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Bulletin n°
22 JANVIER 2014
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S'il nous fallait encore
justifier les objectifs de Yennega en direction des femmes,
voici un extrait de la conférence de MMe Haridiata
Dakouré (sources Wildaf /Burkina, 2013)
La situation de la Femme au Burkina Faso
Droits politiques
Les femmes sont à la périphérie du
pouvoir de décision malgré leur poids démographique
et électoral important ainsi que leur forte présence
dans la vie quotidienne. En effet, leur contribution au
développement ne s’est pas traduite par une
amélioration de leur accès aux ressources
et au pouvoir de décision. Cet état de fait
installe les hommes dans une position confortable où
ils définissent les règles du jeu et par conséquent
imposent facilement leurs décisions. Les femmes sont
sous représentées dans les instances de direction
des partis politiques, des syndicats, au niveau du pouvoir
législatif, exécutif, du commandement territorial
et local.
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Les femmes éprouvent
énormément de difficultés pour accéder
à l’emploi, à la terre (la bonne terre),
au crédit , au matériel de production et à
la technologie. Dans le secteur agricole, elles sont maintenues
dans les aspects non monétaires de la production
vivrière dont elles constituent les actrices principales.
Dans le secteur industriel dans l’ensemble, le manque
de qualification professionnelle et technique ainsi que
l’analphabétisme font des femmes des ouvrières
journalières, employées aux tâches les
plus pénibles et les plus rebutantes, en somme une
main d’œuvre à bon marché, dans
un environnement où elles ne cessent d’essuyer
chantage et harcèlement surtout sexuel.
Par la force des choses (crise économique, mari immigré,
famille monoparentale ou autre), beaucoup de femmes sont
devenues chefs de famille sans pour autant jouir des avantages
ou de la reconnaissance que confère ce statut.
La discrimination faite aux femmes au plan économique
amène aujourd’hui à parler de féminisation
de la pauvreté. En fait en terme de rapport budget
/ temps, la richesse qui revient aux femmes est inversement
proportionnelle à leur niveau de production. Les
femmes travailleuses ne peuvent ni percevoir des allocations
familiales, ni prendre en charge leurs enfants ou mari (imputation
budgétaire) ni bénéficier d’une
baisse de leur fiscalité.
En milieu rural outre l’insuffisance des infrastructures
sanitaires, voire le manque dans certaines localités,
il convient d’ajouter l’éloignement des
centres de soins lorsqu’il en existe, la rareté
des moyens de transport et le coût des médicaments
hors portée des populations dont le niveau de revenus
restent encore bas.
La mortalité maternelle reste toujours très
élevée. En 2008, elle était encore
de 307 décès pour 10 000 naissances (source
Amnesty International)
Droits sociaux et culturels
Les conditions socioéconomiques, sociologiques et
socioculturelles déterminent souvent la faible participation
des femmes à la vie économique et publique.
Au niveau de l’accès à l’éducation,
la population scolarisable des filles est de loin supérieure
à la population scolarisée, et au fur et à
mesure qu’on avance dans le circuit éducatif,
les déperditions scolaires sont plus importantes
chez les filles que chez les garçons. L’âge
précoce au mariage, très précoce même
chez certaines ethnies ne milite pas en faveur d’un
maintien des filles à l’école. L’analyse
de la situation des femmes au Burkina Faso montre que les
discriminations à l’égard des femmes
sont récurrentes. Les rapports homme / femme sont
entachés de la relation dominant / dominé.
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Au niveau de la santé, on assiste à
une précarité des conditions de santé de
la mère et de l’enfant liées aux charges
de travail, aux grossesses multiples et rapprochées,
aux maladies telles le paludisme, les infections respiratoires
aiguës, les diarrhées, le VIH/SIDA etc. La situation
sanitaire des femmes se caractérise par une mortalité
et une morbidité encore plus élevées. Les
causes directes telles que les hémorragies et les infections
sont responsables d’environ 72% des cas de décès
maternels. Par ailleurs, il est établi que 55% des femmes
enceintes sont anémiées. Sur l’ensemble
du pays, seulement 38,4% des femmes enceintes subissent une
consultation prénatale. A cause des accouchements dans
les conditions d’hygiène défectueuses, le
taux de mortalité prénatale était de 26
pour 1000 en 1995. Les facteurs explicatifs de la situation
sanitaire des femmes relèvent, en plus de l’ignorance
et de la pauvreté, du fardeau des activités domestiques
ainsi que de pratiques traditionnelles néfastes, de l’insuffisance
des mesures d’assainissement et de fourniture d’eau
potable.
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Quelques infos pratiques
à destination des parrains pour envoi de courrier,
colis, mandat:
où écrire ?: pour Meguet : s/c M. Alain Kaboré/
nom et prénom de la filleule/ BP 55 Zorgho/ Burkina
Faso
pour Tambaga: attention changement d'adresse depuis quelques
mois:
AASPFCT /nom et prénom filleule/BP 05 Namounou /Province
de la Tapoa/Burkina Faso.
Correspondants parrainages à contacter après
chaque transfert (colis ou mandat)afin d'en assurer le suivi.
Pour Meguet: Dominique Valade 09 69 80 19 61 /domi.valade@orange.fr
Pour Tambaga: Anne-Marie Chapput 03 26 54 56 71/ geraldannemarie@free.fr
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Quelques conseils:
Mandat: il ne doit pas excéder 30 € afin de
ne pas perturber l'équilibre au sein de la famille
et" des villageois."
Colis : il peut contenir tee-shirt, pantalon , sweat, accessoires
de coiffure, produits de toilette, lampe de poche,
trousse, sac à dos souple.
Courrier : Sachez que Yennega exige 2 courriers/an de la
part de la filleule ( même si cela est parfois difficile
) et la réciproque est souhaitable. A ce jour, certaines
attendent un échange.
Cela n'est pas simple à établir mais s'avère
pourtant nécessaire, chaque filleule a besoin d’être
encouragée.
Vous pouvez décrire le quotidien, la famille ( agrémenter
de photos),la région, situation climatique ...
Attention ! Si dans un courrier, la filleule réclame
un gros achat ( vélo) ou de l'argent ( inscription
pour école privée), ne rien faire sans contacter
Yennega !
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YENNEGA organisera sa septième
randonnée le 6 avril 2014 au départ de Fontaine-sur-Ay
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Bulletin n°
21 JUILLET 2013
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Assemblée générale
du 31 mai 2013
10 ans que YENNEGA a été créée
! La Présidente , Michèle Mallaisy, le rappelle
en soulignant le bilan positif si l'on se réfère
au nombre toujours croissant de filles parrainées,
aux aides apportées aux femmes et aux actions menées
dans nos deux villages. Et même si nous ne pouvons
lutter contre les mauvaises récoltes, la déscolarisation
des enfants, la misère parfois criante, la crainte
de difficultés politiques, notre association, si
petite soit-elle, permet à des filles et femmes du
Burkina Faso de vivre mieux et d'envisager un avenir meilleur.
RAPPORT D'ACTIVITE
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5 conseils d'administration,
2 bulletins aux adhérents, page du village Tambaga
réactualisée sur le site ; participation à
une réunion de Reims-Métropole sur un partenariat
au niveau de l'eau (le village de Méguet est concerné),
à Africafismes, à la brocante de Bétheny,
à la journée des associations ; rencontres
avec d'autres association et les étudiantes de l'IUT
; organisation de notre 6ème randonnée
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Notre action au
Burkina
Parrainages
Dominique Valade, responsable des parrainages
sur Méguet :
"Nous connaissons depuis plusieurs mois de gros soucis
dans l’acheminement du courrier et des colis. A ce
jour nous avons 56 filleules parrainées à
Méguet contre 60 l'an passé . L'explication
: ou elles étaient en sursis l'an passé et
n'ont pas assuré leur passage dans la classe supérieure
ou elles ont quitté l'école de leur plein
gré.
Ces 56 filleules sont réparties comme suit : 22 en
primaire, 22 au collège, 8 au lycée et 4 à
l'université
Au niveau des résultats nous avons eu 1 succès
au bac pour une qui se présentait, 3 succès
au BEPC (sur 4) et 2 Primaires ont obtenu le CEP
Les parrains qui ont des filleules en CM 2 ont pu remarquer
qu'elles redoublaient même quand les résultats
étaient corrects. Il semblerait qu'il y ait des problèmes
de place en 6ème et qu'on les maintienne un peu plus
longtemps en primaire.
Voilà pour les résultats scolaires ; un bon
nombre d'entre vous ont reçu les bulletins et un
courrier au mois de Septembre, toutes les filleules ayant
écrit une lettre. Hélas, rien depuis, malgré
l'obligation de 2 courriers par an. Le responsable sur place
trouve très difficile de joindre toutes les filleules
qui sont assez dispersées pour pouvoir faire un envoi
groupé
2 parrains, dont un parrainait 4 filleules, nous ont fait
faux bond et l'association a dû prendre en charge
la scolarité de ces filles Un autre point un peu
décevant : nous avons voulu instaurer des cours de
soutien pour nos filleules comme cela se fait à Tambaga.
Mais face aux exigences des enseignants, à une mauvaise
"interprétation" de nos consignes, nous
n'avons pu mener à bien cette expérience.
Peut-être l'année prochaine...
Et je vais finir en remerciant l'équipe de l'IUT
qui s'investit beaucoup pour Yennega (apport de 900 €
cette année grâce à des manifestations),
et qui parraine également 7 filleules."
Anne-Marie Chapput, responsable des parrainages sur Tambaga
Bilan scolarité 2012 : 5 admises sur 12 au CEP, 4
sur 9 au BEPC, 2 sur 7 au BAC ; 18 redoublements ; 7 radiations
dont 4 suite à un sursis, 1 filleule en concubinage,
1 filleule qui n’a pas donné de nouvelles pendant
1 an, 1 filleule qui a eu 25 ans et dont la scolarité
s’est terminée avec le bac en poche
Rentrée 2012/ 2013
72 parrainages dont 7 nouvelles filleules, prises en charge
par 60 parrains dont 3 nouveaux : 23 filles en primaire,
44 dans le secondaire dont 2 en terminale et 2 en troisième,
1 filleule à l’ENEP « Ecole Nationale
Enseignement Primaire »( 2 années de scolarité),
1 filleule à l’Ecole Nationale de l’Administration
et de la Magistrature (Pour ces 2 filleules dont le coût
de la scolarité est élevé, YENNEGA
a décidé d’apporter une aide financière),
3 filleules en FAC ( 1 fin de 1ère année d’Economie
et 2 en fin de 2ème année de Sociologie).
Les cours de soutien ont été renouvelés
cette année. Pour éviter que les lacunes ne
s’accumulent et sur demande du responsable de l’association
de Tambaga et des professeurs, le CA après étude
a décidé d’étendre ces cours
à d’autres classes, à savoir de la 6ème
à la 4ème.
Pour rappel 3 disciplines sont dispensées : français,
maths et sciences physiques ; soit 2 heures par matière
et par semaine, 27 filleules en ont bénéficié.
Création de l’association jumelle à
Tambaga en 2004
Les statuts de cette association n’ont jamais été
modifiés depuis cette date malgré le départ
du coordinateur principal en 2005.
L’Etat a donc demandé la dissolution de l’association
fin 2012 car celle-ci n’était plus conforme.
Une nouvelle association vient d’être créée,
ses statuts ont été déposés
au Journal Officiel, nous attendons le récépissé
du dépôt (posté en mars).
M YONLI Christophe en est le président, fonction
qu’il a exercée pendant plusieurs années
dans la précédente association. Honorine et
Thérèse, nos coordinatrices depuis 2004, sont
également présentes dans la nouvelle équipe.
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- Le bureau a été élargi,
les taches devraient être mieux réparties, ce
qui devrait apporter un plus dans les rapports avec YENNEGA.
Tableau d’honneur depuis l’origine de l’association
5 bachelières dont 4 poursuivent en études supérieures,
plus une suite à un concours, 2 institutrices, 1 sage-femme,
1 en école de police, 3 couturières, 1 secrétaire
!!!
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Associations de femmes
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Dans les 2 villages, les
femmes sont maintenant autonomes et continuent à
pratiquer un peu d'élevage, de commerce, du maraîchage
et la fabrication de savons à Méguet ; un
peu de commerce et "restauration", extraction
et vente d'huile, couture et tissage à Tambaga où
va également démarrer du maraîchage
au mois de septembre.
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La salle d'accouchement
de la maternité de Tambaga a été carrelée.
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Depuis 2007, une aide aux
cantines était attribuée aux lycées
de Méguet et Tambaga. Cette année, le Conseil
d'Administration a pris la décision de ne rien verser
au lycée de Méguet qui ne veut pas respecter
nos règles. En revanche, une subvention de 800 €
a été envoyée au Comité de gestion
de l'école primaire afin d'y instaurer une cantine.
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Nous avons donc comme projets
la poursuite des parrainages, l'aide aux cantines si possible,
le maraîchage à Tambaga (devis agréé
par dernier CA) et d'autre aides éventuelles aux
femmes si des propositions sérieuses nous sont faites.
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présenté
par le trésorier , Henry Servagnat : les comptes
arrêtés au 31 mars 2013 laissent apparaître
un montant de recettes de 12 454,05 € , un montant
de dépenses de 9658,97 € soit un solde positif
de 2795,08 €.
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Le trésorier tient
à remercier la mairie de Bétheny, représentée
par Madame Delage, pour la subvention annuelle accordée
à notre association.
Le vérificateur aux comptes, Raymond Beaulieu, certifie
que " les comptes annuels lui ont paru réguliers
et sincères " et invite l'assemblée générale
à donner son quitus au trésorier.
Sur proposition d'un adhérent, l'assemblée
générale décide d'ouvrir un compte
épargne, non pas pour faire des bénéfices
mais pour profiter des quelques intérêts qui
pourraient éventuellement financer un parrainage.
Le rapport d'activité et le rapport financier sont
adoptés à l'unanimité des membres présents
et représentés.
A l'unanimité des membres présents
et représentés, les montants de l'adhésion
et du parrainage ne sont pas modifiés.
APPEL A CANDIDATURES ET RENOUVELLEMENT DES MEMBRES SORTANTS
Cinq membres sont sortants et demandent leur
renouvellement : Yolène Bayle, Marie-Alice Convard,
Mireille
Marre, Annette Martin et Dominique Valade.
Le renouvellement des membres sortants est adopté à
l'unanimité
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Bulletin n°
20 JANVIER 2013
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Nous avons décidé
d'axer ce bulletin sur deux actions de notre association.
Si la scolarisation et l'aide aux femmes sont nos priorités,
nous avons aussi la volonté d'apporter de meilleures
conditions de vie aux femmes et aux enfants de ces deux
villages.
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Accouchement et santé
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En 2004, Yennega a financé
la réfection de la maternité de Méguet
qui avait beaucoup souffert de pluies diluviennes. En 2012,
Yennega a financé les travaux de carrelage de la
salle d'accouchement de la maternité de Tambaga.
"Depuis plusieurs années, le gouvernement burkinabé
consacre des efforts certains à la réduction
de la mortalité infantile. En 2006, les autorités
décidaient non seulement de subventionner le coût
des soins de santé maternelle à hauteur de
80%, mais aussi d'accorder la gratuité des soins
aux femmes les plus pauvres. Dans le même temps, le
personnel médical qualifié augmentait, des
centres de soins primaires s'implantaient sur tout le territoire
et une stratégie nationale de planification familiale
était mise en place.
Pourtant, si ces mesures ont contribué à la
réduire, la mortalité maternelle reste toujours
très élevée. En 2008, elle était
encore de 307 décès pour 10 000 naissances.
"( Lettre d'Amnesty international, juillet 2010)
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Quelques chiffres
(sources : Unicef et banque mondiale de données)
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Population de - de 15 ans
(2011) 45,8 %
Population de + de 64 ans 2,5 %
Espérance de vie 53,70 ans
Mortalité infantile (2012) 79,84 ‰
Mortalité des - de 5 ans (2010) 176,6 ‰
- Nous aurions souhaité vous donner
des informations plus précises sur les conditions d'accouchement
dans nos villages mais elles tardent à venir. Peut-être
les aurons- nous pour notre assemblée générale...
- Toujours dans le but de venir en aide aux
jeunes accouchées, nous avons l'intention d'envoyer
brassières, petites couvertures, bonnets, petits chaussons
aux deux maternités. Alors, si vous en avez le temps,
à vos aiguilles !
- Cantine et école
"Ventre affamé n'a pas d'oreilles."
Il faut rappeler que beaucoup d'élèves dont
le logement est excentré du collège ( le trajet
à pied pouvant parfois aller à 4,5 km) ne
bénéficient pas d'un repas le midi.
C'est pourquoi, depuis 2007, l'association a la volonté
d'aider le maximum des élèves des collèges
de Méguet et Tambaga à avoir au moins un repas
par jour. 1 plat est en principe acheté 75 CFA (soit
0,12 €).
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Cette décision a été prise par le CA
suite à une étude menée par nos correspondants
burkinabés, les représentants des collèges
et le résultat d'un sondage auprès des élèves
pouvant apporter une contribution de 50 CFA. Yennega a versé
à titre expérimental une subvention de 800 €
permettant à un bon nombre d'élèves de
bénéficier de ce tarif. Nous avons poursuivi
cette aide annuelle grâce à nos diverses manifestations.
Notre action vient en complément de la dotation de
l'Etat qui n'est pas importante.
Un repas est composé de riz gras ou de pâtes,
haricot, sardine, sauce tomate. La viande est quasiment absente
sauf en cas de subvention complémentaire. Les plats
sont préparés par des cantinières rémunérées
en principe par l'établissement et les élèves
prennent les repas dans la cour du collège.
Un tableau détaillé des abonnements à
la cantine nous parvient en fin d'année. A Tambaga,
c'est en moyenne 19 000 plats servis durant 4 mois (de février
à mai) soit 237 repas /jour. Avant notre participation,
seule une soixantaine d'élèves mangeaient à
la cantine. Pour Méguet, suite à notre visite
sur le terrain en mars 2012, nous n'avons pu trouver un accord
avec les responsables concernés pour un accueil plus
élargi des élèves. Le Ca a donc décidé
de reporter les aides vers l'école primaire. Une étude
est en cours.
- 6ème randonnée de
Yennega le dimanche 7 avril 2013 dès 8h30 au départ
de Fontaine-sur-Ay
- Le Conseil d'administration
remercie chaleureusement des étudiantes de l'IUT qui
non seulement financent la scolarité de 7 filleules
mais de plus ne ménagent pas leurs efforts pour organiser
des manifestations (ventes de boissons et gâteaux, soirée
étudiante, emballages cadeaux...) qui leur permettent
de récupérer des fonds au profit de Yennega.
- ASSOCIATION YENNEGA
1, rue de Courcy
51450 Bétheny
téléphone : 03 26 02 04 56
andaalma@wanadoo.fr
mallaisy.michele.@wanadoo.fr
- Le Conseil d'Administration souhaite à
tous ses adhérents et donateurs une très bonne
année 2013 .
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Bulletin n° 19 MAI 2012
-
Assemblée générale
du 30 mai 2012
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La Présidente,
Michèle Mallaisy , remercie les membres
présents, et présente les excuses de Mr Le
Maire de Fontaine-sur-Ay. Mireille Marre, la Vice-Présidente,
évoque la situation très instable, dans son
ensemble, en Afrique. Pour le moment, le Burkina Faso est
relativement calme, mais il faut être très
vigilant
Il y a eu des élections législatives et municipales
ce mois-ci. Le pays est pauvre, et malgré la volonté
de tous, son essor reste lié à la faiblesse
de ses ressources naturelles : son enclavement, la rudesse
du climat, le faible accès pour sa population à
l’eau potable, aux soins de santé, à
l’éducation. A cela il faut ajouter des causes
exogènes tels les cours du coton et de l’or
pour l’exportation, et le prix du pétrole et
des produits alimentaires pour l’importation.
- L’éducation scolaire
est une des priorités pour le gouvernement. Quelques
chiffres pour les prochains examens de fin d’année
:
- BEPC le 5 juin : 143.657 candidats
- Le même jour aura lieu le BEP avec 9.232 candidats,
le CAP avec 4.422 candidats
- BAC le 21 juin : 49.492 candidats.
Tout cela nous l’avons ressenti et vu lors de notre
voyage en mars dernier. L’accueil fut chaleureux tant
à Tambaga qu’à Méguet. Nous avons
pu rencontrer les autorités civiles, religieuses, tous
nos correspondants locaux et récolter les derniers
renseignements . C’est aussi en allant sur le terrain
qu’on réalise combien nos deux pays sont différents
et que beaucoup reste à faire.
- Notre rôle à nous,
c'est d’aider les jeunes filles à s’élever
dans la société, à pouvoir vivre tout
simplement, tout en respectant leurs coutumes.
C’est l’objectif de notre association. Parrainer
un enfant, certes, c’est un acte financier qui peut
nous donner bonne conscience, mais c’est aussi une action
d’accompagnement tout au long de la scolarité
qui peut aller jusqu’à l’université
et au-delà. C’est un parcours qui peut être
long mais qu’il faut assumer. Les communications entre
parrain-marraine et filleule ne sont pas toujours faciles,
nous devons assurer une certaine régularité,
cela ne nous demande pas beaucoup d’efforts, et pour
elles, c’est loin d’être facile.
- RAPPORT D'ACTIVITE
- Notre action en France
5 conseils d'administration, 2 bulletins
aux adhérents, 2 pages réactualisées
sur le site (motivations et parrainages) ; celle sur les villages
devrait l'être prochainement avec l'aide des élus,
participation à la brocante de Bétheny, au forum
alternatif mondial de l'eau ; organisation de notre 5ème
randonnée qui fut un franc succès
(417 marcheurs) ; contacts avec les autres associations et
échanges d'infos ; collaboration avec Maraina Faso
(étudiantes de l' IUT qui parrainent 7 filles à
Méguet et récoltent des fonds pour Yennega).
- Notre action au Burkina
- Parrainages
Dominique Valade,
responsable des parrainages à Méguet :
Tous les parrains ont eu le bulletin de fin d'année
2011, un courrier en juillet et un en janvier. Il y a eu 2
succès au bac sur 3, 2 succès sur 3 au BEPC,
1 au CEP, 4 exclusions après échec mais 3 filles
ont pu être réintégrées et 1 a
abandonné, 10 redoublements dont 3 au lycée,
4 au collège et 3 en primaire.
Il y a, pour l'année scolaire 2011-2012, 59 filleules
(24 en primaire, 26 au collège, 6 au lycée et
3 à l'université). 4 nouvelles filleules ont
pu être scolarisées grâce à 4 nouveaux
parrains que Dominique souhaite voir longtemps avec nous.
Elle remercie aussi les étudiantes de l'IUT pour le
soutien qu'elles nous apportent.
- Anne-Marie Chapput,
responsable des parrainages à Tambaga :
3 filleules sont maintenant des adultes qui, grâce au
parrainage, sont indépendantes : sur 2 qui ont suivi
une formation couture, l'une exerce à Ouagadougou,
l'autre s'est mise à son compte au village. Une autre
est secrétaire à Ouagadougou.
Cela fait quelques années que les résultats
aux examens sont médiocres (aucune réussite
au BEPC en 2011, 1 succès au bac sur 5, 20 redoublements).
C'est pourquoi, sur proposition de Monsieur Yonli et après
étude en CA, des cours de soutien ont été
dispensés par des enseignants du lycée en français,
maths et physique aux élèves de 3ème,
plus philo en terminale. Malgré les tâches ménagères
qui s'ajoutent à la journée scolaire, les filles
ont suivi assidûment les cours de janvier à mai
(2h par semaine de chaque discipline) et ont été
satisfaites de pouvoir travailler en petit groupe. Des annales,
qui seront transmises d'année en année, ont
aussi été achetées.
Il y a pour l'année scolaire 2011-2012, 73 filleules
dont 3 nouvelles (23 en primaire, 42 dans le secondaire, 3
à l'université). 7 filleules sont en sursis.
Il est parfois difficile, pour la coordinatrice, de récolter
les courriers des plus petites. Anne-Marie a proposé
qu'un tutorat soit instauré : une plus grande aidera
une plus petite.
Dans les deux villages, des filleules nous ont signalé
n'avoir que rarement voire jamais des nouvelles de leur correspondant.
Les deux responsables des parrainages insistent de nouveau
sur ce point : les filleules n'attendent pas seulement que
leur année scolaire soit payée ; elles souhaitent
vivement un échange qui serve à tisser des liens,
qui les encourage dans leurs difficiles conditions de vie
et de scolarité.
Les responsables rappellent aussi que les parrains doivent
les prévenir quand ils envoient un colis ou un mandat
afin qu'elles puissent effectuer un suivi.
- Associations des femmes
- A Méguet, le maraîchage a très
bien marché et les femmes vendent leurs produits :
oignons, choux, tomates... Le petit commerce fonctionne bien
de même que la fabrication de savons . L'association
est composée de 120 femmes et elle existe depuis 2002
(avant création de Yennega). Nous n'intervenons qu'en
fonction de leurs demandes.
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A Tambaga, 14 femmes suivent la formation
couture (elles écoulent leur production) et 28 la
formation tissage (sur 14 métiers). La formation
teinture leur a beaucoup servi : elles peuvent maintenant
varier les couleurs, travaillent sur commande et fonctionnent
avec une caisse commune qui leur permet de subvenir aux
réparations pas trop lourdes et à l'aide ponctuelle
si l'une d'elles a un problème. Mais l'engouement
est tel que depuis 2ans un grand nombre de femmes se sont
installées à leur compte et cela a entraîné
en contrepartie la baisse du coût du pagne (7500 CFA
au lieu de 9000).
Elles continuent à pratiquer la petite restauration,
la vente de dolo une fois par semaine, et l' extraction
d'huile
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Cantines
Pour rappel, l'association Yennega aide les cantines des
collèges des deux villages depuis 2007 et ce, en
direction de tous les élèves, pas seulement
en direction des filles parrainées. En effet, chaque
établissement reçoit de l'état une
subvention en vivres mais insuffisante pour toute l'année
scolaire.
A Tambaga, pour l'année 2010- 2011, grâce à
notre aide (800 €) 19 761 plats ont été
servis sur 78 jours d'octobre à mars. A été
mis en place un système de tickets pour que des enfants
ne prennent pas plusieurs repas au détriment des
autres. Ensuite, il y a eu rupture de vivres (paradoxe lié
au succès de l'aide). 2 cantinières sont payées
sur frais de fonctionnement du lycée.
A Méguet, notre subvention de 800 € a servi
intégralement à l'achat de vivres pour la
fin de l'année (pâtes, riz, maggi, huile, tomates,
savon). 6072 plats ont été servis pour 92
rationnaires par jour sur 66 jours. La cantine ne fonctionne
donc que pour ces élèves qui ont les moyens
de se payer le repas (parfois 2) : cela ne correspond pas
à nos objectifs (offrir une aide au maximum d'élèves
pour qu'ils aient au moins un repas par jour) et, malgré
une discussion pendant notre séjour, nous avons été
confrontés à une absence de volonté
de changement. Les 2 cantinières sont payées
grâce à la participation des élèves.
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Projets
C'est évidemment la poursuite des parrainages, l'aide
aux cantines avec peut-être une aide en primaire,
surtout à Méguet, au détriment du collège
puisque nos objectifs n'y sont pas respectés.
Et c'est enfin le carrelage de la salle d'accouchement de
la maternité de Tambaga déjà évoqué
lors de l'AG de l'année dernière. Cette fois-ci,
après moult démarches, nous avons enfin les
devis qui correspondent à nos demandes ; le dernier
ca a donné son accord ...
Le rapport d'activité est adopté à
l'unanimité des membres présents et représentés.
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RAPPORT FINANCIER
présenté par le trésorier, Marc Flament
: les comptes arrêtés au 31 mars 2012 laissent
apparaître un montant de recettes de 8681 € (adhésions,
parrainages, dons, subventions, recettes ventes et manifestations),
un montant de dépenses de 6111 € (scolarité,
remboursement de frais au Burkina, achats artisanat, subventions
aux associations de femmes, cantines, frais de fonctionnement)
soit un résultat positif de 2569,33 €
Le vérificateur aux comptes, Raymond Beaulieu, déclare
qu'il peut "certifier que les comptes annuels sont
réguliers et sincères et donnent une image
fidèle du résultat des opérations de
l'exercice écoulé ainsi que de la situation
financière." Il invite l'assemblée générale
à donner son quitus au trésorier.
Le rapport financier est adopté
à l'unanimité des membres présents
et représentés.
A l'unanimité des membres présents
et représentés, le montant de l'adhésion
et du parrainage ne sont pas modifiés.
-
APPEL A CANDIDATURES ET RENOUVELLEMENT
DES MEMBRES SORTANTS
Trois membres demandent à être sortants : Marc
Flament, Francine Mathieu et Guillaume Martin. Trois membres
sortants, Anne-Marie Chapput, Claudine Demarle et Michèle
Mallaisy demandent leur renouvellement.
Karelle Huby et Henry Servagnat demandent à entrer
au Conseil d'administration de l'association.
Ces deux candidatures et le renouvellement des membres
sortants est accepté à l'unanimité.
L'association YENNEGA
tient à remercier les membres sortants pour l'aide
qu'ils ont apportée et plus particulièrement
Marc Flament qui a exercé la lourde tâche de
trésorier pendant 5 ans..
ASSOCIATION YENNEGA
Siège Social :
1, Rue de Courcy
51450 BETHENY
Téléphone : 03.26.02.04.56
Adresse e-mail :
andaalma@wanadoo.fr
mallaisy.michele.@wanadoo.fr
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Bulletin n° 18 JANVIER 2012
-
Pour débuter l'année
2012, nous avons recueilli le témoignage de l'une
des filleules parrainées par l'association : elle
nous raconte une de ses journées dans son village.
Cette journée se déroule à Méguet
mais elle pourrait tout aussi bien se dérouler de
la même façon à Tambaga ou dans tout
autre village du Burkina.
-
Bonjour, je m’appelle
Nadège Andog Naba, je vis au Burkina Faso ; mon père
est décédé il y a très longtemps,
je suis en cinquième au collège de Méguet.
Je vis avec ma mère et mes trois grandes sœurs
ainsi qu’avec la deuxième coépouse de
mon père et ses filles ; la troisième coépouse
a préféré repartir à Ouagadougou
à la mort de mon père.Ma mère travaille
beaucoup.
Le matin, je me lève à 5 h30, peu avant le
lever du soleil, et avec elle je vais chercher l’eau
au forage à 3 kilomètres avec une brouette
et un bidon de 50 litres, la pompe est manuelle et c’est
dur de rentrer à la maison.
Mes sœurs ont été ramasser du bois pour
préparer le petit déjeuner en allumant le
feu, quand il y a quelque chose à manger... riz,
mil ou insectes.
Je pars aussitôt au collège car les filles
doivent faire le ménage et nettoyer les tableaux
sur lesquels le maitre écrit à la craie.J’ai
de la chance car le collège n’est pas loin
pour moi ; j’ai des copines qui font 5 a 10 kilomètres
à pied pour l’atteindre tous les jours .
Les cours commencent à 8 heures, nous sommes entre
90 et 120 élèves par classe. Les tables sont
faites pour 3 élèves, seul celui du milieu
a le livre et il faut suivre sur le livre ou le tableau
.Le midi on a ou pas à manger en fonction des dons
de l’état et de ce que nos parents peuvent
payer.Le soir on rentre vers 18 heures, il fait déjà
nuit ; les corvées familiales nous attendent et pour
faire les devoirs c’est très difficile sans
électricité. Heureusement, ma marraine m'offre
des cours de rattrapage pendant les vacances.Dès
le début de la saison des pluies, nous partons tous
filles et garçons avec nos mères cultiver
les champs, jusqu’aux récoltes, et ensuite
nous reprenons le chemin de l’école.
Quelques chiffres et quelques mots
pour compléter
-
Pourcentage de population
sous-alimentée (2004) 15%
Indicateur de pauvreté (2006) 58,3
Taux d'alphabétisation 15 ans et +(2007) 28,7%
Taux de scolarisation en primaire (2006) 45%
Population de moins de 15 ans (2011) 45,8%
Population de plus de 64 ans (2011) 2,5%
Espérance de vie (2011) 53,70 ans
Population ayant accès à l'électricité
(2009) 14,6%
|
Au Burkina, on distingue trois saisons caractéristiques
: une saison sèche et "fraîche", de la
mi-octobre à la fin février ; une saison sèche
et chaude, de mars à juin ; et une saison des pluies,
de juin à septembre. Cette saison des pluies pendant
laquelle le Burkina devient exceptionnellement vert, est également
appelé hivernage.
Au début de cette saison, les paysans préparent
le sol et espèrent les premières pluies. Cette
période est aussi appelée l'époque de soudure,
durant laquelle les récoltes de l'année précédente
s'épuisent tandis que sont attendues les pluies qui feront
germer les semis pour la récolte suivante.
Le sorgho (ou gros mil) se présente sous la forme de
hautes tiges (atteignant parfois 5 m)surmontées d'une
grappe. Récoltées environ 5 mois après
semis, ces grappes sont gardées dans le grenier et égrenées
au fur et à mesure des besoins.
La base de l'alimentation est le tô : pâte blanche
préparée avec de la farine de mil ou de sorgho,
cuite dans de l'eau et accompagnée d'une sauce épaisse
aux ingrédients divers (oseille, feuilles de baobab,
de chou, épices diverses). La sauce peut être parfois
complétée (mais rarement) d'un morceau de viande
de boeuf, plus couramment de mouton ou de chèvre.
- Tous à vos agendas ! Yennega organise
sa 5ème randonnée pédestre le dimanche
1er avril 2012 au départ de Fontaine-sur -Ay. 3 parcours
vous seront proposés dès 8h30
-
Séjour au Burkina
Le 10 mars 2012, une équipe composée de six
membres de l'association ( Mireille Marre, vice-présidente,
Anne-Marie Chapput, responsable parrainages Tambaga, Claudine
Demarle, secrétaire et leurs époux) se rend
au Burkina. Si vous voulez faire parvenir un courrier ou
un petit cadeau à votre filleule, merci de nous contacter
avant le 4 mars (afin que nous puissions évaluer
la charge de nos bagages)
ASSOCIATION YENNEGA
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Bulletin n° 17 JUILLET 2011
Assemblée générale
du 13 mai 2011
La Présidente, Michèle
Mallaisy, remercie les membres présents avant d'évoquer
les événements qui se sont déroulés
au Burkina Faso : contestations qui demandent
plus d'égalité et de justice sociales. La situation
semble maintenant stabilisée, nous sommes arrivés
à garder les contacts mais nous restons vigilants .
Elle présente ensuite le rapport moral en soulignant
l'évolution constante du nombre de filles parrainées
et le nombre croissant d'aides apportées aux femmes
depuis la création de YENNEGA en 2003.
(nous sommes passés de 9 parrains à 103 parrains,
46 donateurs pour l’année 2010).
Sont ensuite rappelées les difficultés auxquelles
sont confrontées les filles scolarisées et est
abordé le problème
du grand nombre de femmes qui meurent de complications liées
à leur grossesse,
plus de 2000 chaque année au Burkina Faso
RAPPORT D'ACTIVITE
Notre action en France
5 conseils d'administration
et constitution du bureau selon les nouveaux statuts : M.
Mallaisy, M. Marre (présidente et vice-présidente),
M. Flament et A. Martin (trésorier et trésorière
adjointe), C. Demarle et D. Valade (secrétaire et secrétaire-adjointe);
2 bulletins aux adhérents, rencontre d'autres associations
d'une délégation burkinabé à St
Memmie, présence aux assemblées générales
de Fassol et Savoirs au Burkina ; participation au festival
Africa Fismes,
à la brocante et la fête des associations à
Bétheny, organisation de notre quatrième randonnée
.
Notre site est toujours alimenté avec les infos et
bulletins
mis en ligne régulièrement
Notre action au Burkina
Les communications téléphoniques
et épistolaires ne sont pas toujours faciles et nous
regrettons aussi le peu de séjours de la part de notre
assoc au Burkina : ce serait bien s'il y avait des membres
chaque année dans les deux villages..
Parrainages
Dominique Valade, responsable
parrainages sur Méguet
tient d'abord à s'excuser auprès des parrains
qui peuvent regretter de ne pas avoir beaucoup de nouvelles.
Mais il
est assez difficile d'avoir des renseignements, les derniers
courriers datant du mois d'octobre 2010.
Il y a 58 filleules : 8 en lycée, 25 en collège,
23 en primaire
et 2 qui seraient en études supérieures. Les
informations manquent de précision car les bulletins
reçus n'étaient pas forcément ceux de
fin d'année et certains résultats ne concordaient
pas avec les indications de scolarisation. A priori, il y
aurait eu 1 succès au bac et 2 au BEPC.
Environ 15 élèves doubleraient en primaire.
1 fille a été radiée car elle s'est mariée,
1 a été radiée car elle n'a pas profité
de sa 2ème chance.
La responsable termine sur une note d'espoir :
un nouveau correspondant peut épauler notre intermédiaire
au village et une liste de 10 filleules à parrainer
vient d'arriver.
Anne-Marie Chapput, responsable des parrainages présente
la situation sur Tambaga : 74 filleules dont 52 au village
(35 en primaire, 17 dans le secondaire) et 22 à l'extérieur
(1 en primaire, 19 dans le secondaire, 2 à l'université).
En juin 2010, 9 filleules ont eu le
CEP, 1 le BEPC sur 12 candidates, aucune réussite au
BAC sur 6 candidates dont 3 redoublantes, 1 a été
admise à l'école de police .
Sur l'ensemble des filleules : 41 passages en classe supérieure
( 1 tableau d'honneur pour 1 fille en 6ème ), 17 redoublements
et 1 filleule quitte le parcours scolaire pour raison de santé
.
Pour rappel : après consultation des bulletins confirmant
un manque de travail malgré plusieurs redoublements
pour quelques filleules, nous avons mis en place ce que l'on
appelle " la dernière chance " ,12 filles
étaient concernées. N 'ayant pas obtenu le passage
en classe supérieure ou l'examen , 10 ont été
radiées, 1 a réintégré le cycle
normal après des cours du soir, et la dernière
de la liste a " sauvé" son année .
1 fille à qui nous avons offert 1 machine à
coudre suite à l'obtention de son examen couture est
de retour au village et exerce son métier .
Cette année, 6 filleules
vont passer les épreuves du BEPC et 5 vont passer celles
du BAC en juin .
Les 2 étudiantes à l'université redoublent
la 1ère année
de sociologie. L'une tout de même obtenu 8 modules /
13
et dit avoir rencontré des difficultés lors
des dissertations .
Il va se mettre en place 1 association d'étudiants
afin de venir en aide aux débutants .
En ce qui concerne la cotisation
parrainage nous avons jugé bon d'établir 1 barème
pour la subvention parrainage :
une somme différente est versée aux parents
en fonction du niveau scolaire de la filleule sachant que
le coût de l'inscription scolaire et des fournitures
est variable d'une classe à l'autre. Nous versons donc
:
CP : 15€ ( achat d'1 livre ); CE1 /CM2 : 25€ ( 4
livres );
Collège : 35€ ; Lycée et Fac : 42€
Le taux est basé sur le coût de l'enseignement
public .
Pour la correspondance, il
y a régulièrement des retardataires dans l'envoi
de courrier , voire pas de courrier du tout et devant les
demandes constatées des parrains , il a été
proposé d'établir 2 dates butoir ( décembre
et juin ) dans l'année pour la rédaction du
courrier .
Constat à ce jour : une nette amélioration
se fait ressentir car tous les parrains ont reçu 1
courrier depuis la rentrée .
|
" Donc parrains et marraines pour entretenir cette correspondance
, nous comptons sur vous "
N.B. Pour les parrains de Tambaga, quand vous adressez un
courrier ou un mandat à votre filleule, il faut retirer
"Madame" devant Thérèse Oboulbiga
et ajouter Oumouni entre Christophe et Yonli
Associations de femmes
A Méguet, les travaux pour le maraîchage sont
terminés : 2 puits cimentés , parcelles délimitées.
Les femmes vendent maintenant leurs produits : oignons, choux,
tomates, poivrons
Les religieuses auraient acheté machine à coudre
et fils (270 euros envoyés en janvier 2010) mais à
cette date aucun justificatif malgré nos nombreux appels.
5 élèves suivent une formation couture et broderie
A Tambaga, en ce qui concerne l'extraction
d'huile, les femmes éprouvent des difficultés
pour écouler l'huile de sésame beaucoup trop
chère ; elles se débrouillent avec le mortier
pour huile arachide qui se vend bien.
Au centre de formation, les machines à coudre ont été
réparées, les femmes vendent leurs produits
et vont mettre une petite somme de côté chaque
année pour subvenir à l'entretien du matériel.
27 femmes suivent la formation tissage et 10 la couture. Des
candidates au tissage ont été refusées
en raison du nombre des métiers et de la taille de
la salle
La formation teinture, d'abord retardée en raison de
la toxicité des produits pour les femmes enceintes
ou qui allaitaient a eu lieu fin janvier et a concerné
une trentaine de femmes.
Les autres activités continuent sans problème
dans les deux villages : restauration, petit élevage
et vente de savons.
Cantines
Pour rappel, nous aidons la cantine des 2
collèges depuis 2007 (avec parfois une interruption
faute de justificatifs). Cette année, nous avons accordé
une subvention de 800 euros à chaque collège.
Seulement, depuis 2 ans, nous sommes confrontés à
un problème auquel nous n'avions pas pensé .
En effet, notre aide a accéléré la rupture
des vivres à cause du plus grand nb d'élèves
inscrits et aussi par le fait que des élèves
prenaient deux repas ; de plus, les établissements
ne peuvent s'approvisionner que dans une centrale d'achats
liée à l'état.
Projets
Notre plus gros projet serait de faire des
travaux de réfection à la maternité de
Tambaga (comme cela a été fait en 2004 à
Méguet). Ce projet a déjà été
évoqué l'année dernière mais il
nous est difficile de gérer ce projet seuls et les
autres associations avec lesquelles nous aurions pu travailler
ont aussi leurs propres projets..
Notre autre projet serait d'aider les cantines
en primaire puisque nous y avons de plus en plus de filleules;
elles fonctionnaient grâce aux dotations cathwell qui
tendent à disparaître et à être
remplacées par dotation de l'état pour 4 mois.
Notre idée serait d'attribuer une subvention comme
aux collèges mais pour l'instant nous n'avons pas d'infos
suffisamment fiables ni de réel intervenant pour gérer.
Le rapport d'activité est adopté
à l'unanimité des membres présents et
représentés
RAPPORT FINANCIER
présenté par le trésorier, Marc Flament
: les comptes arrêtés au 31 mars 2011 laissent
apparaître un montant de recettes de 6786,34 €
(adhésions, parrainages, dons, subventions, recettes
ventes et manifestations), un montant de dépenses de
9749,24 € (scolarité, frais de transport, achats
artisanat, subventions aux associations de femmes, cantines)soit
un solde négatif de 2963 €
Le vérificateur aux comptes ,Raymond Beaulieu, déclare
qu'il peut "certifier que les comptes annuels sont réguliers
et sincères et donnent une image fidèle du résultat
des opérations de l'exercice écoulé ainsi
que de la situation financière." Il invite l'assemblée
générale à donner son quitus au trésorier.
Le rapport financier est adopté à
l'unanimité
des membres présents et représentés.
Pour la brocante de Bétheny qui aura
lieu le 2 octobre 2011, pensez dès maintenant à
nous réserver bibelots, livres, capsules, objets divers
dont vous voudriez vous séparer au profit de l'association.
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Bulletin n° 16 DECEMBRE 2010
Des adhérents nous rejoignent chaque
année pour financer la scolarité d'une ou plusieurs
filles et se posent des questions auxquelles nous allons tenter
de répondre dans ce bulletin consacré en priorité
aux parrainages.
Pourquoi des filles ?
Selon l'Association Internationale du Développement,
en 2006, au Burkina Faso, seulement 55% des filles étaient
scolarisées.
La scolarité n'étant pas gratuite, les parents
privilégient l'accès à l'école
des garçons.
Les filles ne sont scolarisées que si les parents le
peuvent et cela est aléatoire d'une année sur
l'autre. Elles représentent une charge pour la famille
qui peut éprouver le désir de les marier rapidement.
YENNEGA a donc été créée en 2003
pour faciliter
l'accès à la scolarité de certaines d'entre
elles
et leur éviter le mariage forcé.
Le parrainage a d'abord concerné 16 filles à
Tambaga,
puis 77 en 2004 (avec ajout du village de Méguet).
Pour cette année 2010-2011, nous en sommes à
134.
Pourquoi ont-elles des difficultés dans leur
scolarité ?
Souvent, les parents ne parlent pas français.
Elles vivent dans des cases, sans électricité
et ne peuvent faire leurs devoirs. Elles habitent généralement
loin de l'école et parfois n'ont pas de quoi prendre
un repas le midi. Le matin, le soir et le dimanche, elles
doivent s'acquitter de tâches domestiques ou travailler
aux champs.
En raison des difficultés financières, leur
scolarité peut être interrompue une ou plusieurs
années ce qui explique un parcours parfois chaotique,
un âge qui peut nous paraître élevé
et des résultats médiocres, voire faibles.
Les classes sont très chargées (jusqu'à
100 élèves) faute de moyens (locaux et professeurs),
il n'y a pas assez de manuels. La sélection est rude
car dans les classes surchargées, les professeurs ne
connaissent pas les élèves : blâme et
avertissement sont alors attribués au vu des résultats
sans tenir compte du profil de l'élève. L'élève
n'ayant la possibilité de redoubler qu'une seule fois
(malgré les difficultés rencontrées),
les filles doivent alors se chercher un autre établissement
loin de chez elles ce qui entraîne une surcharge financière
et, pour nous, un suivi plus compliqué.
Cependant, certaines fournissent de grands efforts et nous
pouvons compter des réussites : des filles sont devenues
couturières, sage-femme, policière, institutrice,
d'autres sont à l'université...
Comment les filles sont-elles choisies ?
Pourquoi une charte ?
En 2005, avec l'aide de nos relais nous
avons établi une charte pour le choix des filleules
et leur maintien dans le système du parrainage : nous
avons décidé de "privilégier"
les filles orphelines ou en lourdes difficultés financières,
scolarisées à l'école primaire du village.
Elles ont obligation d'être présentes aux cours,
de travailler sérieusement et de correspondre avec
le parrain.
Chaque année, nous procédons à l'étude
des bulletins et en 2009, suite à des échecs
répétés, à de mauvais résultats
dus le plus souvent à un manque de travail, nous avons
décidé de mettre en place la formule de la "dernière
chance" : la filleule doit réussir si elle ne
veut pas être radiée.
En 2009, nous avons aussi introduit trois nouvelles clauses
: 2 filles par famille afin d'aider le maximum de parents,
radiation automatique si mariage, aide limitée à
l'âge de 25 ans.
Ce sont les responsables parrainages, en France, qui
prononcent ces radiations afin de ne pas provoquer de problèmes
pour nos relais.
|
Comment est utilisée la cotisation
?
Tout d'abord à payer les frais d'inscription,
l'emprunt de manuels, l'achat de fournitures scolaires, de
pétrole pour éclairage, d'un uniforme. Jusqu'à
maintenant, nous envoyions la cotisation à nos relais
qui la géraient en fonction des besoins.
Mais face aux questionnements de certains parents qui les
soupçonnaient de garder de l'argent, à cause
aussi du fait que la scolarité en primaire coûte
moins cher qu'au collège ou au lycée (il faut
alors plus de manuels), le Conseil d'Administration a trouvé
plus équitable d'attribuer une somme en fonction d'un
barème. Cette somme est fixée sur le coût
de l'enseignement public car nous avons aussi constaté
que de plus en plus de parents profitaient de notre aide pour
inscrire leur fille dans le privé .
Une aide supplémentaire est aussi accordée aux
filles qui sont entrées à l'université.
Rappel : nous avons fixé la
date butoir fin juin pour l'appel des cotisations car nous
devons être efficaces dès la rentrée scolaire.
Pour la correspondance, à
qui s'adresser ?
Pour Méguet:
Dominique Valade 09 75 29 43 05
domi.valade@orange.fr s/c M. Alain Kaboré
B P 55 Zorgho
Burkina Faso
Pour Tambaga
Anne-Marie Chapput 03 26 54 56 71
geraldannemarie@aol.com s/c M. Christophe Yonli
ou Mme Thérèse Oboulbiga
Mission Catholique
B P 15 Diapaga
Burkina Faso
Que ce soit à Méguet ou à
Tambaga, il n'y a ni bureau de poste, ni facteur, ni boite
aux lettres. Il faut donc écrire à votre filleule
par l'intermédiaire de la personne relais (voir ci-dessus)
qui se rend dans la ville voisine (parfois plus d'une heure
de trajet) pour récupérer le courrier et les
colis.
Quand vous envoyez un colis, veuillez prévenir
la responsable parrainage afin qu'elle prévienne notre
correspondant et assure le suivi de votre envoi.
Si vous voulez envoyer un mandat, prévenez aussi la
responsable et joignez un courrier au relais avec la somme
envoyée et le nom de la filleule. D'autre part, nous
vous conseillons de ne pas envoyer au-delà de 25 à
30 euros dans l'année, ce qui est déjà
une somme conséquente.
Depuis la création de l'association,
des progrès peuvent être constatés : il
y a davantage de courriers entre les filleules et leurs parrains.
Deux rendez-vous annuels vont être instaurés
afin que les filles écrivent toutes. Il est important
que tous les parrains répondent à leur filleule
qui a, le plus souvent, besoin d'être encouragée.
ASSOCIATION YENNEGA
Siège Social :
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Bulletin n° 15 JUIN 2010
Assemblée générale
extraordinaire du 04 Juin 2010
Les nouveaux statuts envoyés à
chaque adhérent ou donateur ont été adoptés
à l'unanimité des membres présents et
représentés.
Assemblée générale
ordinaire du 04 Juin 2010
Rapport d'activité
Notre action en France
5 conseils d'administration, 2 bulletins aux
adhérents, rencontres avec d'autres associations et
plus particulièrement avec Maraina'Faso ( 10 étudiantes
de 1ère année IUT qui font des projets pour
récolter des fonds et parrainent 7 filleules) ; participation
au festival Africa Fismes, à la brocante de Bétheny
,à des ventes d'artisanat ; organisation de notre troisième
randonnée.
Notre action au Burkina
Les parrainages concernent 133 filles sur
les deux villages : 60 en primaire, 55 au collège,
16 au lycée dont 6 en terminale, et 2 à l'université.
Depuis notre dernière assemblée générale,
2 filleules ont terminé leur formation couture ( et
grâce à un don de parrain, nous avons opté
pour leur acheter une machine à coudre afin de leur
faciliter l'entrée dans la vie active), 18 ont obtenu
le Certificat d'Etudes Primaires, 2 le Baccalauréat
(3 ont échoué de très peu et il n'y a
pas de rattrapage) . Il n'y a eu qu'un seul succès
au Brevet des Collèges. Mais il faut dire que les effectifs
des classes sont aux alentours de 80 élèves,
qu'il n'y a pas vraiment de manuels scolaires, que le contrôle
continu n'existe pas et que l'examen est donc un couperet.
Cependant, ces conditions difficiles ne justifient pas tous
les échecs et, après consultation des bulletins
2008-2009, nous avions décidé d'accorder une
dernière chance à 16 filleules qui, déjà
âgées, semblent ne pas fournir tous les efforts
demandés. Si à la fin de cette année
scolaire, elles n'ont pas accès à la classe
supérieure, elles seront radiées. En effet,
en ne travaillant pas, elles prennent la place de petites
qui sont dans l'attente d'être scolarisées et
elles déçoivent leur parrain. D'ailleurs, nous
avions déjà prononcé 5 radiations au
vu des critères de notre charte.
Certaines filleules, au contraire, font le maximum pour se
donner les moyens de réussir : elles passent divers
concours d'entrée dans la fonction publique tout en
travaillant aux champs pour vendre leur maigre récolte
et payer leurs frais de dossier. De plus, si elles sont admises,
elles peuvent être affectées loin de chez elles
ce qui entraîne une location et des frais supplémentaires
ce qui leur demande de nombreux sacrifices ainsi qu'à
leurs parents.
Yennega a aussi pris la décision de ne parrainer que
deux filles par famille pour aider le maximum de parents.
Les associations de femmes continuent à
bien se développer.
A Méguet, l'association, composée de 120 femmes,
s'adonne à la fabrication de savons, au petit commerce,
à l'élevage.... et va cette année commencer
le maraîchage : Yennega a financé le creusage
de 2 puits maintenant cimentés, l'achat de grillage.
Les parcelles sont délimitées, les cultures
débuteront en août.
Les religieuses assurent une formation couture auprès
d'une vingtaine de jeunes :
Yennega a financé l'achat d'une machine à coudre,
de fils et de tissus.
A Tambaga, l'association composée
de 23 femmes fait de la restauration, du petit commerce, de
l'extraction d'huile (grâce à une formation et
du matériel financés par Yennega)
Le projet de maraîchage est toujours en suspens : difficultés
pour elles d'avoir un
terrain et aussi .... manque de motivation. Par ailleurs,
18 femmes suivent une formation tissage (6 ayant suivi une
formation antérieure ont pu se mettre à leur
compte), 6 suivent une formation couture. Elles vendent ce
qu'elles confectionnent et s'entraident en cas de difficultés.
Pour rappel, pour l'année scolaire 2008-2009, Yennega
a apporté une aide pour 6 mois à la cantine
du collège de chacun des deux villages .
Nous n'avons reçu de Méguet aucun justificatif
fiable de dépenses depuis qu'on envoie de l'argent
(malgré nos demandes réitérées
). Un courrier a donc été envoyé au maire
du village et à l'association de parents d'élèves.
Comme nous n'avons reçu aucune réponse, aucun
argent n'a été donné cette année
!
A Tambaga, la cantine a commencé en février
avec le solde de l'argent envoyé l'année dernière
et inutilisé pour cause de ruptures de vivres. Une
somme complémentaire a été envoyée
en raison d'un plus grand nombre d'élèves inscrits.
En fait, le système s'est faussé car des élèves
prennent 2 repas aux conditions demandées ce qui accélère
la rupture de vivres et pénalise les autres.
Ce problème sera discuté lors d'un prochain
conseil d'administration.
L'un des projets de Yennega était
de procéder, comme cela a été fait à
Méguet, à la réfection de la maternité
de Tambaga qui est dans un état déplorable.
Il y a de tels besoins que nous ne pouvons les gérer
seuls et ce projet, qui doit s'inscrire dans une action commune
avec deux autres associations, est actuellement en suspens
d'autant plus que les deux responsables n'exercent plus (l'une
étant mutée, l'autre partie en retraite).
Le rapport d'activité est adopté
à l'unanimité des membres présents et
représentés.
|
Rapport financier
Les comptes arrêtés au 31 mars
2010 font apparaître un montant de recettes de 12 783,56
€ (provenant des adhésions et parrainages, dons,
subvention de la ville de Bétheny, vente d'artisanat
et manifestations diverses) et un montant de dépenses
de 12 288, 75 € (frais de scolarité, salaires
des formatrices, aides aux femmes, achat artisanat) soit un
solde positif de 494,81 €.
Actif et passif sont équilibrés et figurent
au bilan pour un montant de 11 573,15 €. L'actif est
constitué du seul solde disponible au compte de chèques
postaux soit 11 573,15 €.
Compte tenu du montant du report à nouveau de 11 078,
34 € figurant
initialement dans les comptes et du résultat de l'exercice,
le total des
capitaux propres s'élève désormais à
11 573, 15 €.
Le vérificateur aux comptes déclare qu'il peut
"certifier que les comptes annuels sont réguliers
et sincères et donnent une image fidèle du résultat
des opérations de l'exercice écoulé ainsi
que de la situation financière." Il invite l'assemblée
générale à donner son quitus au trésorier.
L'assemblée générale
décide à l'unanimité le passage de la
cotisation pour l'année 2011-2012 à 50 €
(5 € pour l'adhésion et 45 pour le parrainage).
Le rapport financier est adopté à l'unanimité
des membres présents et représentés.
Elargissement du Conseil d'administration
L'assemblée générale
accepte les candidatures de Yolène Bayle et de Francine
Matthieu qui sont alors élues à l'unanimité.
Pour la brocante de Bétheny qui aura lieu le 3 octobre
2010, pensez dès maintenant à nous réserver
les bibelots, livres, capsules, objets divers dont vous voudriez
vous séparer au profit de l'association. Nous pouvons
même aller chercher si vous nous contactez.
Un compte-rendu plus détaillé
de toutes les rencontres peut être envoyé à
chacun d’entre
vous si vous le souhaitez (claudine_demarle@yahoo.fr
)
(03 26 82 51 86)
ASSOCIATION YENNEGA
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1, Rue de Courcy
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Téléphone : 03.26.02.04.56
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andaalma@wanadoo.fr
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Bulletin n° 14 Décembre
2009
Cet été, des membres
de l’association se sont rendus au Burkina Faso et vous
rendent compte de leur séjour.
Mardi 28 juillet 2009, très tôt
le matin, nous sommes sur le pied de guerre, bien décidés
à partir rapidement pour rejoindre Tambaga. Notre chauffeur,
Saïdou, nous attend dans un véhicule qui ne semble
pas de première jeunesse mais « il n’y
a pas de problème », nous assure le loueur. Paperasseries,
change de notre argent, vérification huile et pneus,
embouteillages : c’est déjà le milieu
de la matinée quand nous quittons Ouagadougou…
Et à 14 heures, nous sommes dans la cour de la gendarmerie
de Fada. En effet, on nous a dit que des coupeurs de route
sévissaient entre Fada et Kantchari et qu’il
était plus prudent de se faire escorter. Malheureusement
pour nous, l’escorte est partie à midi, l’autre
repart à 16 h, beaucoup trop tard pour nous. Mais si
nous voulons, il suffit de payer 150 000 CFA (230 €)
et nous avons notre protection particulière ! Nous
expliquons alors que nous sommes membres d’une petite
association, que nous voyageons sur nos propres deniers, que
c’est une somme importante etc… Et après
discussion avec notre chauffeur, nous décidons de partir.
Les 150 km qui séparent Fada n’Gourma de Kantchari
se font alors dans une inquiétude certaine : nous guettons,
silencieux, les virages dans lesquels il faut ralentir, les
bosquets, les quelques voitures qui nous dépassent.
Ce serait quand même bête d’être dépouillés
avant d’arriver. Mais voilà Kantchari avec son
policier zélé qui veut tous nos passeports,
qui nous retarde encore. Et c’est à la nuit presque
tombée que notre chauffeur, contre son gré,
repart vers Diapaga où nous sommes soulagés
d’arriver après un trajet sur une piste rendue
difficile par les pluies.
Ce n’est donc que le lendemain en fin de matinée
que nous arrivons à Tambaga. Nouveau problème
: où nous loger ? Nous avions prévu un hébergement
mais pas de lumière et cuisine dans un état
si poussiéreux que nous renonçons à la
nettoyer. Il y a bien un autre endroit possible mais sans
eau ! Après réflexion, nous resterons donc ici,
prendrons nos repas à la mission en compagnie de Théophile
Tindano et … nous nous coucherons tôt.
Les jours s‘enchaînent ensuite rythmés
par les pluies parfois violentes et les rencontres avec le
maire du village, le préfet, le chef, nos correspondants
sur place, plus précisément Christophe Yonli
et Honorine Oboulbiga, responsables des parrainages, l’association
de femmes et celles du centre de formation.
Lors d’une réunion avec les filleules, nous revenons
plus particulièrement sur le respect de la charte :
elles doivent travailler, écrire au moins deux fois
dans l’année à leur parrain. Deux ont
réussi au baccalauréat et vont entrer à
l’université. Mais certaines, au vu de leur bulletin,
sont exclues, d’autres ont une dernière chance
: elle se doivent de progresser cette année. Dans le
cas contraire, leur parrainage sera attribué à
une plus jeune et plus volontaire
L’association des femmes se porte bien et s’est
agrandie : un groupe fait de la « restauration »
et vend du dolo (bière artisanale) ; un autre extrait
de l’huile avec du matériel acheté par
l’association. Au centre de formation, deux ateliers
poursuivent leur activité : tissage ou couture. Les
femmes vendent leur production et six d’entre elles
ont pu se mettre à leur compte.
Nous rencontrons l’accoucheuse à la maternité
et faisons un état des lieux pour une aide éventuelle.
Nous rencontrons également le proviseur et l’économe
du lycée qui nous donnent le bilan de l’aide
à la cantine.
A chaque fois, nous pouvons constater les résultats
de l’action de Yennega. Cela se voit surtout avec les
femmes qui ont acquis une certaine autonomie.
Nous avons pu participer un peu à la vie du village
et pendant ce court séjour, comme les autres fois,
nous avons été émus par la générosité
de ces gens qui ne font qu’un repas par jour et qui
nous ont offert des œufs, des volailles pour nous remercier.
C’est donc avec une légère tristesse que
nous quittons Tambaga mais de nouvelles aventures nous attendent.
D’abord, la voiture ne démarre pas. Heureusement,
le providentiel Théophile, avec le seul véhicule
du village nous tracte et au bout de quelques efforts, nous
partons. Ensuite, nouvel arrêt : notre chauffeur a une
crise de paludisme.... Nous sommes en pleine nature ; allons-nous
redémarrer ? Ouf, tout va bien et en milieu d’après-midi,
nous arrivons à Namoungou où nous attend Bruno
Soubeiga, avec lequel nous avons créé l’association.
Le lendemain matin, attirés par le
nom de Gorom-Gorom et son marché, nous décidons
de nous offrir deux jours de tourisme. Les pistes sont praticables
et Saïdou est content de rouler car à Tambaga
nous n’avons pas eu à sortir du village. Mais
le « véhicule fiable » ne démarre
pas ! Garage, « ce n’est pas grave, il y en a
pour une heure ! » Midi : « c’est l’embrayage,
on n’a pas la bonne pièce, elle va arriver…
demain matin. ». Nous prenons notre mal en patience,
presque heureux d’être en panne ici plutôt
qu’en pleine brousse ; nous en profitons pour visiter
la ville, et même pour rencontrer au hasard des rues
… le prince de Fada !
Deuxième jour : « il faut une autre pièce
» Ras le bol ! Coup de téléphone au loueur
« pas de problème, je vous envoie un autre véhicule
pour midi ». Nouvelle attente. Soudain, surprise, notre
véhicule est réparé mais il nous faut
payer la facture ! En tout cas, le tourisme, c’est fini
!
Nous prenons alors la route pour Méguet où nous
attend Alain Kaboré qui nous accueille chaleureusement
et se montre disponible malgré les travaux des champs
à cette période de l’année. Il
nous héberge dans une maison proche de la sienne. Nous
nous rendons sur le terrain du futur jardin des femmes qui
sera créé avec la participation financière
de Yennega, lieu magnifique en cette saison des pluies. Alain
nous explique que les forages doivent d’abord être
faits et que cela n’est pas facile dans cette région
proche du Sahel. La soirée, très conviviale,
se passe avec Alain et son épouse.
|
Et le lendemain, journée chargée
: visite des mines d’or, rencontre avec l’association
des femmes, avec les filleules, avec les religieuses, visite
de la savonnerie, du marché et repas avec le maire,
Pierre Kaboré.
L’association des femmes est toujours aussi dynamique
: fabrication de savons, petit commerce, élevage et
elles pourront l’année prochaine commencer le
maraîchage. Nous voyons les comptes particulièrement
bien tenus et le matériel que nous avons acheté
en parfait état.
Nous rencontrons aussi les filleules, en présence de
nombreux pères, et nous leur tenons le même discours
qu’à Tambaga. Nous sommes reçus par les
religieuses qui forment des jeunes filles à la couture
et à la broderie et nous envisageons une aide éventuelle.
Les gens de Méguet sont déçus que nous
ne restions pas plus longtemps. Nous le regrettons aussi mais
nous rappelons que Yennega intervient sur deux villages, que
personne d’autre que nous ne va à Tambaga, (et
nous n’y allons que tous les deux ans), que d’autres
membres de l’association vont venir dans les mois suivants.
Et c’est le retour sur Ouaga où nous passons
deux jours environ à acheter l’artisanat que
nous allons rapporter et vendre au profit de l’association.
Notre séjour est terminé, nous avons vaincu
les coupeurs de route, les pannes de voiture, les moustiques,
les ennuis intestinaux, les pluies et les pistes difficilement
praticables, la chaleur moite …. Nous n’avons
fait que travailler pour l’association mais nous sommes
heureux des résultats.
Anne-Marie et Gérald Chapput, Aline,
Claudine et Michel Demarle
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Le temps passe, nous avons beaucoup à faire... mais
certaines filleules n'ont que rarement du courrier. Elles
ont besoin d'être encouragées. N'hésitons
pas à leur envoyer un petit signe de temps en temps.
Pour récupérer des fonds, nous avons vendu de
l’artisanat au festival Africa-Fismes, lors d'expositions
en Lorraine et participé à la brocante de Bétheny.
Nous organiserons notre troisième
randonnée au profit de l’association le 28 mars
2010. Alors, préparez vos chaussures de marche ! Vous
serez de nouveau accueillis avec café et petits gâteaux
faits maison.
Rappel : pour la brocante de Bétheny,
nous récupérons capsules, vêtements, jouets,
livres, meubles… (possibilité d’enlèvement
par nos soins)
Les Membres du Conseil d’administration vous souhaitent
à tous une excellente année 2010.
ASSOCIATION YENNEGA
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Bulletin n° 13 Mai 2009
Compte-rendu de l’assemblée
générale
du 15 mai 2009
Tout d’abord, la présidente,
Michèle Mallaisy remercie les personnes présentes
à notre sixième assemblée générale.
Ensuite elle évoque rapidement les problèmes
de la crise alimentaire dans le monde et plus particulièrement
au Burkina Faso avant de donner la parole à Alain Kaboré,
relais de notre association dans le village de Méguet.
Une discussion intéressante s’engage alors avec
les adhérents sur l‘école, les parrainages,
l’association de femmes et les difficultés de
vie au Burkina Faso. La question étant de savoir de
quoi les Burkinabés ont le plus besoin…
Rapport d’activité
En France, il y a eu la tenue de 5 conseils
d’administration, la participation au chrono champenois,
à la brocante de Bétheny, au forum des associations
et l’organisation de notre deuxième randonnée
pédestre. Nous avons également rencontré
l’association « Savoirs au Burkina » pour
l’équipement de la salle commune à Tambaga
et apporté notre soutien à l’association
Fassol.
Deux bulletins ont été envoyés à
tous les adhérents.
L’association Yennega contactée
pour signer une convention avec une importante entreprise
commerciale a refusé la manne proposée par volonté
de rester indépendante et par crainte de se retrouver
dans une situation difficilement contrôlable si les
engagements de la dite société n’entrent
pas dans la ligne de notre association.
Au Burkina
Les parrainages sont en légère augmentation
chaque année. Neuf nouveaux parrains dont une classe
de l'IUT de Reims viennent compenser les huit radiations.
C'est donc 101 parrains qui nous accompagnent dans notre action
en scolarisant 124 filles : 57 en primaire, 41 au collège
dont 17 qui passent le BEPC, 20 dans le secondaire dont 5
qui passent le Bac, 2 en formation de couturière (dernière
année) dont une qui vient d'obtenir son diplôme
et travaille dans un atelier, 3 en enseignement technique,
1 en école nationale d'enseignement primaire.
Le Ca a décidé d’apporter
de nouveaux critères à la charte de parrainage
: l'âge limite d'aide à la scolarisation est
fixé à 25 ans et le mariage de la filleule entraîne
sa radiation
Ces décisions ont été prises suite à
l'annonce de 9 filles mariées au moment de la rentrée
scolaire (filleules âgées de 23 à 27 ans).
Ces jeunes filles ont subi plusieurs échecs successifs
pour finir par abandonner l'école. C'est pourquoi il
nous a semblé plus constructif de parrainer en priorité
des filles scolarisées en primaire, cela leur apporte
une scolarité régulière voire une stimulation
dans leur parcours scolaire et entraîne des résultats.
Depuis la création de l'association Yennega en 2004,
nous sommes passés de 16 filleules ( d’abord
sur le seul village de Tambaga) en 2004 à 124 filleules
en 2008/2009.
26 filleules ont obtenu leur BEPC, une fille enseigne en école
primaire depuis un an, deux filles ont obtenu leur diplôme
de couture en 2008, une son diplôme à l'Ecole
de la Santé en 2005 et exerce comme sage-femme en brousse.
Une fille a obtenu son concours pour l'Ecole de Police (Méguet)
Sur Méguet, la moyenne d'âge
des filleules en 2005-2006 était de 11 ans, pour s'élever
à 13 ans en 2008-2009.
Sur Tambaga, la moyenne d'âge des filleules en 2005-2006
était de 16,5 ans pour descendre à moins de
15 ans en 2008-2009.
Informations sur les modalités
de correspondance entre filleules et parrains/marraines :
Nos coordinateurs burkinabés nous font part de la réticence
de certaines filles pour écrire à leur parrain
car elles n'obtiennent pas de réponse. Nous rappelons
donc que l’échange de correspondance est attendu
de part et d'autre. L'envoi de courrier est à effectuer
par le parrain.
De plus, il faut nous donner l'information lors de l'envoi
d'un colis car nous pourrons suivre son acheminement et obtenir
des informations concernant sa réception.
¤ associations de femmes
: A Méguet, les contacts ont encore été
difficiles mais avec la venue d’Alain Kaboré,
les problèmes ont été vus et la situation
va s’arranger. L’association de femmes qui se
consacre à l’élevage de porcs, au maraîchage
et à la fabrication de savons est très dynamique
et autonome.
A Tambaga, les femmes ont entouré, à l’aide
de leurs bénéfices, la case que nous leur avons
construite et elles continuent à vendre du dolo et
de la soupe. Un projet de fabrication de savon et d’extraction
d’huile a été envisagé mais reporté
suite à des devis « exagérés ».
|
centre de formation : (à
Tambaga) Il fonctionne de nouveau depuis fin septembre ; nous
contribuons aux salaires des formatrices et du gardien, mais
les femmes sont autonomes pour l’achat des fils et tissus.
crise alimentaire : L’été
dernier, le Burkina a été touché par
la famine. 600 euros ont été envoyés
à chaque village ce qui leur a permis d’acheter
du mil et de le distribuer aux plus nécessiteux ou
de le vendre à un prix social aux autres. Ils ont également
reçu 2 sacs de 25 kg de complément alimentaire
à donner aux enfants malnutris.
cantine : Comme les deux
années précédentes, nous avons apporté
notre aide aux cantines des deux collèges d’abord
pour 4 mois ; ensuite, au vu de notre trésorerie, nous
avons ajouté deux mois supplémentaires.
Le problème des cantines se pose également dans
les écoles primaires. Dans certains villages du Burkina,
les parents s’associent pour cultiver et fournir les
cantines. C’est la raison pour laquelle nous aimerions
intensifier le maraîchage.
Grâce à la subvention de la
ville de Bétheny, nous avons pu faire partir du matériel
médical, des vêtements, le complément
alimentaire dans deux containers.
Nos projets sont de poursuivre la scolarisation
en fonction des conditions évoquées dans la
charte et l’aide aux associations de femmes, d’instaurer
le maraîchage à Tambaga et de participer à
la réfection de la maternité de Tambaga comme
cela a été fait à Méguet à
la suite de pluies diluviennes.
Le rapport d’activité est approuvé
à l’unanimité.
Rapport financier
Le trésorier fait apparaître
un rapport détaillé. Les comptes arrêtés
au 31 mars 2009 font apparaître un montant de recettes
de 9721,76 € (provenant des adhésions et parrainages,
dons et soutiens, subventions, vente d’artisanat et
manifestations) et un montant de dépenses de 10 965,02
€ (frais de scolarité, salaires des formatrices,
aides aux femmes, aides aux cantines, lutte contre la famine).
Mais compte tenu du report de 12 321,60 € figurant initialement
dans les comptes et du résultat de l’exercice,
le total des capitaux propres s’élève
désormais à 11 078,34 €.
Le vérificateur aux comptes déclare
qu’il peut « certifier que les comptes annuels
sont réguliers et sincères et donnent une image
fidèle du résultat des opérations de
l’exercice écoulé, ainsi que de la situation
financière ». Il invite l’assemblée
générale à donner son quitus au trésorier.
Le rapport financier est voté à
l’unanimité.
Le vérificateur aux comptes, Raymond Beaulieu, est
reconduit à l’unanimité.
Marie-Alice Convard et Mireille Marre sont
élues administrateurs stagiaires par l’assemblée
générale.
Le bureau est réélu à l’unanimité
M. Bartholomé, conseiller municipal,
nous assure du soutien de la mairie de Bétheny et se
réjouit de constater le dynamisme de notre association
et le grand nombre de participants à l’assemblée
générale.
Les Chapput - Demarle se rendent au Burkina
au mois d’août. Contactez-les pour l’envoi
d’un courrier ou d’un petit cadeau à votre
filleule.
ASSOCIATION YENNEGA
Siège Social :
1, Rue de Courcy
51450 BETHENY
Téléphone : 03.26.02.04.56
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Bulletin n° 12 Decembre 2008
La famine au Burkina
Le Burkina Faso n’a pas été
épargné par la crise des céréales
et la famine. Et bien que cela ne réponde pas aux objectifs
de notre association, nous ne pouvions pas rester insensibles
et nous avons apporté de l’aide aux deux villages
de Méguet et Tambaga. Nous avons envoyé 600
euros à chaque village : du mil a pu être acheté
et revendu à un prix social, voire simplement distribué
aux plus démunis
Parrainages et charte de scolarité
Lors de la réception des bulletins
scolaires, nous avons appris que 9 filles parmi les plus âgées
se sont mariées. Certaines ont arrêté
la scolarité en cours d’année. Par conséquent,
le CA a décidé d’apporter quelques critères
supplémentaires dans la charte parrainages :
C’est pourquoi des réajustements
sont nécessaires afin d’apporter un équilibre
pour la pérennité des parrainages
La radiation est aussi possible si aucun
courrier n’est adressé au parrain.
Nous tenons à rappeler que les parrains sont invités
à écrire, cette correspondance est importante
pour les filleules qui se sentent ainsi soutenues.
Nos collaborateurs burkinabés veillent à ces
échanges ainsi qu’au suivi scolaire de chaque
fille. Mais du fait de l’éloignement de certaines
filleules, leur tâche se révèle parfois
difficile. Notre priorité reste la scolarisation dans
un établissement de proximité ; cependant un
éloignement est parfois nécessaire.
En effet, au-delà de deux doublements dans le même
établissement, la filleule est exclue et doit retrouver
une autre structure. Son choix s’arrêtera sur
une localité où un membre de sa famille ou un
tuteur pourra l’accueillir. Elle peut se retrouver alors
parfois à plusieurs centaines de km de son village
(elle ne rentre qu’aux vacances) et bien souvent elle
doit participer aux tâches ménagères afin
d’acquitter ses repas ou son hébergement. Ces
conditions peuvent aussi expliquer des résultats scolaires
médiocres…
Responsables parrainages
Pour Méguet : Dominique Valade 42,
rue du Vieux Colombier 51100 Reims (09 75 29 43 05)
Pour Tambaga : Anne-Marie Chapput 58, rue
de Montlhéry 51200 Epernay (03 26 54 56 71)
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Parrainages et renouvellements
L’année scolaire au Burkina-Faso commence en
Octobre.
Nous avons constaté un décalage important entre
la réception de certains parrainages et les fonds qu’il
nous faut envoyer fin Août dernier délai.
Cette année, nous avons envoyé les appels de
cotisation au mois de février et 19 parrains (à
peu prés le même nombre que l’année
dernière) n’ont pas encore réglé
leur contribution. Nous en étions, au mois de novembre,
à la 3ème relance, ce qui est tout à
fait anormal. Nous avons donc décidé que sans
réponse de leur part avant le 31 Décembre 2008,
nous prendrions acte de leur volonté de quitter notre
Association.
En effet, il nous faut tenir compte de nos filleules : leur
trouver un nouveau parrain ne se fait pas du jour au lendemain
; d’autre part, nous ne pouvons continuer durablement
de faire l’avance de ces fonds, en laissant, en plus,
s’instaurer un chevauchement d’une année
sur l’autre dans le règlement des cotisations.
Il nous apparaît donc nécessaire
de fixer une date butoir (peut-être le 31 Août
de chaque année) pour la réception des parrainages
(cette proposition sera soumise à la prochaine AG).
Subventions ou indépendance ?
L’association a été sollicitée
par une importante entreprise privée qui souhaitait
nous apporter des fonds après signature d’une
convention. Le Conseil d’administration, craignant que
l’association ne perde son indépendance et soit
contrainte à gérer des projets incontrôlables
a préféré refuser cette manne. Nous pensons,
en effet, que YENNEGA doit garder une dimension humaine et
ne pas se retrouver liée à une société
commerciale quelle qu’elle soit.
Container
La mairie de Bétheny nous ayant accordé des
aides pour l’envoi d’un container, nous avons
pu, cet été, faire partir du matériel
médical, des vêtements, de la laine et surtout
du complément alimentaire destiné aux nourrissons.
Mais l’acheminement par container est problématique
: nous ne savons jamais précisément quand le
chargement est arrivé, il est parfois longuement bloqué
en douane, il faut ensuite l’évacuer rapidement
et le transporter dans les deux villages ce qui augmente considérablement
le coût du transport.
A vos chaussures de rando…
YENNEGA organisera, pour sa deuxième édition,
une randonnée le 5 avril 2009. Notez cette date dès
maintenant dans votre agenda !
ASSOCIATION YENNEGA
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Les membres du Conseil d’administration
vous souhaitent de bonnes fêtes de fin d’année
et vous présentent leurs meilleurs vœux pour 2009
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Bulletin n° 8 Novembre 2006
Un Burkinabé à Bétheny
Comme ils y étaient invités,
un certain nombre de parrains sont venus le 1er septembre
rencontrer Saïdou Dipama, à la salle des fêtes
du Petit Bétheny. Celui-ci était accompagné
de Maryse Serniclay, qui l’a présenté,
et d’autres administrateurs.
Saïdou est un Burkinabé ami de notre Association.
Educateur lui-même, il connaît bien les problèmes
de société de son pays et notamment d’éducation,
d’enseignement, de santé… Durant plusieurs
heures, il a répondu gentiment à toutes les
questions les plus diverses que les parrains ont pu lui poser.
Il a tenu d’entrée à remercier tous et
toutes pour l’aide apportée aux jeunes filles
et leur permettre ainsi d’étudier et d’échapper
aux mariages prématurés, réservés
souvent à celles restant « à la maison
».
Les difficultés
Saïdou a fait comprendre ensuite toutes
les difficultés qu’il y a à étudier
pour les jeunes filles, dans une société très
différente de la nôtre.
Les difficultés sont multiples, les
principales sont reprises ici :
- les filleules dont les parents ne parlent pas français
sont particulièrement désavantagées
- les classes sont souvent très chargées, parfois
100 élèves
- les filleules vivent dans des cases, sans électricité
et ne peuvent travailler à la maison et de plus il
fait noir très tôt en Afrique
- elles habitent généralement très loin
du lieu de l’enseignement
- elles viennent en classe, pour la journée, sans souvent
bénéficier de repas à midi
- elles doivent aller au puits pendant midi pour rechercher
l’eau
- elles ont souvent accompli maintes corvées, au profit
de la famille, avant de venir en classe
L’excision
La question de l’excision est venue
alors rapidement en discussion. Juridiquement, l’excision
est interdite par la loi, depuis 1996, mais dans les faits
il faut reconnaître qu’il est difficile de la
faire appliquer partout, surtout dans les territoires les
plus reculés.
Les contacts
Alors des parrains ont regretté le
peu de contact ou l’absence totale de contact : pas
de réponse à un envoi de colis ou de courrier.
Outre les difficultés rappelées ci-dessus contribuant
à cette situation, il faut rappeler que les filles
sont jeunes, souvent timides ne sachant quoi écrire
à leur parrain. Certaines parlent difficilement le
français et leur culture et l’environnement sont
réellement différents, tout le monde l’imagine
bien.
Néanmoins, l’Association va essayer d’y
remédier car c’est un reproche que l’on
entend parfois. Saïdou, informé du problème,
va s’efforcer de trouver une solution, sur place, à
Méguet. Il devrait pouvoir être possible d’inviter
les jeunes filles à rédiger des courriers à
des moments choisis, avant le retour dans les familles.
Le maraîchage
Concernant l’action en faveur des femmes adultes, l’action
entreprise par Maryse Serniclay porte ses fruits. Celle-ci
a commenté les résultats du maraîchage
pratiqué à Méguet avec l’Association
des femmes et aussi les projets envisagés.
Le stage et les besoins mis en évidence
A la fin de la rencontre a été évoqué
le séjour d’une jeune stagiaire pour conduire
une étude afin d’étendre le bénéfice
d’une cantine scolaire à tous les élèves
. C’est un projet à étudier.
Il a été question de réalisation de puits
avec mise en place de pompe, mais là les coûts
financiers semblent démesurés. Ce sera peut-être
à étudier
En conclusion, le passage de Saïdou
a permis de mieux faire connaître à nos parrains,
les réalités du terrain dans lesquelles se développe
notre action. Ceux-ci ont pu aussi rencontrer des administrateurs
et échanger avec d’autres parrains
|
De nombreux parrains
évoquent les difficultés de communiquer avec leur
filleule et nous posent des questions auxquelles nous allons
tenter de répondre.
A quelle adresse écrire
?
Que ce soit à Méguet
ou à Tambaga, il n’y a ni bureau de poste, ni facteur.
Il faut donc écrire à une boîte postale.
Quelqu’un se rend de temps en temps à Ouagadougou
ou à Diapaga (deux heures de route aller-retour), récupère
le courrier et les colis (il doit d’ailleurs payer pour
cela) et les distribue aux filleules. Cela peut prendre du temps
car elles sont parfois éloignées de leur village.
Pour Méguet,
il faut écrire au nom :
de la filleule s/c Rasmani Andog Naba
Clinique Sandof
Avenue Babanbiga
09 BP 1201 Ouagadougou 09 Burkina Faso
Pour Tambaga, il faut
écrire à:
votre filleule s/c Christophe Yonli
BP 15 Diapaga Burkina Faso
Que dire dans les courriers ?
Des choses simples : elles sont
jeunes, ignorantes de notre civilisation ; elles ne maîtrisent
pas forcément bien le français. On peut leur parler
de notre famille, notre métier, notre vie quotidienne,
leur poser des questions sur leur vie à elles, les encourager
dans leurs études……
Pourquoi recevons-nous si peu de courrier ?
Pour les raisons déjà
évoquées ci-dessus et dans le premier article
: mauvaise maîtrise du français, éloignement,
coût des timbres (un timbre équivaut à 10
repas !)…
Il a été décidé que les filleules
seraient réunies régulièrement par l’un
de nos relais, écriraient ou feraient des dessins (pour
les plus jeunes). Les courriers nous seraient alors envoyés
tous ensemble et c’est l’association Yennega qui
prendrait en charge financièrement ces envois.
L’usage des coupons-réponses que nous avions précédemment
conseillé se révèle trop difficile.
Pouvons-nous faire parvenir
des cadeaux à nos filleules ?
Nous pouvons leur faire parvenir
de petits cadeaux (tee-shirts, produits d’hygiène,
de maquillage, stylos…..). Jamais d’argent car cela
compromet l’équilibre de la famille, du village
et dévalorise le travail.
Si dans un courrier, elles vous réclament un gros achat
ou le paiement d’une inscription dans une école
privée, nous vous demandons de ne rien faire sans contacter
l’association. Le but étant de payer des frais
de scolarité et non de créer un groupe de filles
privilégiées.
Pouvons-nous avoir une autre
filleule ? Elle est âgée, elle n’a pas de
bons résultats….
La scolarité des filles
étant aléatoire, l’âge n’a pas
la même importance qu’en France. Leur scolarité
peut avoir débuté tardivement ou avoir été
interrompue pendant plusieurs mois. De plus les filles n’ont
pas le temps de travailler au-dehors de l’école
ou du collège : elles doivent participer aux travaux
domestiques, aux travaux des champs, les parents ne voyant pas
toujours la nécessité du travail scolaire. Et
puis, la nuit tombe très vite et sans électricité….
Quand l’association a débuté, nous avons
surtout parrainé des filles inscrites au collège,
et ce, pour leur éviter le mariage forcé. Mais,
maintenant, nous avons établi une charte avec les deux
villages et nous avons décidé de scolariser en
priorité des filles de l’école primaire
afin de les suivre jusque en troisième. Nous allons aussi
essayer de mettre en place un système d’études
encadrées, le soir, dans un endroit où il y a
un groupe électrogène, afin qu’elles puissent
au moins apprendre leurs leçons.
Fête des Associations
le dimanche 19 novembre 2006 à Bétheny.
Les volontaires pour tenir le stand, même une heure, peuvent
le signaler à :
l’une des adresses ci-dessous.
ASSOCIATION YENNEGA
Siège Social :
1, Rue de Courcy
51450 BETHENY
Téléphone : 03.26.02.04.56
Télécopie :03.26.07.10.95
Adresse e-mail : andaalma@wanadoo.fr
mallaisy.michele.@wanadoo.fr
|
Bulletin n° 7 Mai 2006
YENNEGA
Cher Adhérent,
Comme l’année dernière,
nous comptons sur chacun d’entre vous pour continuer
l’action de l’association en faveur de la scolarisation
et la formation de jeunes filles au Burkina Faso. C’est
le moment de renouveler votre parrainage ou votre soutien
pour la rentrée scolaire 2006-2007.
Le virement pour le suivi scolaire étant
prévu pour le mois de juillet, veuillez, s’il
vous plaît, nous assurer rapidement de votre participation
en faisant parvenir le bulletin à l’adresse ci-dessous
indiquée.
|
Mme Anne-Marie CHAPPUT
58, Rue Montlhéry
51200 EPERNAY
Avec tous nos remerciements
La Trésorière
ASSOCIATION YENNEGA
PARRAINAGE Année scolaire 2006/2007
Nom :
Adresse :
E-mail :
Je parraine la scolarisation d’une jeune
fille et je verse la
somme de 42 €
Je soutiens l’association et je fais un don de
€
Le chèque doit être rempli à l’ordre
de YENNEGA
Télécharger
et renvoyer
|
Bulletin n° 6 Déc 2005
YENNEGA
QUELQUES NOUVELLES
Les parrainages sont toujours
en progression
· Rentrée 2003 16 jeunes filles parrainées
· Rentrée 2004 : 77 jeunes filles (56 sur Tambaga
et 21 sur Méguet)
· Rentrée 2005 : 96 jeunes filles (65 sur Tambaga
et 31 sur Méguet)
Une vingtaine de parrains sont venus nous rejoindre dans l’association
cette année dont quelques-uns étaient auparavant
simples adhérents.
Un Comité de parrainage est mis en place dans les 2 villages
avec cette année une charte afin de cibler au mieux les
filles à parrainer.
L’Abbé Bruno Soubeiga a quitté Tambaga en
septembre suite à une mutation. C’est M. Christophe
Yonli, coordinateur adjoint qui prend le relais avec Honorine
et tous les courriers doivent lui être adressés
à lui.
ACTUALITE DU BURKINA FASO
Au lendemain d’une élection présidentielle
sans surprise, le Burkina Faso fait preuve d’une stabilité
politique remarquée, ce qui n’est pas le cas de
son voisin la Côte d’Ivoire.
Bon élève de la Banque mondiale, du FMI et de
l’Union Européenne et malgré une politique
économique modèle le pays ne sort pas de la misère.
(Classé 175e sur 177 pays selon l’indice de développement
humain)
L’économie repose trop sur une agriculture soumise
aux aléas climatiques et à la variation des cours
mondiaux, de coton notamment et la pauvreté semble progresser
aussi inexorablement que la désertification.
Le Burkina Faso est donc très dépendant des aides
extérieures et a accueilli avec satisfaction la décision
du sommet du G8 d’annuler sa dette. (Sources : Le Monde
du 10/11/05)
SEJOUR DE REGINE A MEGUET
Au mois de juin, Régine Bourquel, membre du Conseil d’Administration
de Yennega s’est de nouveau rendue à Méguet
où elle a pu faire progresser notre action. Elle nous
précise que le fait d’aller plusieurs fois dans
le village et de s’immerger dans la population permet
une meilleure connaissance et aide à la communication
: les femmes se livrent davantage . Elle a ainsi pu discuter
plus facilement avec l’association des femmes qui lui
a remis les comptes de l’année : elles ont toutes
remboursé la somme empruntée et, en plus, elles
ont pu verser chacune 5% à leur propre association.
|
Outre les soins qu’elle a pu offrir,
en tant qu’infirmière, à la population,
elle a également participé à la mise
en place d’un comité de parrainage pour le choix
des fillettes à parrainer avec instauration d’une
charte à respecter. Ce comité, dont les statuts
sont calqués sur le comité qui existe à
Tambaga, nous servira de relais et nous facilitera le suivi
de notre action
MANIFESTATIONS
Le 18 Juin 2005
Les bénévoles
de Yennega ainsi que ceux du Comité de jumelage Epernay
Fada N’Gourma investissent le stade Paul Chandon à
Epernay pour y installer les stands: information sur les associations,
ventes de produits artisanaux Burkinabés et ventes de
gâteaux et confiseries réalisés par des
bénévoles. Une réception à la mairie
d'Epernay est donnée en présence de Jean Pierre
Garuet, notre invité prestige, du maire-adjoint aux sports
et à la jeunesse et Conseiller Général
, Monsieur Benoît MOITTIE, des dirigeants du Rugby Epernay
Champagne, ainsi que des membres des deux associations. A la
fin du match avait lieu une tombola dont les bénéfices
étaient pour les deux associations. (Voir programme sur
le site) .Monsieur Franck LEROY, Maire d'Epernay , nous a fait
l'honneur d'assister à cette manifestation et nous l'en
remercions vivement.
Cette journée nous a
permis de revoir les membres du comité de jumelage Epernay
FADA N'GOURMA (chef- lieu de la région de TAMBAGA) avec
qui nous envisageons des coopérations futures.
Le 18 Septembre 2005
Comme l'année dernière l’association installe
un stand sur le site du Chrono Champenois avec exposition- vente
d’artisanat burkinabé : bronzes , batiks , vétements
etc
Cette année Bernard Thevenet
(ancien vainqueur du tour de France) nous a rendu visite sur
notre stand
|
A LIRE
L’école et les filles en Afrique Marie-France
Lange, ed. KARTHALA, 1998, Paris
La mise à l’école en Afrique reste difficile
à appréhender en raison du manque de recul,
mais néanmoins elle ne s’opère pas sans
remise en cause, sans défense et sans réévaluation
des statuts. Cet ouvrage collectif pose des interrogations
quant aux rapports écoles /sociétés,
sur l’influence de l’éducation scolaire
des filles dans les rapports sociaux hommes/femmes. Ces études
indiquent les limites au rôle supposé émancipateur
de l’école. En effet, si l’école
a permis l’émergence d’élites féminines,le
statut des plus défavorisées ne s’est
pas amélioré .Cependant, la mise à l’école
des filles étant perçu comme un facteur de désordre
social par les populations,c’est bien ce désordre
social qui impose positivement une remise en cause des hiérarchies
présentes
L’Afrique Sylvie Brunel, ed BREAL, 2004
Ce livre est aussi bien conçu pour les étudiants,
les enseignants et le grand public. L’auteur dresse
un bilan magistral des principales problématiques liées
à l’Afrique en soulignant les mutations profondes
que traverse le continent tant dans ses sociétés
que dans ses territoires. L’auteur, professeur de géographie
du développement, bien connue pour son action humanitaire
montre que l’Afrique reste aujourd’hui un continent
en réserve de développement en raison de ses
capacités d’adaptation et de résilience
remarquables.
DERNIERE MINUTE
Un Container partira début
Janvier 2006 avec le matériel que nous avons collecté.
Les membres du Conseil d’Administration vous
souhaitent, à tous,
de très bonnes fêtes de fin d’année.
ASSOCIATION YENNEGA
Siège Social :
1, Rue de Courcy
51450 BETHENY
Téléphone : 03.26.02.04.56
Télécopie :03.26.07.10.95
Adresse e-mail : andaalma@wanadoo.fr
mallaisy.michele.@wanadoo.fr
WWW.YENNEGA.ORG
Si vous avez une adresse e-mail,
Merci de nous la communiquer |
Bulletin n 5
YENNEGA
Nous ne sommes pas venus
à votre rencontre depuis le mois de mai, date de notre
dernier courrier rendant compte de la première assemblée
générale de notre association. Mais les vacances
et la préparation de rentrée au Burkina ont
été la cause de ce silence qui a pu vous paraître
long.
Yennega est en excellente santé. Voici donc des informations
qui vont vous prouver la belle vitalité de notre association.
Ces jeunes filles sont donc inscrites dans différentes
écoles et collèges
ou dans le centre de formation.
Cette année, nous avons même dû embaucher
une deuxième formatrice pour les cours d’alphabétisation.
Correspondance
Les nouveaux parrains ont
reçu une lettre les informant du nom de leur filleule
et de l’adresse à laquelle ils peuvent écrire.
Les échanges sont indispensables pour la pérennité
de l’association.
Mais que dire ? De quoi parler ? Il
suffit d’envoyer une petite lettre
en parlant de votre famille, de votre ville ou village, de
votre vie quotidienne, en l’encourageant dans sa scolarité.
(Vous pouvez joindre une photo). Utilisez des mots et des
phrases simples car beaucoup d’entre elles ont des difficultés
à comprendre le français. Vous pouvez envoyer
aussi de petits cadeaux (stylos, cahiers, savons, maillots..).
Certains d’entre vous ont déjà
écrit et n’ont pas eu de réponse. C’est
que le timbre au Burkina coûte 4,50 CFA ce qui est l’équivalent
de 3 jours de nourriture pour 4 personnes !
|
Les différentes équipes
qui vont se rendre sur place vont régler ce problème
en achetant des timbres qu’elles rapporteront et qui seront
à votre disposition. Vous pourrez ainsi en joindre un
à chaque courrier pour la réponse.
Maraîchage
Les adhésions, les dons
divers et les bénéfices des manifestations nous
permettent aussi d’aider les femmes à développer
le maraîchage.
Ce projet, fondé sur
la gestion des ressources naturelles, l’apprentissage
du jardinage leur donnera la possibilité d’assurer
à leurs familles et villages une sécurité
alimentaire toute l’année avec un apport de légumes
frais, même en saison sèche. Des graines ont déjà
été envoyées (tomates, oignons, courgettes,
salades, haricots verts…), mises en pépinières
en mars avant la saison des pluies et l’essai a été
concluant. Un deuxième envoi a été fait
pour des semis en septembre et octobre. D’autres semences
vont partir en décembre.
Ce projet d’installation
va durer deux ans, ensuite les femmes devront s’organiser
par elles-mêmes. L’association demande par ailleurs
à l’Europe une aide de financement pour l’achat
de matériel.
Visite de l’abbé
L’abbé Bruno Soubeiga, qui
est notre lien à Tambaga, est venu en France pendant
l’été : il a passé un mois à
Reims où il a pu rencontrer de nombreux adhérents
et assister à notre premier Conseil d’Administration.
Il a pu aussi nouer d’autres contacts, notamment avec
de jeunes scouts qui ont pour projet un soutien scolaire au
mois de juillet.
L’association tient d’ailleurs
à remercier chaleureusement la généreuse
donatrice qui a payé son voyage et tous ceux qui l’ont
accueilli et accompagné pendant
son séjour.
|
En route
vers le Burkina
Trois équipes différentes
vont se rendre (à leurs frais, bien évidemment)
dans les mois qui viennent à Méguet et Tambaga
pour se rendre compte des réalisations et mettre en place
d’autres projets. Nous vous en informerons dans un prochain
bulletin.
Manifestations
Il nous faut nous faire connaître,
il nous faut aussi de l’argent. D’où notre
participation à des manifestations : match de rugby à
Epernay avec la présence de Jeff Tordo, ancien capitaine
du XV de France, Chrono Champenois, Fête des associations
et brocante à Bétheny. Les adhérents et
parrains se sont mobilisés pour vendre produits artisanaux
et gâteaux, ce qui nous a rapporté des bénéfices
appréciables.
Transport du matériel
Nous avons accumulé du
matériel divers mais toutes les pistes que nous explorons
pour en assurer l'envoi se révèlent beaucoup trop
coûteuses.
ASSOCIATION YENNEGA
Siège Social :
1, Rue de Courcy
51450 BETHENY
Téléphone : 03.26.02.04.56
Télécopie :03.26.07.10.95
Adresse e-mail : andaalma@wanadoo.fr
mallaisy.michele.@wanadoo.fr
WWW.YENNEGA.ORG
Si vous avez une adresse e-mail,
Merci de nous la communiquer
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