussion avec notre chauffeur, nous décidons de partir. Les 150 km qui séparent Fada n’Gourma de Kantchari se font alors dans une inquiétude certaine : nous guettons, silencieux, les virages dans lesquels il faut ralentir, les bosquets, les quelques voitures qui nous dépassent. Ce serait quand même bête d’être dépouillés avant d’arriver. Mais voilà Kantchari avec son policier zélé qui veut tous nos passeports, qui nous retarde encore. Et c’est à la nuit presque tombée que notre chauffeur, contre son gré, repart vers Diapaga où nous sommes soulagés d’arriver après un trajet sur une piste rendue difficile par les pluies.
Ce n’est donc que le lendemain en fin de matinée que nous arrivons à Tambaga. Nouveau problème : où nous loger ? Nous avions prévu un hébergement mais pas de lumière et cuisine dans un état si poussiéreux que nous renonçons à la nettoyer. Il y a bien un autre endroit possible mais sans eau ! Après réflexion, nous resterons donc ici, prendrons nos repas à la mission en compagnie de Théophile Tindano et … nous nous coucherons tôt.
Les jours s‘enchaînent ensuite rythmés par les pluies parfois violentes et les rencontres avec le maire du village, le préfet, le chef, nos correspondants sur place, plus précisément Christophe Yonli et Honorine Oboulbiga, responsables des parrainages, l’association de femmes et celles du centre de formation.
Lors d’une réunion avec les filleules, nous revenons plus particulièrement sur le respect de la charte : elles doivent travailler, écrire au moins deux fois dans l’année à leur parrain. Deux ont réussi au baccalauréat et vont entrer à l’université. Mais certaines, au vu de leur bulletin, sont exclues, d’autres ont une dernière chance : elle se doivent de progresser cette année. Dans le cas contraire, leur parrainage sera attribué à une plus jeune et plus volontaire
L’association des femmes se porte bien et s’est agrandie : un groupe fait de la « restauration » et vend du dolo (bière artisanale) ; un autre extrait de l’huile avec du matériel acheté par l’association. Au centre de formation, deux ateliers poursuivent leur activité : tissage ou couture. Les femmes vendent leur production et six d’entre elles ont pu se mettre à leur compte.
Nous rencontrons l’accoucheuse à la maternité et faisons un état des lieux pour une aide éventuelle. Nous rencontrons également le proviseur et l’économe du lycée qui nous donnent le bilan de l’aide à la cantine.
A chaque fois, nous pouvons constater les résultats de l’action de Yennega. Cela se voit surtout avec les femmes qui ont acquis une certaine autonomie.
Nous avons pu participer un peu à la vie du village et pendant ce court séjour, comme les autres fois, nous avons été émus par la générosité de ces gens qui ne font qu’un repas par jour et qui nous ont offert des œufs, des volailles pour nous remercier.
C’est donc avec une légère tristesse que nous quittons Tambaga mais de nouvelles aventures nous attendent. D’abord, la voiture ne démarre pas. Heureusement, le providentiel Théophile, avec le seul véhicule du village nous tracte et au bout de quelques efforts, nous partons. Ensuite, nouvel arrêt : notre chauffeur a une crise de paludisme.... Nous sommes en pleine nature ; allons-nous redémarrer ? Ouf, tout va bien et en milieu d’après-midi, nous arrivons à Namoungou où nous attend Bruno Soubeiga, avec lequel nous avons créé l’association.

Le lendemain matin, attirés par le nom de Gorom-Gorom et son marché, nous décidons de nous offrir deux jours de tourisme. Les pistes sont praticables et Saïdou est content de rouler car à Tambaga nous n’avons pas eu à sortir du village. Mais le « véhicule fiable » ne démarre pas ! Garage, « ce n’est pas grave, il y en a pour une heure ! » Midi : « c’est l’embrayage, on n’a pas la bonne pièce, elle va arriver… demain matin. ». Nous prenons notre mal en patience, presque heureux d’être en panne ici plutôt qu’en pleine brousse ; nous en profitons pour visiter la ville, et même pour rencontrer au hasard des rues … le prince de Fada !
Deuxième jour : « il faut une autre pièce » Ras le bol ! Coup de téléphone au loueur « pas de problème, je vous envoie un autre véhicule pour midi ». Nouvelle attente. Soudain, surprise, notre véhicule est réparé mais il nous faut payer la facture ! En tout cas, le tourisme, c’est fini !
Nous prenons alors la route pour Méguet où nous attend Alain Kaboré qui nous accueille chaleureusement et se montre disponible malgré les travaux des champs à cette période de l’année. Il nous héberge dans une maison proche de la sienne. Nous nous rendons sur le terrain du futur jardin des femmes qui sera créé avec la participation financière de Yennega, lieu magnifique en cette saison des pluies. Alain nous explique que les forages doivent d’abord être faits et que cela n’est pas facile dans cette région proche du Sahel. La soirée, très conviviale, se passe avec Alain et son épouse.

 

 

 

Et le lendemain, journée chargée : visite des mines d’or, rencontre avec l’association des femmes, avec les filleules, avec les religieuses, visite de la savonnerie, du marché et repas avec le maire, Pierre Kaboré.
L’association des femmes est toujours aussi dynamique : fabrication de savons, petit commerce, élevage et elles pourront l’année prochaine commencer le maraîchage. Nous voyons les comptes particulièrement bien tenus et le matériel que nous avons acheté en parfait état.
Nous rencontrons aussi les filleules, en présence de nombreux pères, et nous leur tenons le même discours qu’à Tambaga. Nous sommes reçus par les religieuses qui forment des jeunes filles à la couture et à la broderie et nous envisageons une aide éventuelle.
Les gens de Méguet sont déçus que nous ne restions pas plus longtemps. Nous le regrettons aussi mais nous rappelons que Yennega intervient sur deux villages, que personne d’autre que nous ne va à Tambaga, (et nous n’y allons que tous les deux ans), que d’autres membres de l’association vont venir dans les mois suivants.
Et c’est le retour sur Ouaga où nous passons deux jours environ à acheter l’artisanat que nous allons rapporter et vendre au profit de l’association.
Notre séjour est terminé, nous avons vaincu les coupeurs de route, les pannes de voiture, les moustiques, les ennuis intestinaux, les pluies et les pistes difficilement praticables, la chaleur moite …. Nous n’avons fait que travailler pour l’association mais nous sommes heureux des résultats.

Anne-Marie et Gérald Chapput, Aline, Claudine et Michel Demarle

Un compte-rendu plus détaillé
de toutes les rencontres peut être envoyé à chacun d’entre
vous si vous le souhaitez (claudine_demarle@yahoo.fr )
(03 26 82 51 86)


Le temps passe, nous avons beaucoup à faire... mais certaines filleules n'ont que rarement du courrier. Elles ont besoin d'être encouragées. N'hésitons pas à leur envoyer un petit signe de temps en temps.


Pour récupérer des fonds, nous avons vendu de l’artisanat au festival Africa-Fismes, lors d'expositions en Lorraine et participé à la brocante de Bétheny.

Nous organiserons notre troisième randonnée au profit de l’association le 28 mars 2010. Alors, préparez vos chaussures de marche ! Vous serez de nouveau accueillis avec café et petits gâteaux faits maison.

Rappel : pour la brocante de Bétheny, nous récupérons capsules, vêtements, jouets, livres, meubles… (possibilité d’enlèvement par nos soins)


Les Membres du Conseil d’administration vous souhaitent
à tous une excellente année 2010.

ASSOCIATION YENNEGA
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Bulletin n° 13 Mai 2009

Compte-rendu de l’assemblée générale
du 15 mai 2009

Tout d’abord, la présidente, Michèle Mallaisy remercie les personnes présentes à notre sixième assemblée générale. Ensuite elle évoque rapidement les problèmes de la crise alimentaire dans le monde et plus particulièrement au Burkina Faso avant de donner la parole à Alain Kaboré, relais de notre association dans le village de Méguet. Une discussion intéressante s’engage alors avec les adhérents sur l‘école, les parrainages, l’association de femmes et les difficultés de vie au Burkina Faso. La question étant de savoir de quoi les Burkinabés ont le plus besoin…

Rapport d’activité

En France, il y a eu la tenue de 5 conseils d’administration, la participation au chrono champenois, à la brocante de Bétheny, au forum des associations et l’organisation de notre deuxième randonnée pédestre. Nous avons également rencontré l’association « Savoirs au Burkina » pour l’équipement de la salle commune à Tambaga et apporté notre soutien à l’association Fassol.
Deux bulletins ont été envoyés à tous les adhérents.

L’association Yennega contactée pour signer une convention avec une importante entreprise commerciale a refusé la manne proposée par volonté de rester indépendante et par crainte de se retrouver dans une situation difficilement contrôlable si les engagements de la dite société n’entrent pas dans la ligne de notre association.

Au Burkina
Les parrainages sont en légère augmentation chaque année. Neuf nouveaux parrains dont une classe de l'IUT de Reims viennent compenser les huit radiations. C'est donc 101 parrains qui nous accompagnent dans notre action en scolarisant 124 filles : 57 en primaire, 41 au collège dont 17 qui passent le BEPC, 20 dans le secondaire dont 5 qui passent le Bac, 2 en formation de couturière (dernière année) dont une qui vient d'obtenir son diplôme et travaille dans un atelier, 3 en enseignement technique, 1 en école nationale d'enseignement primaire.

Le Ca a décidé d’apporter de nouveaux critères à la charte de parrainage : l'âge limite d'aide à la scolarisation est fixé à 25 ans et le mariage de la filleule entraîne sa radiation
Ces décisions ont été prises suite à l'annonce de 9 filles mariées au moment de la rentrée scolaire (filleules âgées de 23 à 27 ans). Ces jeunes filles ont subi plusieurs échecs successifs pour finir par abandonner l'école. C'est pourquoi il nous a semblé plus constructif de parrainer en priorité des filles scolarisées en primaire, cela leur apporte une scolarité régulière voire une stimulation dans leur parcours scolaire et entraîne des résultats.
Depuis la création de l'association Yennega en 2004, nous sommes passés de 16 filleules ( d’abord sur le seul village de Tambaga) en 2004 à 124 filleules en 2008/2009.
26 filleules ont obtenu leur BEPC, une fille enseigne en école primaire depuis un an, deux filles ont obtenu leur diplôme de couture en 2008, une son diplôme à l'Ecole de la Santé en 2005 et exerce comme sage-femme en brousse. Une fille a obtenu son concours pour l'Ecole de Police (Méguet)

Sur Méguet, la moyenne d'âge des filleules en 2005-2006 était de 11 ans, pour s'élever à 13 ans en 2008-2009.
Sur Tambaga, la moyenne d'âge des filleules en 2005-2006 était de 16,5 ans pour descendre à moins de 15 ans en 2008-2009.

Informations sur les modalités de correspondance entre filleules et parrains/marraines :
Nos coordinateurs burkinabés nous font part de la réticence de certaines filles pour écrire à leur parrain car elles n'obtiennent pas de réponse. Nous rappelons donc que l’échange de correspondance est attendu de part et d'autre. L'envoi de courrier est à effectuer par le parrain.
De plus, il faut nous donner l'information lors de l'envoi d'un colis car nous pourrons suivre son acheminement et obtenir des informations concernant sa réception.

¤ associations de femmes : A Méguet, les contacts ont encore été difficiles mais avec la venue d’Alain Kaboré, les problèmes ont été vus et la situation va s’arranger. L’association de femmes qui se consacre à l’élevage de porcs, au maraîchage et à la fabrication de savons est très dynamique et autonome.
A Tambaga, les femmes ont entouré, à l’aide de leurs bénéfices, la case que nous leur avons construite et elles continuent à vendre du dolo et de la soupe. Un projet de fabrication de savon et d’extraction d’huile a été envisagé mais reporté suite à des devis « exagérés ».


centre de formation : (à Tambaga) Il fonctionne de nouveau depuis fin septembre ; nous contribuons aux salaires des formatrices et du gardien, mais les femmes sont autonomes pour l’achat des fils et tissus.

crise alimentaire : L’été dernier, le Burkina a été touché par la famine. 600 euros ont été envoyés à chaque village ce qui leur a permis d’acheter du mil et de le distribuer aux plus nécessiteux ou de le vendre à un prix social aux autres. Ils ont également reçu 2 sacs de 25 kg de complément alimentaire à donner aux enfants malnutris.

cantine : Comme les deux années précédentes, nous avons apporté notre aide aux cantines des deux collèges d’abord pour 4 mois ; ensuite, au vu de notre trésorerie, nous avons ajouté deux mois supplémentaires.
Le problème des cantines se pose également dans les écoles primaires. Dans certains villages du Burkina, les parents s’associent pour cultiver et fournir les cantines. C’est la raison pour laquelle nous aimerions intensifier le maraîchage.

Grâce à la subvention de la ville de Bétheny, nous avons pu faire partir du matériel médical, des vêtements, le complément alimentaire dans deux containers.

Nos projets sont de poursuivre la scolarisation en fonction des conditions évoquées dans la charte et l’aide aux associations de femmes, d’instaurer le maraîchage à Tambaga et de participer à la réfection de la maternité de Tambaga comme cela a été fait à Méguet à la suite de pluies diluviennes.

Le rapport d’activité est approuvé à l’unanimité.

Rapport financier

Le trésorier fait apparaître un rapport détaillé. Les comptes arrêtés au 31 mars 2009 font apparaître un montant de recettes de 9721,76 € (provenant des adhésions et parrainages, dons et soutiens, subventions, vente d’artisanat et manifestations) et un montant de dépenses de 10 965,02 € (frais de scolarité, salaires des formatrices, aides aux femmes, aides aux cantines, lutte contre la famine). Mais compte tenu du report de 12 321,60 € figurant initialement dans les comptes et du résultat de l’exercice, le total des capitaux propres s’élève désormais à 11 078,34 €.

Le vérificateur aux comptes déclare qu’il peut « certifier que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé, ainsi que de la situation financière ». Il invite l’assemblée générale à donner son quitus au trésorier.

Le rapport financier est voté à l’unanimité.
Le vérificateur aux comptes, Raymond Beaulieu, est reconduit à l’unanimité.

Marie-Alice Convard et Mireille Marre sont élues administrateurs stagiaires par l’assemblée générale.
Le bureau est réélu à l’unanimité

M. Bartholomé, conseiller municipal, nous assure du soutien de la mairie de Bétheny et se réjouit de constater le dynamisme de notre association et le grand nombre de participants à l’assemblée générale.

Les Chapput - Demarle se rendent au Burkina au mois d’août. Contactez-les pour l’envoi d’un courrier ou d’un petit cadeau à votre filleule.

ASSOCIATION YENNEGA
Siège Social :
1, Rue de Courcy
51450 BETHENY
Téléphone : 03.26.02.04.56
Adresse e-mail :
andaalma@wanadoo.fr
mallaisy.michele.@wanadoo.fr

Bulletin n° 12 Decembre 2008

La famine au Burkina
Le Burkina Faso n’a pas été épargné par la crise des céréales et la famine. Et bien que cela ne réponde pas aux objectifs de notre association, nous ne pouvions pas rester insensibles et nous avons apporté de l’aide aux deux villages de Méguet et Tambaga. Nous avons envoyé 600 euros à chaque village : du mil a pu être acheté et revendu à un prix social, voire simplement distribué aux plus démunis

Parrainages et charte de scolarité
Lors de la réception des bulletins scolaires, nous avons appris que 9 filles parmi les plus âgées se sont mariées. Certaines ont arrêté la scolarité en cours d’année. Par conséquent, le CA a décidé d’apporter quelques critères supplémentaires dans la charte parrainages :

  • l’âge limite d’aide à la scolarité est fixé à 25 ans (sauf cas exceptionnels qui pourront être examinés en CA)
  • le mariage de la filleule entraîne
    sa radiation immédiate

C’est pourquoi des réajustements sont nécessaires afin d’apporter un équilibre pour la pérennité des parrainages

La radiation est aussi possible si aucun courrier n’est adressé au parrain.
Nous tenons à rappeler que les parrains sont invités à écrire, cette correspondance est importante pour les filleules qui se sentent ainsi soutenues.
Nos collaborateurs burkinabés veillent à ces échanges ainsi qu’au suivi scolaire de chaque fille. Mais du fait de l’éloignement de certaines filleules, leur tâche se révèle parfois difficile. Notre priorité reste la scolarisation dans un établissement de proximité ; cependant un éloignement est parfois nécessaire.
En effet, au-delà de deux doublements dans le même établissement, la filleule est exclue et doit retrouver une autre structure. Son choix s’arrêtera sur une localité où un membre de sa famille ou un tuteur pourra l’accueillir. Elle peut se retrouver alors parfois à plusieurs centaines de km de son village (elle ne rentre qu’aux vacances) et bien souvent elle doit participer aux tâches ménagères afin d’acquitter ses repas ou son hébergement. Ces conditions peuvent aussi expliquer des résultats scolaires médiocres…

Responsables parrainages
Pour Méguet : Dominique Valade 42, rue du Vieux Colombier 51100 Reims (09 75 29 43 05)
Pour Tambaga : Anne-Marie Chapput 58, rue de Montlhéry 51200 Epernay (03 26 54 56 71)

 

Parrainages et renouvellements

L’année scolaire au Burkina-Faso commence en Octobre.
Nous avons constaté un décalage important entre la réception de certains parrainages et les fonds qu’il nous faut envoyer fin Août dernier délai.
Cette année, nous avons envoyé les appels de cotisation au mois de février et 19 parrains (à peu prés le même nombre que l’année dernière) n’ont pas encore réglé leur contribution. Nous en étions, au mois de novembre, à la 3ème relance, ce qui est tout à fait anormal. Nous avons donc décidé que sans réponse de leur part avant le 31 Décembre 2008, nous prendrions acte de leur volonté de quitter notre Association.
En effet, il nous faut tenir compte de nos filleules : leur trouver un nouveau parrain ne se fait pas du jour au lendemain ; d’autre part, nous ne pouvons continuer durablement de faire l’avance de ces fonds, en laissant, en plus, s’instaurer un chevauchement d’une année sur l’autre dans le règlement des cotisations.

Il nous apparaît donc nécessaire de fixer une date butoir (peut-être le 31 Août de chaque année) pour la réception des parrainages (cette proposition sera soumise à la prochaine AG).
Subventions ou indépendance ?
L’association a été sollicitée par une importante entreprise privée qui souhaitait nous apporter des fonds après signature d’une convention. Le Conseil d’administration, craignant que l’association ne perde son indépendance et soit contrainte à gérer des projets incontrôlables a préféré refuser cette manne. Nous pensons, en effet, que YENNEGA doit garder une dimension humaine et ne pas se retrouver liée à une société commerciale quelle qu’elle soit.

Container

La mairie de Bétheny nous ayant accordé des aides pour l’envoi d’un container, nous avons pu, cet été, faire partir du matériel médical, des vêtements, de la laine et surtout du complément alimentaire destiné aux nourrissons.
Mais l’acheminement par container est problématique : nous ne savons jamais précisément quand le chargement est arrivé, il est parfois longuement bloqué en douane, il faut ensuite l’évacuer rapidement et le transporter dans les deux villages ce qui augmente considérablement le coût du transport.


A vos chaussures de rando…

YENNEGA organisera, pour sa deuxième édition, une randonnée le 5 avril 2009. Notez cette date dès maintenant dans votre agenda !

ASSOCIATION YENNEGA
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Les membres du Conseil d’administration vous souhaitent de bonnes fêtes de fin d’année et vous présentent leurs meilleurs vœux pour 2009

 

Bulletin n° 8 Novembre 2006


Un Burkinabé à Bétheny

Comme ils y étaient invités, un certain nombre de parrains sont venus le 1er septembre rencontrer Saïdou Dipama, à la salle des fêtes du Petit Bétheny. Celui-ci était accompagné de Maryse Serniclay, qui l’a présenté, et d’autres administrateurs.
Saïdou est un Burkinabé ami de notre Association. Educateur lui-même, il connaît bien les problèmes de société de son pays et notamment d’éducation, d’enseignement, de santé… Durant plusieurs heures, il a répondu gentiment à toutes les questions les plus diverses que les parrains ont pu lui poser.
Il a tenu d’entrée à remercier tous et toutes pour l’aide apportée aux jeunes filles et leur permettre ainsi d’étudier et d’échapper aux mariages prématurés, réservés souvent à celles restant « à la maison ».

Les difficultés

Saïdou a fait comprendre ensuite toutes les difficultés qu’il y a à étudier pour les jeunes filles, dans une société très différente de la nôtre.

Les difficultés sont multiples, les principales sont reprises ici :
- les filleules dont les parents ne parlent pas français sont particulièrement désavantagées
- les classes sont souvent très chargées, parfois 100 élèves
- les filleules vivent dans des cases, sans électricité et ne peuvent travailler à la maison et de plus il fait noir très tôt en Afrique
- elles habitent généralement très loin du lieu de l’enseignement
- elles viennent en classe, pour la journée, sans souvent bénéficier de repas à midi
- elles doivent aller au puits pendant midi pour rechercher l’eau
- elles ont souvent accompli maintes corvées, au profit de la famille, avant de venir en classe

L’excision

La question de l’excision est venue alors rapidement en discussion. Juridiquement, l’excision est interdite par la loi, depuis 1996, mais dans les faits il faut reconnaître qu’il est difficile de la faire appliquer partout, surtout dans les territoires les plus reculés.

Les contacts

Alors des parrains ont regretté le peu de contact ou l’absence totale de contact : pas de réponse à un envoi de colis ou de courrier.
Outre les difficultés rappelées ci-dessus contribuant à cette situation, il faut rappeler que les filles sont jeunes, souvent timides ne sachant quoi écrire à leur parrain. Certaines parlent difficilement le français et leur culture et l’environnement sont réellement différents, tout le monde l’imagine bien.
Néanmoins, l’Association va essayer d’y remédier car c’est un reproche que l’on entend parfois. Saïdou, informé du problème, va s’efforcer de trouver une solution, sur place, à Méguet. Il devrait pouvoir être possible d’inviter les jeunes filles à rédiger des courriers à des moments choisis, avant le retour dans les familles.
Le maraîchage
Concernant l’action en faveur des femmes adultes, l’action entreprise par Maryse Serniclay porte ses fruits. Celle-ci a commenté les résultats du maraîchage pratiqué à Méguet avec l’Association des femmes et aussi les projets envisagés.
Le stage et les besoins mis en évidence
A la fin de la rencontre a été évoqué le séjour d’une jeune stagiaire pour conduire une étude afin d’étendre le bénéfice d’une cantine scolaire à tous les élèves
. C’est un projet à étudier.
Il a été question de réalisation de puits avec mise en place de pompe, mais là les coûts financiers semblent démesurés. Ce sera peut-être à étudier

En conclusion, le passage de Saïdou a permis de mieux faire connaître à nos parrains, les réalités du terrain dans lesquelles se développe notre action. Ceux-ci ont pu aussi rencontrer des administrateurs et échanger avec d’autres parrains

De nombreux parrains évoquent les difficultés de communiquer avec leur filleule et nous posent des questions auxquelles nous allons tenter de répondre.

A quelle adresse écrire ?

Que ce soit à Méguet ou à Tambaga, il n’y a ni bureau de poste, ni facteur. Il faut donc écrire à une boîte postale.
Quelqu’un se rend de temps en temps à Ouagadougou ou à Diapaga (deux heures de route aller-retour), récupère le courrier et les colis (il doit d’ailleurs payer pour cela) et les distribue aux filleules. Cela peut prendre du temps car elles sont parfois éloignées de leur village.

Pour Méguet, il faut écrire au nom :
de la filleule s/c Rasmani Andog Naba
Clinique Sandof
Avenue Babanbiga
09 BP 1201 Ouagadougou 09 Burkina Faso

Pour Tambaga, il faut écrire à:
votre filleule s/c Christophe Yonli
BP 15 Diapaga Burkina Faso

Que dire dans les courriers ?

Des choses simples : elles sont jeunes, ignorantes de notre civilisation ; elles ne maîtrisent pas forcément bien le français. On peut leur parler de notre famille, notre métier, notre vie quotidienne, leur poser des questions sur leur vie à elles, les encourager dans leurs études……


Pourquoi recevons-nous si peu de courrier ?

Pour les raisons déjà évoquées ci-dessus et dans le premier article : mauvaise maîtrise du français, éloignement, coût des timbres (un timbre équivaut à 10 repas !)…
Il a été décidé que les filleules seraient réunies régulièrement par l’un de nos relais, écriraient ou feraient des dessins (pour les plus jeunes). Les courriers nous seraient alors envoyés tous ensemble et c’est l’association Yennega qui prendrait en charge financièrement ces envois.
L’usage des coupons-réponses que nous avions précédemment conseillé se révèle trop difficile.

Pouvons-nous faire parvenir des cadeaux à nos filleules ?

Nous pouvons leur faire parvenir de petits cadeaux (tee-shirts, produits d’hygiène, de maquillage, stylos…..). Jamais d’argent car cela compromet l’équilibre de la famille, du village et dévalorise le travail.
Si dans un courrier, elles vous réclament un gros achat ou le paiement d’une inscription dans une école privée, nous vous demandons de ne rien faire sans contacter l’association. Le but étant de payer des frais de scolarité et non de créer un groupe de filles privilégiées.

Pouvons-nous avoir une autre filleule ? Elle est âgée, elle n’a pas de bons résultats….

La scolarité des filles étant aléatoire, l’âge n’a pas la même importance qu’en France. Leur scolarité peut avoir débuté tardivement ou avoir été interrompue pendant plusieurs mois. De plus les filles n’ont pas le temps de travailler au-dehors de l’école ou du collège : elles doivent participer aux travaux domestiques, aux travaux des champs, les parents ne voyant pas toujours la nécessité du travail scolaire. Et puis, la nuit tombe très vite et sans électricité….
Quand l’association a débuté, nous avons surtout parrainé des filles inscrites au collège, et ce, pour leur éviter le mariage forcé. Mais, maintenant, nous avons établi une charte avec les deux villages et nous avons décidé de scolariser en priorité des filles de l’école primaire afin de les suivre jusque en troisième. Nous allons aussi essayer de mettre en place un système d’études encadrées, le soir, dans un endroit où il y a un groupe électrogène, afin qu’elles puissent au moins apprendre leurs leçons.


Fête des Associations le dimanche 19 novembre 2006 à Bétheny.
Les volontaires pour tenir le stand, même une heure, peuvent le signaler à :
l’une des adresses ci-dessous.

ASSOCIATION YENNEGA
Siège Social :
1, Rue de Courcy
51450 BETHENY
Téléphone : 03.26.02.04.56
Télécopie :03.26.07.10.95
Adresse e-mail : andaalma@wanadoo.fr
mallaisy.michele.@wanadoo.fr

Bulletin n° 7 Mai 2006


YENNEGA

Cher Adhérent,

Comme l’année dernière, nous comptons sur chacun d’entre vous pour continuer l’action de l’association en faveur de la scolarisation et la formation de jeunes filles au Burkina Faso. C’est le moment de renouveler votre parrainage ou votre soutien pour la rentrée scolaire 2006-2007.

Le virement pour le suivi scolaire étant prévu pour le mois de juillet, veuillez, s’il vous plaît, nous assurer rapidement de votre participation en faisant parvenir le bulletin à l’adresse ci-dessous indiquée.

Mme Anne-Marie CHAPPUT
58, Rue Montlhéry
51200 EPERNAY

Avec tous nos remerciements                       La Trésorière

ASSOCIATION YENNEGA
PARRAINAGE Année scolaire 2006/2007

   Nom :
   Adresse :

  E-mail :

Je parraine la scolarisation d’une jeune fille et je verse la         somme de 42 €
Je soutiens l’association et je fais un don de         €
Le chèque doit être rempli à l’ordre de YENNEGA
Télécharger et renvoyer

ASSOCIATION YENNEGA
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1, Rue de Courcy
51450 BETHENY
Téléphone : 03.26.02.04.56
Télécopie :03.26.07.10.95
Adresse e-mail : andaalma@wanadoo.fr
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Bulletin n° 6 Déc 2005

 


YENNEGA

QUELQUES NOUVELLES

Les parrainages sont toujours en progression
· Rentrée 2003 16 jeunes filles parrainées
· Rentrée 2004 : 77 jeunes filles (56 sur Tambaga et 21 sur Méguet)
· Rentrée 2005 : 96 jeunes filles (65 sur Tambaga et 31 sur Méguet)

Une vingtaine de parrains sont venus nous rejoindre dans l’association cette année dont quelques-uns étaient auparavant simples adhérents.
Un Comité de parrainage est mis en place dans les 2 villages avec cette année une charte afin de cibler au mieux les filles à parrainer.
L’Abbé Bruno Soubeiga a quitté Tambaga en septembre suite à une mutation. C’est M. Christophe Yonli, coordinateur adjoint qui prend le relais avec Honorine et tous les courriers doivent lui être adressés à lui.
ACTUALITE DU BURKINA FASO

Au lendemain d’une élection présidentielle sans surprise, le Burkina Faso fait preuve d’une stabilité politique remarquée, ce qui n’est pas le cas de son voisin la Côte d’Ivoire.
Bon élève de la Banque mondiale, du FMI et de l’Union Européenne et malgré une politique économique modèle le pays ne sort pas de la misère. (Classé 175e sur 177 pays selon l’indice de développement humain)
L’économie repose trop sur une agriculture soumise aux aléas climatiques et à la variation des cours mondiaux, de coton notamment et la pauvreté semble progresser aussi inexorablement que la désertification.
Le Burkina Faso est donc très dépendant des aides extérieures et a accueilli avec satisfaction la décision du sommet du G8 d’annuler sa dette. (Sources : Le Monde du 10/11/05)

SEJOUR DE REGINE A MEGUET

Au mois de juin, Régine Bourquel, membre du Conseil d’Administration de Yennega s’est de nouveau rendue à Méguet où elle a pu faire progresser notre action. Elle nous précise que le fait d’aller plusieurs fois dans le village et de s’immerger dans la population permet une meilleure connaissance et aide à la communication : les femmes se livrent davantage . Elle a ainsi pu discuter plus facilement avec l’association des femmes qui lui a remis les comptes de l’année : elles ont toutes remboursé la somme empruntée et, en plus, elles ont pu verser chacune 5% à leur propre association.

 

Outre les soins qu’elle a pu offrir, en tant qu’infirmière, à la population, elle a également participé à la mise en place d’un comité de parrainage pour le choix des fillettes à parrainer avec instauration d’une charte à respecter. Ce comité, dont les statuts sont calqués sur le comité qui existe à Tambaga, nous servira de relais et nous facilitera le suivi de notre action

MANIFESTATIONS

Le 18 Juin 2005

Les bénévoles de Yennega ainsi que ceux du Comité de jumelage Epernay Fada N’Gourma investissent le stade Paul Chandon à Epernay pour y installer les stands: information sur les associations, ventes de produits artisanaux Burkinabés et ventes de gâteaux et confiseries réalisés par des bénévoles. Une réception à la mairie d'Epernay est donnée en présence de Jean Pierre Garuet, notre invité prestige, du maire-adjoint aux sports et à la jeunesse et Conseiller Général , Monsieur Benoît MOITTIE, des dirigeants du Rugby Epernay Champagne, ainsi que des membres des deux associations. A la fin du match avait lieu une tombola dont les bénéfices étaient pour les deux associations. (Voir programme sur le site) .Monsieur Franck LEROY, Maire d'Epernay , nous a fait l'honneur d'assister à cette manifestation et nous l'en remercions vivement.

Cette journée nous a permis de revoir les membres du comité de jumelage Epernay FADA N'GOURMA (chef- lieu de la région de TAMBAGA) avec qui nous envisageons des coopérations futures.

Le 18 Septembre 2005


Comme l'année dernière l’association installe un stand sur le site du Chrono Champenois avec exposition- vente d’artisanat burkinabé : bronzes , batiks , vétements etc
Cette année Bernard Thevenet
(ancien vainqueur du tour de France) nous a rendu visite sur notre stand

A LIRE

L’école et les filles en Afrique Marie-France Lange, ed. KARTHALA, 1998, Paris
La mise à l’école en Afrique reste difficile à appréhender en raison du manque de recul, mais néanmoins elle ne s’opère pas sans remise en cause, sans défense et sans réévaluation des statuts. Cet ouvrage collectif pose des interrogations quant aux rapports écoles /sociétés, sur l’influence de l’éducation scolaire des filles dans les rapports sociaux hommes/femmes. Ces études indiquent les limites au rôle supposé émancipateur de l’école. En effet, si l’école a permis l’émergence d’élites féminines,le statut des plus défavorisées ne s’est pas amélioré .Cependant, la mise à l’école des filles étant perçu comme un facteur de désordre social par les populations,c’est bien ce désordre social qui impose positivement une remise en cause des hiérarchies présentes
L’Afrique Sylvie Brunel, ed BREAL, 2004
Ce livre est aussi bien conçu pour les étudiants, les enseignants et le grand public. L’auteur dresse un bilan magistral des principales problématiques liées à l’Afrique en soulignant les mutations profondes que traverse le continent tant dans ses sociétés que dans ses territoires. L’auteur, professeur de géographie du développement, bien connue pour son action humanitaire montre que l’Afrique reste aujourd’hui un continent en réserve de développement en raison de ses capacités d’adaptation et de résilience remarquables.

DERNIERE MINUTE

Un Container partira début
Janvier 2006 avec le matériel que nous avons collecté.
Les membres du Conseil d’Administration vous
souhaitent, à tous,
de très bonnes fêtes de fin d’année.

ASSOCIATION YENNEGA
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Merci de nous la communiquer

Bulletin n 5


YENNEGA

Nous ne sommes pas venus à votre rencontre depuis le mois de mai, date de notre dernier courrier rendant compte de la première assemblée générale de notre association. Mais les vacances et la préparation de rentrée au Burkina ont été la cause de ce silence qui a pu vous paraître long.
Yennega est en excellente santé. Voici donc des informations qui vont vous prouver la belle vitalité de notre association.

Ces jeunes filles sont donc inscrites dans différentes écoles et collèges
ou dans le centre de formation.
Cette année, nous avons même dû embaucher une deuxième formatrice pour les cours d’alphabétisation.

Correspondance

Les nouveaux parrains ont reçu une lettre les informant du nom de leur filleule et de l’adresse à laquelle ils peuvent écrire. Les échanges sont indispensables pour la pérennité de l’association.
Mais que dire ? De quoi parler ? Il suffit d’envoyer une petite lettre en parlant de votre famille, de votre ville ou village, de votre vie quotidienne, en l’encourageant dans sa scolarité. (Vous pouvez joindre une photo). Utilisez des mots et des phrases simples car beaucoup d’entre elles ont des difficultés à comprendre le français. Vous pouvez envoyer aussi de petits cadeaux (stylos, cahiers, savons, maillots..).
Certains d’entre vous ont déjà écrit et n’ont pas eu de réponse. C’est que le timbre au Burkina coûte 4,50 CFA ce qui est l’équivalent de 3 jours de nourriture pour 4 personnes !

 

Les différentes équipes qui vont se rendre sur place vont régler ce problème en achetant des timbres qu’elles rapporteront et qui seront à votre disposition. Vous pourrez ainsi en joindre un à chaque courrier pour la réponse.

Maraîchage

Les adhésions, les dons divers et les bénéfices des manifestations nous permettent aussi d’aider les femmes à développer le maraîchage.

Ce projet, fondé sur la gestion des ressources naturelles, l’apprentissage du jardinage leur donnera la possibilité d’assurer à leurs familles et villages une sécurité alimentaire toute l’année avec un apport de légumes frais, même en saison sèche. Des graines ont déjà été envoyées (tomates, oignons, courgettes, salades, haricots verts…), mises en pépinières en mars avant la saison des pluies et l’essai a été concluant. Un deuxième envoi a été fait pour des semis en septembre et octobre. D’autres semences vont partir en décembre.

Ce projet d’installation va durer deux ans, ensuite les femmes devront s’organiser par elles-mêmes. L’association demande par ailleurs à l’Europe une aide de financement pour l’achat de matériel.

Visite de l’abbé
L’abbé Bruno Soubeiga, qui est notre lien à Tambaga, est venu en France pendant l’été : il a passé un mois à Reims où il a pu rencontrer de nombreux adhérents et assister à notre premier Conseil d’Administration. Il a pu aussi nouer d’autres contacts, notamment avec de jeunes scouts qui ont pour projet un soutien scolaire au mois de juillet.

L’association tient d’ailleurs à remercier chaleureusement la généreuse donatrice qui a payé son voyage et tous ceux qui l’ont accueilli et accompagné pendant
son séjour.

En route vers le Burkina

Trois équipes différentes vont se rendre (à leurs frais, bien évidemment) dans les mois qui viennent à Méguet et Tambaga pour se rendre compte des réalisations et mettre en place d’autres projets. Nous vous en informerons dans un prochain bulletin.

Manifestations

Il nous faut nous faire connaître, il nous faut aussi de l’argent. D’où notre participation à des manifestations : match de rugby à Epernay avec la présence de Jeff Tordo, ancien capitaine du XV de France, Chrono Champenois, Fête des associations et brocante à Bétheny. Les adhérents et parrains se sont mobilisés pour vendre produits artisanaux et gâteaux, ce qui nous a rapporté des bénéfices appréciables.

Transport du matériel

Nous avons accumulé du matériel divers mais toutes les pistes que nous explorons pour en assurer l'envoi se révèlent beaucoup trop coûteuses.

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